Les déchets spéciaux menacent l’environnement et la santé publique

Les services de la direction de l’environnement de sidi bel abbes on sonné à plusieurs reprises l’alarme sur la présence de déchets spéciaux cachés sans possibilités de traitement au niveau de certaines entreprises. Ce genre de déchets, explique-t-on, est le produit des activités industrielles répondues sur le sol de la wilaya, notamment la zone industrielle.

Une importante quantité de boue noirâtre est produit par la station d’épuration des eaux de l’entreprise ENIE dans la zone industrielle, où, les rumeurs circulent sur la présence de pathologies cancéreuses, mettant en évidence de nombreux employés décédés par le cancer juste après leur mise en retraite. Une autre quantité, estimée à 72 tonnes de résidus est celles de l’entreprise SONACOM, produit des opérations d’épuration des eaux usées avec du cyanure : un poison particulièrement efficace pour donner la mort en moins d’une minute à seulement une très faible quantité présente dans les fruits ou quelconques autres aliments.

Le constat des services de la direction de l’environnement avance aussi la présence de 50 transformateurs électriques contenant des huiles très polluantes, en pannes au niveau de certaines entreprises à travers la wilaya, contenant plusieurs quantités d’huiles pas très dégradables. Les scientifiques estiment que d’éventuelles fuites peuvent donc entraîner des dégâts considérables sur l’environnement en général et constituent un véritable danger à la santé publique en polluant particulièrement la nappe phréatique

Les déchets phytosanitaires sont aussi dans liste, et dont le délai est terminé, en plus des pesticides pour lutter contre les criquets, stockés au niveau des CCLS : SBA, Mostefa Ben Brahim, Tabia et Mezaourou, ainsi que d’autres déchets de quantités surpassées de fer, d’aluminium et de plastique…la commission de l’APW n’a pas manqué d’adresser des recommandation lors de sa 2éme session ordinaire ce mercredi 03 juillet 2019 pour le traitement immédiat de ces produits dangereux pour le besoins de l’environnement et la santé publique.

Djillali Toumi