L’association DJBEL EL MOKSSI expose à la coupole

Le centre d’information et d’orientation touristique, plus répondu sous le nom ‘’coupole’’, vit depuis ce jour 15 septembre, et durant une semaine, sous le délice des produit de la stupéfiante demoiselle à talents aiguilles. L’abeille a réussi depuis le temps à forger son charme sur l’être à travers ses produits d’une grande nécessité curative et commerciale.

Un regroupement organisé en est une preuve. Il est le 3é de son genre dans la wilaya, organisé par l’association locale des apiculteurs de ‘DJBEL EL MOKSSI’ en association avec la direction des services agricoles et la chambre de commerce de sidi bel abbes. L’enceinte de la coupole exposait toute sorte de miel dans ces étales qui se définissait de ses couleurs. Le milieu de vie est source de son identité énergétique qui lui attribue enfin ses propriétés curatives et lui confère sa valeur commerciale.

L’association présidée par Mr KECHAR KOUIDER compte 500 apiculteurs dont seulement 120 adhérents. La production a multiplié en 2013 (420 q) par rapport à l’année 2012 (200 q), pour remonté de nouveau en 2014 à atteindre une production quantitative (320 q) et qualitative, vu que les apiculteurs ont tous suivi des formations sur cette spécialité et se trouvent contraint d’évoluer selon l’exigence de la concurrence. Il est a enregistré qu’une production aussi importante n’est pas recensé, certains apiculteurs exercent la profession dans l’anonymat.

L’apiculture à sidi bel abbés prend des dimensions d’une réelle technicité. Presque tous les produits de l’abeille sont dans l’étalage et en commerce : d’abord le miel sous toutes ses qualités, le pollen, la cire, en passant par l’élevage des reines et des males. C’est devenu tout bonnement une pratique qui fait drainer des foules, embauche une main-d’œuvre considérable et collabore dans l’économie du pays.

Mr KOURAT KOUIDER, un apiculteur qui opte beaucoup plus pour la transhumance de son rucher, nous apprend que les abeilles « je les gâte comme je gâte mes propres enfants » pour ajouter « il faut être mordu de cette passion pour bien comprendre mes sentiments ». DERKAOUI et RAMDOUN ont de leur coté soulevé le problème de l’insécurité, les voleur de miel n’hésitent pas à saboter la ruche et tuer toutes les abeilles en les aspergeant de FLY-TOX. S’ajoute à cela les retombées de l’utilisation des insecticides par les agriculteurs, comme c’était le cas, cette saison, à la région de TABIA.

Djillali T