APC de Sidi Bel-Abbès : Une plénière, un mea culpa et un BP «incohérent »

Voilà résumé en trois mots la mandature de la présente assemblée qui a été l’une des plus tumultueuses, incohérentes et surtout abracadabrantes assemblée communale de toute l’histoire communale de la ville de Sidi Bel-Abbès.

Oui! Un BP « inconsistant» ou bien nécessitant « quelques retouches » selon leur propre dire, et il n’a pas été remis à la presse ni le jour de la plénière ni au lendemain par le SG depuis son bureau si ce n’est la bonne volonté de M Bahi Mahi, l’un des rares élus qui mettait mal à l’aise les initiateurs de ce BP et bousculait à chaque fois l’assistance en raison de chiffres erronées ou inexpliqués qu’il décèle dans ses lectures, d’ailleurs et ce sujet, il animera une conférence de presse ce samedi 30 octobre à 10h, ça se sera une sorte de mise au point vis à vis des administrés mais elle sera riche en information sur cette mandature qui se termine en queue de poisson. Il expliquera aussi pourquoi la ville et ses habitants ont souffert tant sur le plan gestion de la ville que son développement pendant cette mandature.

En réalité, le débat qui a prévalu entre la trentaine d’élus présents sur les 43 à cette plénière du 27 octobre, probablement la dernière de ce mandat, a été l’occasion pour plusieurs d’entre-eux d’exprimer leur mea culpa et/ou leur impuissance face aux difficultés de gestion de la ville cependant il a été surtout expéditif s’agissant de rubriques ou projets autofinancés dans ce Budget primaire pour l’année 2022, laissant une porte grande ouverte à la prochaine Assemblée d’y apporter des corrections ou tout reprendre tout à zéro.

Ainsi, il fut aussi question dans cette plénière de débatte l’enveloppe prévisionnelle dégagée pour Nadhifcom , une entreprise devenue une épine dorsale et fait peur à l’APC à chaque fois que le sujet de son financement est mis sur la table, son budget principal est puisé des caisses du trésor et suscite mécontentement et regret à la fois des élus car le budget alloué à cette entreprise, calculé sur une base de poids de déchets ramassé par foyer, se répète chaque année et entraîne à chaque fois un dysfonctionnement de cette entreprise allant jusqu’à la paralysie du ramassage des ordures ménagères de la ville découlant d’une grève des éboueurs toujours mal payés, semble-t-il.

Il faut rappeler que cette entreprise (nadhifcom) étant la principale prestataire du ramassage d’ordures ménagères est supposée être indépendante et autonome mais puise son budget de fonctionnement principalement des ressources de la commune . Et toute la problématique de son dysfonctionnement réside apparemment dans un défaut d’appréciation et surtout d’évaluation de la quantité de déchets ménagères prélevés pour chaque foyer Bel-abbésien, car à chaque fois et généralement à moins de 3 mois de l’exercice annuelle, elle se retrouve en défaut de paiement de ses salariés ce qui entraîne une grogne généralisée. Nous y reviendrons avec plus de détails.