Qui aurait imaginé OUED MEKERRA en parc à thèmes ?

Fini les odeurs nauséabondes, l’insécurité physique et sanitaire.  Fini les soucis de voir les dégradations progressives du poumon de la ville. Fini le cauchemar de l’indifférence envers cette beauté faunique qui proposait jadis un sublime paysage de détente. Fini de voir encore ces agressions envers une nature qui vie, donne la vie et l’envie. Du moins ce que venait de lancer le directeur de l’hydrolipidique devant la société civile, et confirmer par le premier magistrat de la ville lui-même dans son intervention qui a suivi lors de sa rencontre avec la société civile.

Il suffit d’apprendre que la ville de sidi bel abbés s’identifie par cette rivière ‘’OUED MEKERRA’’. Cet amour n’est pas venus d’un néant, sa nature sauvage en plein milieu urbain a forgé une identité dans la mémoire collective. les riverains buvait et s’abreuvaient de son eau qui était aussi blanche que les poissons apparaissaient des profondeurs proposant de belles parades processives. Son milieu abondait de vie, Il abritait des lapins, des perdrix, des poules d’eau, des chats sauvages et toutes autres sortes d’oiseaux. Le poisson abondait dans ses profondeurs à proposait de beaux instants de détentes à la pèche. C’était en bref une Amazonie belabesienne. Le flux de toutes sortes d’arbres et la densité de la végétation lui prévalait de rivaliser la mer avec une dimension autre. C’était un endroit de vie, le poisson pour manger et de l’eau claire et limpide pour boire et nager. Une réelle nature vierge qui faisait drainer des adeptes de tous les coins et recoins.

Son état actuel délabré, agressé qui a malheureusement trop durée cause de réel chagrin eu égard à sa splendeur d’antan. Il fait vraiment déchirer le cœur. Imaginons un corps son poumon de quoi respiré l’air qui donne la vie. On manque d’abords d’air, on étouffe puis c’est la panique. Atroce rien que d’y penser non !

Lors du rassemblement wali/société civile ce jeudi passé, cette grande et importante nouvelle a été annoncée par le directeur de l’hydraulique de sidi bel abbés comme une bouffée d’oxygène. Désormais, dans 5 mois les rejets ne seront qu’un vulgaire passé. Les travaux sont déjà entamés. 54 rejets qui constituent 25 pc de la quantité de l’eau de ‘OUED MEKERRA’ vont être définitivement éradiqués. Des stations d’épurations seront installées sur des points sensibles tout le long de la rivière ainsi qu’un système de sécurisation contre les crues.

Et ce n’est pas fini, du gazon sur les rives et des aires de jeux  pour enfants et adultes. « La rivière sera un lieu de détente magistral et les logements avoisinantes regagneront leur vraies valeurs » fait apprendre le wali.

Oued Mekerra s’étend de la commune de Rjem demouche à l’extrême sud de la wilaya jusqu’à la commune de Sidi Hamadouche. Il éventre tout cet espace qui dépasse les 100 KM forgeant sont sentier au beau milieu ou en frôlant de prés chaque commune depuis son cime en passant par la ville jusqu’à sidi hamadouche en direction d’Oran. « Sa présence est imposée, alors il faut en faire un cadre de loisir et vivre avec » conclut le directeur de l’hydraulique. Le projet est attribué à une entreprise coréenne expérimentée dans le domaine, la même qui a déjà travaillé OUED EL HARRACH.

Djillali Toumi