AMEL CHAOUTI EN LICE POUR LE PRIX “ÉCRITURES ET SPIRITUALITÉS 2015” POUR “LES ALGÉRIENNES DU CHÂTEAU D’AMBOISE – LA SUITE DE L’EMIR ABD EL-KADER” – éditions La Cheminante

« LES ALGÉRIENNES DU CHÂTEAU D’AMBOISE – LA SUITE DE L’ÉMIR ABD EL-KADER »

RETENU POUR CONCOURIR AU PRIX DES ÉCRIVAINS CROYANTS 2015 QUI PORTERA L’AN PROCHAIN LE NOM

« ÉCRITURES ET SPIRITUALITÉS ». 

Ce prix vient, chaque année, récompenser un ouvrage qui partage le souci du dialogue entre les religions et les cultures monothéistes. Il a été décernée, par le passé, à des auteurs tels que Émmanuel Levinas, Sylvie Germain, Michel del Castillo, Andrée Chédid…

Le jury  a établi pour 2015 la sélection suivante :

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Dans la catégorie Essais

 Marion Muller-Colard : L’Autre Dieu. La Plainte, la Menace et la Grâce. Labor et Fides
Jean-François Colosimo : Les hommes en trop, la malédiction des chrétiens d’Orient. Fayard
Valère Novarina : Observez les logaèdres. POL
Amel Chaouati : Les Algériennes du château d’Amboise. La Cheminante
Pauline Bebe : A la lumière de ton visage. Actes Sud
Matthieu Rougé. L’Eglise n’a pas dit son dernier mot. Robert Laffont

http://www.lacheminante.fr/amel-chaouti-en-lice-pour-le-prix-ecritures-et-spiritualtes-2015-pour-les-algeriennes-du-chateau-damboise/

Les Algériennes du château d’Amboise

Amel Chaouati

Présidente du cercle Assia Djebar
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Lieu : 64 Ciboure
Éditeur : La Cheminante
Année : 2013
ISBN : 978-2-917598-78-8
Pages : 150 p.
Type : Récit
Collection, autres éditions : ,
Notations :

Amel Chaouati révèle dans ce livre la villégiature carcérale incroyable des femmes de la smala d’Abd el-Kader. Lors de la reddition forcée de l’émir, le cheminement réel de l’ensemble de sa famille fut un triple enfermement : à Toulon, Pau et au château d’Amboise où la smala passe cinq ans, de vie et de mort, de joie et de pleurs… Amel redonne vie ici aux femmes de cette aventure, en même temps qu’elle narre, en parallèle et en écho, les rencontres faites avec des Algériennes et les pied-noires fascinées par le contenu de ses recherches historiques.
Une manière d’entraîner avec elle une smala de femmes en quête de liberté
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Présentation par Amel Chaouati du livre « Les Algériennes au château d’Amboise ».  (Editions La Cheminante)

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  Une histoire dont on nous parle pour la première fois : celle des femmes de la suite d’Abd el Kader, restées en captivité avec lui en France pendant 4 ans, lorsqu’en décembre 1847, après quinze années de combat, l’émir se rendit aux autorités françaises et, en violation des promesses qui lui avaient été faites, fut transféré en France et emprisonné avec sa nombreuse suite (femmes, enfants et serviteurs) à Toulon, puis à Pau, et enfin à Amboise, d’où il sera libéré par Napoléon III en 1852.
C’est donc l’histoire de ces femmes contraintes d’accompagner Abd el Kader dans son exil, de leurs souffrances, de leurs morts, femmes et enfants longtemps restés anonymes, enterrés dans le parc d’Ambroise qui est racontée grâce à la documentation que l’auteure a réussi à amasser..
En refaisant tout le périple d’Abd el-Kader et de sa suite, l’auteure, algérienne elle aussi (Amel Chaouati est née à Alger en 1971) prend le risque de déranger bon nombre de Français et d’Algériens, en raison de l’occultation, dans les deux pays, d’une partie de la vérité concernant cet épisode de la vie de l’émir.
D’une part parce que les Français ont menti en présentant cette captivité comme une simple « assignation à résidence », et d’autre part parce qu’ils ont trahi leur promesse à l’Emir lors de sa reddition, de le laisser aller dans un pays musulman de son choix.
D’autre part parce que les Algériens, laissant penser qu’ Abd el-Kader était monogame, ont passé sous silence le calvaire de ces femmes, qui ont souffert plus que quiconque de la captivité. Et, affirme-t-elle, il n’y a pas de vraie transmission de l’histoire si celle des femmes reste occultée.