Les passagers  d’air Algérie  ayant réservé leur billet pour le vol -Marseille / Oran- du lundi 17 novembre 2013 ont été bloqués à l’aéroport de Marseille pendant plus de huit heures.

Le vol AH 1069 supposé décollé de Marseille à 16h 15 pour arriver à Oran vers 18h05 n’a finalement pris le départ qu’à minuit (zéro heures) pour arriver à Es Senia vers 02h 15; soit le lendemain 18 novembre 2013.

Un retard de huit heures inexpliqué vivement déploré par un couple de personnes âgées qui s’est confié juste après le débarquement à la sortie de l’aéroport d’es-Senia à leur fils qui les attendait avec grande impatience.  L’on a appris que ce couple s’est  pointé à l’aéroport de Marseille deux heures avant l’heure prévue (16h 15) pour les formalités d’embarquement et éviter des imprévues. Pendant que d’autres sont venu même avant.

La longue attente dans un aéroport internationale aurait été un véritable fiasco. Elle  aurait sans aucun doute exhibé à travers nos concitoyens assis devant des étrangers pendant de longues heures une affreuse image d’une entreprise de renommé comme celle de la compagnie aérienne ‘’ air Algérie’’.

L’on pourrait admettre et supporter un retard intra-muros de cette dimension et même plus, prétextant le refuge résignant ‘’ ellah ghaleb’’. Il serait plutôt imbécile d’y croire au contraire là ou le retard n’a aucune notion.  A l’étranger, là ou l’on est censé être le timbre exemplaire d’une société complète, crime serait de tolérer un retard minime encore plus, faire souffrir ses citoyens à attendre presque une demi journée.

Les carences des services publics prennent une expansion affreuse devant l’impunité et l’absence de mesures concrètes des pouvoirs. L’indifférence de certains responsables serait un obstacle réel à la conciliation entre le citoyen et l’administration préconisée dans le grand projet ministériel de promouvoir l’accueil du client et le citoyen en général.

Djillali Toumi