La prédation d’un paria alouvi

Il était une fois un loup,
Ayant passé fastidieusement la période d’été.
Cependant la phase d’automne s’annonce,
Et la fin des vendanges se prononce.
La fête de l’humanité se prépare.
Pour lui, la tristesse paremente son visage.
Rien à récolter, mais sentant sa faim prochaine.
Décide de faire ménage à ses méninges.
Pour apaiser les douleurs avenirs de son être.
La forêt, pendant cet intervalle est en disette.
La cité humaine avec sa fanfare, écuries, étables, basses cours, volières, oiselières et même les restes dans la poubelle sont bien bondés.
Stratégie oblige, et la ruse doit être de mise.
Pour que le ventre soit mieux empli au moindre dégât.
Cris, coup de pieds, un traquenard ou autres trucs, causant de fâcheuses maladresses.
La prédation doit être sure, garantie et bien grasse, pour bien s’hiberner dans l’indolence.
Le coup de chasse se fera au crépuscule.
Moment propice, la plèbe hiverne sans suspicion.
Du haut de la colline le loup contemple cette, magnificence en bombance,
Traçant chemin sans embuche et misant sur une proie qui offrira un long repos pour sa panse.
Et voila à l’entrée de la cité de ripaille.
Un cri de môme ;
Voila le loup !oh ! Le loup !attention le loup !
Suivit d’une chironomie enfantine,
Qui fait ranimer toute la cité humaine.
Par des piailleries le loup ! Voila le loup ! Il est la le loup !il est passé par la…..
Tout ce petit peuple connait mon patronyme.
Ça doit être une révérence proverbiale, ou bien je suis un éminent.
Désopilant, je ne connais personne de ces sobriquets humains qui me qualifient.
Cette risée affermie bien ma méfiance pour demeurer un paria alouvis
Il ne me reste que de plier ma queue entre mes jambes et prendre la fuite sans se retourner et dire adieu à cette richesse que l’être humain égoïste me prive de cette fête de l’humanité.
BENALLAL MOHAMED