Un citoyen en détresse, interpelle le wali et dénonce « l’arbitraire » du Maire

Un citoyen résident dans la paisible localité de Makedra, ( Daïra de Ain El Berd), distante a 30 km du chef-lieu de wilaya, dénonce les agissements du Président de l’APC de sa commune, pour avoir adopté la politique des « 2 poids et 2 mesures », une méthode devenue mode de gestion, quand il s’agit du traitement des divers problèmes auxquels sont exposés les citoyens contribuables.

En effet, B.A, un citoyen né en 1960 à Ain El Berd, résidant à Makedra, au niveau du quartier Maarouf Maazouz, occupe depuis 12 ans une habitation au niveau d’une ancienne école, située juste en face du siège de l’APC, sur la base d’un PV signé par le PAPC. Et c’est le même maire qui l’avait aidé pour opérer les aménagements nécessaires en offrant tous les moyens matériels et les matériaux de construction. Une habitation que l’intéressé occupait sereinement depuis  2006 jusqu’en 2012, coïncidant avec les élections communales où le citoyen fut soumis à un chantage de la part du maire  lui exigeant de l’aider durant le scrutin, faute de quoi, il sera expulsé de l’habitation.

Une situation qui s’est transformée en affaire personnelle, où le maire menaça l’intéressé de décision de démolition des parties aménagées. Aussi le bras de fer entre les deux prit des formes de règlement de compte. Chantage oblige de la part du maire Makhlouf Mekki, d’obédience FLN. Entre temps, une vingtaine d’autres citoyens eux aussi ont bâti des habitations non conformes et sont en infraction de la loi régissant le domaine. Eux, n’ont jamais été dérangés !

À ce jour, le branle de combat, opposant B.A. au PAPC a pris des proportions au point où le citoyen en question, risque de voir l’habitation qu’il occupe démolie par les engins communaux. C’est donc le sort d’une famille composée de 6 membres, qui risque d’être jetée à la rue, un sort résultant de l’humeur d’un maire. À rappeler que le PAPC n’est autre que le cousin germain du même citoyen menacé, de démolition et d’expulsion ! Ainsi, M. B.A lance un appel à toutes les autorités concernées, et à leur tête M. le Wali pour solutionner ce problème, qui s’envenime de jour en jour.