AIN CHAFIA DANS LA COMMUNE DE TEGHALIMET Une localité dans l’oubli Par K.Benkhelouf

AIN CHAFIA DANS LA COMMUNE DE TEGHALIMET

Une localité dans l’oubli

Par K.Benkhelouf

Il nous a été permis, en 2015, lors de l’un de nos reportages, de dénoncer le cas flagrant de cette localité d’Ain Chafia, sise à 10 km à l’Est de Téghalimet et 40 km au Sud-Est du chef-lieu de wilaya. Une agglomération où tout signe de développement est totalement absent et ou le cadre de vie des habitants,  qui  ont longtemps souffert des affres du terrorisme, fait partie des rêves inaccessibles, comme si les responsable de la commune dont ils dépendent, en font leur dernier soucis. Aucun  intérêt ou soutient, pour les aider à se relever, ne leur est affiché. Une  indifférence scandaleuse plane dans ces lieux,  ou les pauvres  gens continuent de vivre dans des conditions déplorables, qui rappellent  les localités abandonnées du far-west.  Cet hameau de  la commune de Téghalimet, demeure  sérieusement enclavé, laissant supposer, que tous les autres qui  existent dans cette commune, sont livrés au même état, démontrant le peux  d’intérêts des élus, pour leur localités enclavées, pour  utiliser les budgets qui leur seraient destinés, au grand festins populiste, de la commune mère. Aucun projet n’a été réalisé pour rompre l’isolement de la population, qui vit dans des conditions précaires, voire lamentables. En effet, cette agglomération à vocation agro-pastoral, accuse un retard inimaginable, en matière de développement local par rapport  à d’autres lieux enclavé des autres communes qui se respectent. L’absence d’investissements réels, dans le secteur agricole, est préoccupant, en dépit du fait que la région a une vocation agro-pastorale. Les habitants, endurent moult problèmes liés notamment à l’absence d’une couverture médicale, car la  supposée infrastructures sanitaire,  existante  est loin de répondre aux besoins des citoyens, en raison de sa fermeture depuis plus de 20 ans au même titre que l’annexe de la mairie. L’alimentation en eau potable reste en deçà des besoins. L’absence de gaz naturel, est un calvaire, les habitants sont dépendant de la bonbonne de gaz  et de son approvisionnement en raison de la distance et du  transport qui manque  affreusement, livrant les  habitants aux clandestins. L’école est très souvent fermée aux enfants, compte tenue de  l’absence des enseignants. D’autre part, le manque d’infrastructures pour les jeunes, freine l’épanouissement de la jeunesse locale qui, faute de moyens, pour colmater l’oisiveté qui la menace fuit la localité pour flâner à longueur de journée en ville au risque de ne plus revenir. Quand à l’infrastructure routière, outre que celle qui est lamentable à l’intérieur, un tronçon de près de 02 km du CW 62 menant à Aïn Chafia, demeure depuis de longues années très défectueux, décourageant les usagers de la circulation, agriculteurs et autres d’utilité dont à besoin  la localité tel que les commerçants. Outre l’absence de plusieurs commodités indispensables, la localité  devenue par la force de l’abandon, « un village fantôme », qui  ne progresse pas d’un centimètre. Avec les élus actuel, aucun projet  inhérent au développement de leur localité tel que celui des aménagements et de l’assainissement, ne sembleapparaître. « Nous n’arrivons pas à comprendre pourquoi notre localité enregistre, depuis des années, un déficit en matière de développement et d’amélioration de notre cadre de vie, malgré les changements des APC, notre localité demeure la même » nous dira un citoyen, qui aurait aimé en dire plus long. Pendant que les habitants visiblement mécontents d’Aïn Chafia, cherchait à s’agripper pour transmettre à qui de droit les difficultés qu’ils endurent, Téghalimet, pour cacher ses nombreuses lacunes, festoyait avec l’organisation d’une course cycliste initiée par une association locale.  En dépit de toutes les recommandations du président de la République quant à l’assistance efficiente des zones enclavées et des agriculteurs, fidèles à la terre, Aïn Chafia accuse beaucoup d’indifférences dans tous les secteur. C’est pourquoi, un vibrant appel est adressé au wali, M. Abdelhafid Saci, qui risque de ne jamais entendre parler d’Ain Chafia et de ses problèmes.