Changement pacifique en Algérie selon Ibn-Khaldoun


Professeur Karim Ouldennebia- Historien – Université UDL – Sidi-Bel-Abbès.

               La notion du changement ne date pas d’hier. Pour dire ainsi que personne ne peut revendiquer la paternité de l’acte puisque depuis longtemps les philosophes, politiques et les historiens de l’antiquité et du moyen âge ont déclamé sur sa nature d’abord mais aussi sur sa durée et son intensité.

Cette notion désigne en résumé, le passage d’un état disons historique à un autre selon plusieurs références.

Ce changement ne consiste pas à changer le débat en dispute ou encore la joie en deuil. C’est d’un changement  pacifique qu’il s’agit. Toutefois, une circonstance importante est à retenir. Ce mot, soit prononcé, soit entendu, n’éveille presque jamais l’image de l’acte dont il est le signe. Autrement dit, prononcer ce mot, est une chose et avoir l’image des objets réels que représente ce mot est une autre.

                En évoquant aujourd’hui le changement en Algérie, je découvre des exigences contradictoires allons du « ça n’avance pas bien (B+) au rien  ne va plus », cela ne me surprend pas puisque, c’est un échange d’idées en public même si ce concept cache en lui une infinité de plusieurs couleurs. C’est comme même un débat. D’ailleurs, tout le monde peut témoigner du caractère JOYEUX des marches pacifiques revendiquant le changement. Espérant, que personne ne brise cet élan magnifique glorifié à travers le monde.

                Qui a tord et qui a raison ? Ibn Khaldoun (1332-1406) à l’âge de 45 ans avait essayé de répondre à ce questionnement. Sa contribution à l’histoire, notamment celle du grand Maghreb et un degré moindre pour les autres disciplines est considérable et même trop imposante. Dans son ouvrage, il donne une leçon à beaucoup de politiciens de notre temps. L’histoire, selon lui, n’est pas seulement le récit des évènements passés. Elle a un autre sens. Celui de connaître à fond le pourquoi et le comment des ces mêmes évènements. Mais, attention, lui-même insistait à dire que tous les écrits, par leur nature même, sont sujets à l’erreur. Voilà qui est clair pour tout le monde.

               On ne peut trouver mieux que lui pour se faire une première idée sur ce que nous vivons actuellement dans notre pays concernant l’actualité sur le débat des élections présidentiels du 19 avril 2019 prochain. D’abord, il s’agit d’un historien bien de chez nous et de surcroît de renommé mondiale. Son ouvrage célèbre « Muquadima » est une véritable analyse mythique qui nous revient à chaque fois. Né à Tunis, il connaissait parfaitement son sujet (Akhbar El-Berbères) ainsi que son espace le Maghreb central pour l’avoir parcouru en tous sens et même gouverné ce qui est très important. On le voit faire la distinction entre le monde rural et les sédentaires, c’est-à-dire les villes. Il fait surtout la distinction entre l’accès à la foi et donc le religieux (sciences traditionnelles) avec le monde accessible à la raison comme la politique. Notons aussi qu’il avait écrit son texte non loin de l’endroit ou nous sommes entre Bejaia et Tlemcen ou vivait son frère Yahya le chroniqueur du clan des Abdalwadides et leur Roi Zénète Abou-Hamou Moussa II. Plus exactement au environ de Frenda (Tiaret-Algérie) en 1375. Chez les Ouled Arif ou il trouva un accueil très hospitalier. C’est son inspiration qui l’a amené à choisir la forteresse des Béni-Salama à Taghazout.

                Ibn-Khaldoun soulignait que : «  Le comportement autoritaire dans l’éducation est à la source de paresse ». Cette seule citation illustre son esprit critique et la modernité de sa pensée. «  Celui éduqué par la violence perd son sens créatif » disait-il encore. Bref, il était contre la violence. Tout à fait normal me diriez-vous, vu la fureur qu’il a vécu. D’ailleurs, l’agression dont il a été victime en allant à Fez l’a marquée toute sa vie.

                On sait qu’il était persuadé d’assister à une époque qu’il avait surnommée « le cycle du déclin du Maghreb ». Donc selon lui, un événement historique pouvait s’étendre sur un large espace géopolitique. Par conséquent, s’il était encore en vie ! Il nous aurait dit que la guerre civile en Syrie et même les événements d’Egypte et du Soudan n’ont pas à être confondu ici. Singulièrement, Ibn-Khaldoun commence son ouvrage avec une critique complète des erreurs régulièrement commises par les historiens (7 au total) en plus des difficultés qui attendent l’historien dans son travail.

                En bref, on peut comprendre, que le changement d’une histoire à l’autre passe par la critique ou disons par un bilan critique. Et c’est justement ce qu’est entrain de réaliser la société algérienne. Ecrire des nouvelles pages d’histoire passe par la « correction » des erreurs du passé et les attitudes partisanes des hommes politiques. On le voit bien, son approche était réformiste et non révolutionnaire.

                C’est Aristote dans son œuvre majeure « la Politique » qui, le premier avait qualifié l’homme d’animal politique. Nous sommes donc une espèce sociale disait-il. Mais pour Ibn-Khaldoun la vie en société est conforme à la référence de  tous les humains. Elle plus que nécessaire. Ce qui est naturel chez les humains selon lui, c’est plutôt leur tendance à l’agressivité. Ainsi, il avait abordé le problème politique comme un produit de société. Les spécialistes qui ont longuement décortiqué son texte soulignent que : «  Le pouvoir modérateur est dans l’obligation de canaliser cette agressivité ». Autrement dit : Le rôle de l’état et son pouvoir central,  est le  responsable principal de l’acte du changement politique. C’est lui qui doit assumer cette valeur centrale de chef.

                Ce n’est ici ni le lieu ni le moment de relever les maladresses des groupes du pouvoir encore moins  une analyse fouillée sur ces différents groupes qui jouissent d’une forte cohésion  pour ainsi comprendre mieux le texte d’Ibn-Khaldoun. Puisque, son concept  d’ « Açabiya » revêt un sens assez particulier dans le changement. Il  est fondamental, mais, assez compliqué. Notons que, cette condition existe en Algérie, c’est elle qui  permettra de construire un changement dans la durée. Si l’on pense à l’école d’Ibn-Khaldoun aujourd’hui, ce n’est pas qu’on est nostalgique de l’époque post-indépendance. Mais, c’est parce qu’il nous semble qu’il est important de chercher la part de la raison dans le changement. Les donnés historiques sont d’une extrême importance dans tout projet de société. Cette manière  particulière de raisonner par l’histoire dans la longue durée même dépassée, elle a été soulevé par les regrettés : L’homme de paix et ancien ministre de la culture Abd-Majid Méziane (1926-2001), le philosophe Abdallah Cheriet (1921-2010), l’intellectuel engagé Abdelkader Djeghloul (1946-2010) et l’orientaliste Jacques Berque (1910-1995) pour ne citer que ceux là. Toutefois, ce qui intéressent de relever ici par contre, c’est l’addiction des jeunes à leur portable et au numérique et notamment les réseaux sociaux qui ont opérés un changement des valeurs chez les jeunes qui peuvent être habitués maintenant à avoir des données en multiples informations d’un simple clic. Il faut réécrire la très longue histoire des Algériens à travers leur Amazighité pérenne pour établir la réconciliation définitive avec notre passé gravement blessé mais encore guérissable.

                Pour conclure, on savait déjà qu’Ibn-Khaldoun avait entreprit son histoire des « Berbères » avec une nouvelle lecture. Il vivait pourtant dans un climat d’incertitudes et d’antagonisme entre Fez, Tlemcen et Tunis. Cela, lui a fait prendre conscience de l’agressivité des humains. Il finit d’ailleurs, par renoncer à sa vie agitée parmi les politiciens véreux, corrompus et surtout comploteurs et conspirateurs. Bon, c’est vrai, sa théorie sur le phénomène de la décadence dynastique du pouvoir comparée à un Viel homme de troisième génération n’a plus cours. On peut même affirmer quelle est périmée puisque rares sont ceux qui croient encore à l’histoire des cycles. Toutefois, cet ouvrage, avait donné à son auteur la gloire d’avoir précédé de plusieurs siècles Descartes, Machiavel, Montesquieu, Michelet, et même Marx et Alex de Tocqueville, et d’être redevenu aujourd’hui un moderne. N’oublions pas qu’Ibn Khaldoun était conscient tout de même d’avoir découvert une science nouvelle, celle de l’évolution des sociétés, autrement dit la sociologie. Il suffit donc de mettre à jour ses idées.

Professeur Karim Ouldennebia- Historien

Université UDL – Sidi-Bel-Abbès.

(7 commentaires)

  1. Les médias :
    Certains medias (TV, journaux, …), nationaux et français, qui sont sensés être des informateurs, relayeurs de l’information, sont devenus des prescripteurs des modes de pensées et certains intellectuels qui sont sensés être des penseurs et des précurseurs sont devenus les commentateurs de ces prescriptions. Ainsi, piégés par des modes de communication, ces intellectuels sont devenus des bouffons, qui volontairement se font dicter leurs propos et de ce fait trahissent leur peuple pour de la fioriture. Voilà sommairement la situation du monde des medias durant cette période charnière de l’histoire de l’Algérie. Nous devons tous changer de comportement pour ne pas créer notre propre vulnérabilité et celle de notre pays. Chacun doit se réapproprier sa liberté, le rôle qui lui revient dans le respect des uns et des autres pour le salut de la patrie. Nous ne devons pas nous mettre des chaines pour n’être que des esclaves qui se pensent libres.
    La jeunesse :
    De cette période de confrontation pacifique personne ne doit être humilié. Nous devons résoudre nos problèmes non par la passion mais par la raison. Nous devons éviter les espoirs incantatoires sans récit réaliste, sans modalités techniques de réalisation des objectifs, qui peuvent être ravageur pour le pays. A nos idées nous devons imaginer des modalités, des voies et des moyens pour les acter. La démarche pacifique doit le rester, la violence ne résoudra rien.. La jeunesse doit se tourner vers de grands hommes et se détourner de ces comédiens opportunistes sans grand idéal.
    Du conseil constitutionnel :
    Le peuple souverain ne permettra à des institutions en faillite de le détourner de la réalisation de son aspiration à une république démocratique d’un peuple libre et responsable. Le conseil constitutionnel, cette poupée gigogne, qui a considéré, il ya un mois, que le Président sortant avait une santé qui lui permettait de postuler pour un 5ème mandat. Rien moins que cela. Ce même conseil, qui a fraudé en validant un dossier en l’absence du candidat, va nous délivrer un mois après un constat d’inaptitude de ce même candidat. Ce n’est ni crédible ni sérieux. Toute l’Algérie savait que BOUTEF était inapte pour la présidence. On ne doit fouiller dans les poubelles de la république pour trouver un motif de réhabilitation du conseil constitutionnel totalement discrédité et inapte. Il faut chercher autre chose pour ne pas voler au peuple sa liberté, sa force et son énergie.
    Le projet démocratique du mouvement ne doit pas être fragmenté pour avoir un sens, c’est un tout. Fractionner le projet le rendra illisible. La constitution a été violée constamment depuis des années. Elle est incapable de prendre en charge les espoirs du peuple. L’attitude de l’armée (102) va dans le sens positif, il faut s’en réjouir. Une course de 1000 pas commence par un premier. Ceci reste insuffisant. Il est difficile de bâtir un avenir démocratique avec des outils et un système antidémocratiques légués par Bouteflika. Une période de transition est nécessaire pour assainir le système.
    Vive l’Algérie, Gloire à nos martyrs.

  2. drenavant avant de proposer un mot comme celui ici de jeunes ils faut bien le definir..
    un jeune ça veut dire une personne qui va contunier le travail d’une personne en fin de carrière.

    ce remplassement va se basr sur la formation, c’est a dire que demande nos jeunes travailleur c’est leur permettre de continuer u service ou une production en marche. donc acces libre aux stages. chaque fonctionnaire avant sa sortie de 5 ans doit former celui qui va le remplacer et ne pas faire continuer un travail que les épaule d’une personne jusqu’a 70 ans..cette procedure existait dans les année 70 ce n’est pas nouveau chaque société chaque administration fait le bilan de son personnel ceux qui sont en voie de depart et comment les remplacer il font un planing sur 10 ans a l’avance. c’est pourquoi les offres de contrat bourse. chaque minisitère offrait des bourse contrat de travail a l’etudiant, l ‘etudaint faisait ses etudes dans un objectif bien determiné. avec un poste déjà garanti..
    dans la crise des année 86 des gens ont profité de rallonger leur sorti pour beneficier du salaire en disant que le jeune n’a pas d’experience et que lui detiend le savoir, il n ya ni savoir ni rien la question est surtout d’ordre de salaire. en deors des contrats formation le clientilsme avait fait la rage. sans avoir un dilome le clientélisme place ces clients c’est redevenu une affaire de groupe.. le diplomé en sortant trouve a sa place un ex copain de classe qui n’a pas eu son bac a la place qui lui est reservé de droit si o se base sur les qualifications..mais ce phénomène tu le trouve que dans le domaine surtout de l’administration car ya pas de compétence tu ne peux pas remplacer un ingenieur ou un medecin. donc le problème touche surtout les étudiant en science sociale que le gouvernement doit trouver une solution..
    sinon globalement l’Algérie fonctionne bien, il faut seulement activer et soutenir quitte a donner un salaire a un adhérent le multipartisme non pas a alger mais dans les communes . un jeue engagé dans un parti fait un travail et non percçoit une rente. le parti a sa charge des activité de proximité et ce sont ces adherent qui vont le faire, mais contre quoi??? L’adherent a besoin d’un minimum d’argent pour se depalcer recolté des donné chercher les familles dans le besoin, chercher le nombre de femme divorcé, les famille qui sont mal logé..un parti ce n’est pas Alger et l’APN le parti c’est la comune la proximité c’est la ou se trouve les partis et leurs adhérents qui activent dans tous les sens.. mais il faut formé les têtes de parti si vos mettez une personne qui ne sait ni lire ni écrire comment va t’il savoir c’est quoi une étude une statistiquement une analyse une économie un plan d’investissement ..le cadre qui prétend avoir le savoir en restant a son poste va maintenant itegré un parti et leur transmettre son savoir..il y a aussi des cadres de haut niveau
    et meme de tres haut niveau..
    donc vaux mieux definir c’est quoi un jeune et ne pas le laisser ouvert..j’espere que la faculté de philosophie doit dire quelque chose dans ce domaine

  3. on ne comprend pas ce mot jeune actuelemnt employé chez nous sans psecifié l’age. car ces derniers années pour un homme de 30 ans on dit lui un jeune..chez nous dans les années 70 un jeune etait entre 17 et 20 ans, chez nos parents des années 30 une fille a l’age de 14 ans est dite femme et un garçon de 17 ans est dite homme..

    donc lorsque vous parlez a nos ainé comme l’age de notre Przsident il risque de ne rien comprendre dans le mot jeune scandé ici est la, pour lui un jeune c’est avoir 14 ans car dans leur temps a l’age de 17 ans c’est un homme deja marié avec un enfant …

    donc lorsque on parle a l’ancienne genEration on doit leur dire que jeune ça veut dire 30 ans et la le president sera plus ou moins moins inquiet..il dira ahhh d’accord mais il falait me le dire ?? j’ai croyé donner la politique aux gamins des collége..la oui je commence a comprendre..Parceque a notre epoque a l’age de 17 on nous appelai si moustache ..au moins portez des moustache je ne vois pas de moustache en face de moi..revenez laissez poussez vos moustaches et on va vous donner le gouvernement les partis politique et tout mais sans cela rien on ne vais pas laisser un pays de 40 millions entre les mains de gamins hhhhh

  4. Partie 1
    Durant des années les dominants ont poussé nos jeunes, malgré leurs diversités, au même enfermement, au même désespoir et au même exil. Ils ont été confinés dans un rôle antisocial dans leur propre pays.
    Par leur solidarité, par leur discipline, par leur fidélité à notre histoire et par leur attachement à notre héritage millénaire, nos jeunes ont démenti tous les pronostics, rejeté tous les découragements et déjoué tous les pièges de l’exclusion.
    Aujourd’hui, nos jeunes par leur discipline dans ce mouvement, du 22/02, ont montré qu’ils constituent la force vive de la nation et exigent en conséquence que le flambeau passe entre leurs mains. Notre jeunesse sait, elle ne proteste pas par ignorance mais par conviction. Nos jeunes, toujours et infiniment pacifiques, sont prêts à payer le prix et supporter le fardeau pour la reconnaissance de leur dignité. Nos jeunes savent que l’échéance est proche et entendent déjà les loups qui hurlent et les mollusques qui rampent pour leur voler leur dignité.
    A) Ebauche théorique sur une transition pacifique et sereine :
    Le Président ne sera plus là après le 28/04, il prendra un repos bien mérité et nous lui souhaitons un bon rétablissement. Il reste que les dispositions de la loi n’ont pas prévu une situation de l’Etat aussi dégradée que celle nous vivons. La loi prévoit une période de transition gérée par Mr BENSALAH, un élément boulon du système actuel, et qui va durer moins de 6 mois pour organiser des élections présidentielles. Des élections présidentielles avec le personnel du système actuel ne seront ni justes ni transparentes. Il faut prendre le temps de nettoyer et épurer tant soit peu ce système. C’est une tache lourde mais indispensable pour garantir la crédibilité des futures élections. Il y a 48 wilayas et des centaines de Daïras, 1500 communes……presque toutes affiliées au FLN. En somme, L’Etat est un seul parti. Les têtes de ces administrations ont été les agents de la fraude et ont contribué à falsifier le vote de la population. Ceci montre que la loi dans sa forme actuelle ne permettra pas de réaliser les objectifs visés par peuple, de satisfaire sa volonté et de répondre à l’équité nécessaire. En conséquence pour satisfaire les exigences de la période de transition, il faut déroger à la loi. On peut déroger à la loi si la dérogation est meilleure que la loi. La volonté du peuple est au-dessus de la loi. Le peuple est la source de toutes les lois. On peut imaginer au delà du 28/04, un collège de 4 ou 5 sages pour diriger la période de transition en vue d’organiser un futur viable, basé sur le droit, la justice, l’équité et le développement du pays. Ces personnes ne doivent être contestées majoritairement par la population pour ne pas l’unanimité. Ce collège aura à superviser les travaux des groupes qui auront la charge d‘écrire les principes sur lesquels le pays aura à fonctionner, sur plusieurs décennies, avec un projet de société clair, basé sur la justice sociale, l’égalité des chances, la liberté, le droit, le progrès ……
    Parallèlement un assainissement des structures de l’état par touches successives sera mené en priorisant l’action sur les postes à forte concentrations de prérogatives. Ce travail sera conduit par un gouvernement de technocrates crédibles à travers les orientations des sages. On voit bien que N. Bedoui ne colle pas avec le puzzle envisagé. ( voir suite)

  5. Partie 2
    Suite
    B) L’Avenir des jeunes. Préalable : Il faut geler les projets qui n’ont pour finalité que de grossir des gens déjà engraissés. Ne garder que ce qui est absolument indispensable pour la population. Orienter les fonds vers l’emploi productif.
    La première dignité pour un jeune est un travail qui lui permettra d’envisager un avenir, sur le long terme, avec sérénité. Il s’agit dans cet objectif , pour ceux qui auront la charge des affaires du pays après le 28/04, de réussir de l’ accompagnement de nos jeunes et de la simplification des procédures, pour ceux qui envisagent la création d’une activité professionnelle privée mais aussi de veiller à la suppression des obstacles bureaucratiques et la corruption dans toutes les structures de l’Etat
    L’Etat doit envisager la réalisation de grands projets de développement structurants qui utilisent une main d’œuvre abondante. C’est une réponse minimale aux besoins des jeunes.
    Il faut s’inscrire dans la modernité avec économie durable par le biais de projets nationaux d’envergure et ne pas rater le virage de la nouvelle économie mondiale. On doit aller vers la transformation de nos ressources brutes et apporter une plus value nationale.
    1)Exemple : réaliser progressivement des stations solaires ( photovoltaïques ou thermiques) de 200 A 300 MW pour la production de l’électricité dans chaque wilaya selon ses caractéristiques physiques. Nous avons l’un des potentiels les plus importants en renouvelable au monde. Ces projets intégrés doivent couvrir à la fois la fabrication des éléments rentrant dans la réalisation des stations solaires ( panneaux , réflecteurs, régulateurs…..). Envisager la création d’un secrétariat d’Etat au développement des énergies renouvelables. Pas sous la forme bureaucratique actuelle. C’est une coquille vide. Faire bénéficier les candidats des formations sur le tas pour ceux qui ne sont pas du domaine.
    2) Exemple : Nouvelle agriculture pour la transformation des récoltes et pour l’exportation. Cette activité repose sur une richesse renouvelable. Il est absolument nécessaire d’intégrer les jeunes, après formation, en masse dans ces activités utiles et prometteuses. Des mises en valeur de terre doivent être envisagées avec des techniques modernes. Il est anormal que la l‘Allemagne avec 300.000 Km2 produise 90millions de tonnes de céréales et que l’Algérie avec 2.300.000 Km2 produise 3 millions de tonnes. C’est cela la réalité, le reste C’est du blabla.

    C) Exemple : tourisme….un pays fabuleux dont il faut vendre l’image, la culture ….

  6. Bonjour Mon Ami K.Ouldnebia
    Votre contribution sur le pouvoir central au maghreb, évoqué par Ibn Khaldoun, et magistralement discuté par la sociologue émérite Lilia Bensalem à travers son étude intitulée:”Ibn Khaldoun et l’analyse du pouvoir : le concept de jâh” source:(SociologieS : journal of the International Association of French-speaking Sociologists (AISLF), mettant en valeur le pouvoir tribal donnant naissance à des dynasties qui se désagrègent, victimes de leurs propres politiques à valeur tribale.Une dynastie peut être constituée par un groupe de tribus dont les liens ancestraux demeurent avérés. Ainsi, on parle de “Açabiya” qui déclenche un pouvoir central, qui régente l’existence dans le temps de la dynastie pour terminer dans le chaos. Dans ce sens, je laisse à votre juste appréciation un paragraphe de notre sociologue citée-Que dieu ait son âme- qui résume avec fidélité le pouvoir central au maghreb, et que nous subissons de la même manière avec le pouvoir de Bouteflika et sa grande “tribu” (zaouyates y compris) matérialisant le “micro-régionalisme” en Algérie:
    “Un groupe tribal doté d’une forte ‘açabiyya, qui lui permettra de s’assurer de l’allégeance d’autres groupes tribaux, peut se donner le projet de s’emparer du pouvoir central et de fonder une dynastie, à condition, comme en témoigne l’histoire, que ce projet soit soutenu par une idéologie qui, dans les sociétés du monde musulman, est religieuse ; Ibn Khaldoun emploie le concept de da’wa, souvent traduit en terme de « propagande politico-religieuse ». ‘açabiyya et da’wa sont les conditions sine qua non de la prise du pouvoir par un groupe tribal, lorsque le pouvoir central est alors vacant, c’est-à-dire considérablement affaibli. Dans la mesure où toutes les conditions sont remplies, le groupe tribal peut s’emparer du pouvoir et fonder une nouvelle dynastie. L’histoire des premières dynasties qui ont été au pouvoir dans les sociétés islamisées, la dynastie omeyyade et la dynastie abbasside, et des différentes dynasties qui se sont succédées en Andalousie comme dans le Maghreb central présentent des caractéristiques identiques : leur durée de vie (depuis la prise du pouvoir jusqu’à leur chute et la prise du pouvoir par une nouvelle dynastie) est d’environ trois générations. Au cours de ces trois générations, Ibn Khaldoun distingue cinq phases. Dans une première phase, le chef du groupe tribal, fondateur de la dynastie consolide son pouvoir, toujours soutenu par une forte ‘açabiyya et obtenant l’allégeance de groupes tribaux de plus en plus nombreux. Durant les deux premières phases, le politique domine et permet un certain développement économique. Ibn Khaldoun situe l’apogée du cycle au cours de la troisième phase : le pouvoir est fort, la perception des impôts favorise une certaine prospérité ; l’architecture, les techniques, les arts et les lettres connaissent un certain essor et le peuple vit dans une certaine aisance… Mais, au cours de la quatrième phase, l’autosatisfaction s’installe ainsi que la dépendance à l’égard des biens matériels ; les dépenses vont miner le trésor public d’autant plus que les hommes au pouvoir sont entourés de personnages qui recherchent des profits matériels ; l’‘açabiyya qui avait constitué une force au cours des premières phases tend à s’effriter. Les impôts augmentent et la population s’appauvrit. Le mécontentement s’installe et la dynastie perd le soutien du peuple. Ce qui va permettre à un autre groupe tribal doué d’une forte ‘açabiyya et nourrissant un projet politique de s’emparer à son tour du pouvoir central et de fonder une nouvelle dynastie.”

  7. mais apres 1300 le monde a connu une évolution scientifique sans precedant. la medecine la biologie les sciences veterinaire la zoologie la botanique la physique la biophysique la chimie le numerique et d’autre peuvent etre aussi une bae de reflexion. car ibnou khaldou n’avait pas encore entre ces mains la zoologie pour avoir avoir une vision plus large de la problématique car le milieu n’est pas uniquement fait pour l’homme mais l’être humain n’est qu’un element dans un tout…
    si on prend les s ciences mediacale et biologique et on essaye de tirer quelques conclusion dans le fonctionnement dite idéale on decouvre l’unité centrale c’est la cellule..si on considere un pays comme un corp en activité hamnieuse il faut incister sur la base c’est a dire la commune. chez nous les chef de partis n’insiste que sur l’apn c’est dire viser la tete ou etre a la place du cerveau..d’accord tu as occupé la place du cerveau mais tu vas faire quoi si la commune n’existe pas..sur cette structure, on peut tirer une petite conclusion les partis doivent etre pas national pour viser l’apn mais dans la commune..
    installer un APN a niveau de la commune avec une APN une assemblé..
    l’apn d’en haut c’est celle de la capitale aura quoi comme fonction??
    Vous dite elle serait composé par les présidents ou maire qui fait la fonction d’un président dans une commune. donc l’apn d’en haut celle dite l’apn nationale sera composé par des présidents …alors je laisse les prof d’université de différente faculté donné leur avis sur le sujet ..

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