«BLANCHE ALGÉRIE»EN THÉORIE « NOIRE ALGÉRIE » EN PRATIQUE

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »A. Einstein
Benisaf pouvait, peut et pourrait avec ses propres moyens d’hier et d’aujourd’hui se positionner, s’ambitionner et se passionner sur plusieurs dimensions puisqu’ elle représente en elle-même des diversités tant économiques, écologiques et culturelles contenues dans la ville. Benisaf est une ville côtière qui unie géographiquement l’eau salée de la méditerranée, celle de la mer bleue avec du solide teinté en vert amazonien, c’est une ville balnéaire ,une ville de fer, une ville de pêche, une ville de tourisme, une ville du Basket et enfin chose qui se ne dit pas et ne devrait pas se faire , c’est une ville devenue sale par la bassesse et la démission sinon la défaillance de ses occupants et surtout ses responsables locaux qui salissent et qui refusent de nettoyer et de reconnaitre la ville en tant que gisement de richesse.
Actuellement, Benisaf vit dans des crises multidimensionnelles, la crise environnementale est la plus affutée. Par une prolifération généralisée de déchets urbains et même industriels sur les parages de la ville suivie d’une détérioration du cadre de vie chagrinante et même pitoyable, une morbidité de son patrimoine, un dépérissement de ses vestiges historiques. La pollution est au rouge avec le cracha de la poussière dégagée par la cimenterie, que l’on désire encore agrandir pour mieux nous asphyxier. Des actions lentes ne sont pas prises en considération alors comment veut- on parler d’actions d’urgence rapide.
« Un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu’il a été créé » A. Einstein
Une nouvelle « petite politique » mise en place par les pouvoirs publics visant à inciter les gens et non les citoyens à adhérer à des actions de bien faisances moyennant une gratification pour le respect du bien « propre » , l’entretien du milieu d’une part , et lutter contre le chômage local d’autre part pour que le cadre contextuel soit harmonieux , ordonné et propre dans ses dimensions urbanistiques, environnementales et sociales pour aller le plus loin possible et effacer tout ce qui est exécrable, fâcheux, impropre, préjudiciable, invivable, incorrect, affreux, agressif, caustique, corrompu, critiquable, déplorable, désagréable, et enfin vilain .
« Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres »A. Einstein

Ces différents qualificatifs parementés dans le quotidien par des verbes conjugués en action dans la forme négative pour cultiver le mal. Ce mal quotidien combiné malheureusement avec l’économie pour générer par des dispositifs créateurs d’emplois supplémentaires afin que la croissance économique vive dans un cadre de vies excellentes ou la propreté redessine une nouvelle moralité apaisante dans un nouveau cadre de vie sain. Pour ces responsables locaux, ils leurs manquent la logique de la pensée et la dialectique de l’action positive.
« L a théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne…et personne ne sait pourquoi !A. Einstein

Ce qui est conçu dans la haute sphère décisionnelle est acceptable, ce qui est décidé au niveau moyen est circonspect ou précautionneux et ce qui est fait dans le terrain au niveau local est autrement de ce qui a été conçu et décidé avec un seul dénominateur commun, l’argent coule toujours et très souvent sans contrepartie et dont la régulation, l’évaluation et la surveillance sont quasi absentes, malgré la teneur des clauses du code des marchés, celui qui surveille l’argent contrôle forcement les hommes.
Devant cet état de fait, les collectivités locales ont pris en charge ce cadre de l’opération « Blanche Algérie » gérée par l’Agence de développement social (ADS) que l’APC et la commune de Benisaf appellent ou nomment « l’Algérie blanche », alors qu’en réalité elle ne l’est pas …… ?
L’action de « Blanche Algérie » consiste à mettre en œuvre tout un dispositif d’insertion socioprofessionnelle facilitant la création de micros entreprises dans le but de fournir des prestations permettant la préservation et la prévention d’un environnement géographique et social sain et propre et d’autres part résorber le chômage au niveau des quartiers d’une commune donnée . La destination de « Blanche Algérie » se fait prioritairement et principalement au profit de chômeurs pour le bien de la cité. L’impact demeure d’un part l’amélioration du cadre de vie du citoyen et d’autre part la lutte contre le chômage, tout en offrant des opportunités d’intégration des jeunes chômeurs, par le biais de la création de leur propres micro- entreprises, ou leur permettre d’exercer un travail rémunéré au SNMG , la finalité consiste aussi à restaurer la moralisation de la valeur travail dans sa norme universelle , sociétale et réglementaire.
Un dispositif piloté par l’administration communale
Le dispositif se conjugue par un comité de pilotage communal, il est institué par la réglementation qui méconnu par la majorité des élus locaux et même par l’administration locale. Ce Comité est en principe (réglementairement) installé dans chaque commune par le Président d’APC, et se composé de :
*deux élus locaux.
*Un représentant du bureau communal de l’action sociale
*Le gestionnaire du filet social.
*trois représentants de quartier ou d’association
Ce comité inexistant dans le fait, est chargé par principe réglementaire de :
*élaborer la fiche technique spécifique du projet (De définir le périmètre géographique et environnemental) d’intervention.
* proposer les dossiers de candidatures et la transmettre au Comité de Pilotage de Wilaya pour étude et validation.
C’est trop beau de voir un tel processus sur papier en tant que la règle de l’art et de droit de « Blanche Algérie » ; mais la réalité est tout autre, le droit n’existe pas sinon il est piétiné, ignoré ou je ne sais pour devenir enfin de compte « Algérie blanche » ….Que la tutelle ne suit, n’évalue et ne surveille pas les choses comme ils se doivent car l’écart manquant de ce qui est contenu dans la règle de droit et ce qui est pratiqué dans le vif du terrain est cataclysmique mais personne ne dit mot et l’argent coule en dehors du service qui devrait être en principe effectuer. Ce comité n’existe pas !donc pas d’évaluation !ni de contrôle pour amélioration et efficacité est ailleurs dans la rente !
Les artisans, entrepreneurs, ou micros-entreprises sont, suite à l’entérinement de leurs dossiers administratifs, affectés pour intervenir au niveau des quartiers de la commune pour l’entretien, l’assainissement (curage débouchage réparation, désinfection…), l’entretien des espaces verts, ainsi que les places publiques du quartier ou de la ville, le nettoyage des rues.
Il est aussi signifié de procéder au tri et à l’acheminement des déchets ménagers. Ces différentes opérations sont contenues dans le cahier des charges du maitre de l’ouvrage.
La culture est ailleurs mais l’argent est dans la poche
Ces actions quotidiennes et continuelles et en rapport avec les habitants du quartier , de l’iman du quartier, des sages du quartier, des enfants du quartier , enfin des habitants du quartier encouragent ,favorisent, suscitent et incitent à la fois de nouvelles et bonnes habitudes ; pour une nouvelle culture environnementale dans chacun des quartiers composant la commune ou bien la ville, mais en vain personne de ces acteurs sociaux cités ne sont au courant de ce phénomène ou procédé géré par la petite maffia de la commune .
Le prix du projet « Blanche Algérie » affecté à un tâcheron (artisan-micro-entreprise-entrepreneur) est fixé conventionnellement en HT à : 726.300,00DA pendant une période de 03 mois renouvelable quatre fois, tout en employant sept ouvriers en principe des chômeurs pour assurer cette mission ou tache contenue dans le cahier des charge.
Ces 07 ouvriers percevront le « SNMG » soit 18.000DA/mois. Ils devront être en principe issus du même quartier .Les moyens (fournitures et outillages tenues de travail…) devront être prises en charge en commun par la commune et le ministère de la solidarité nationale.
En pratique, les travailleurs sur le terrain sont rémunérés en deca du « SNMG » et la plupart ne sont pas assurés auprès de la « CNAS », ceux qui figurent dans les états de situations pour la facturation n’ont jamais travaillés, les dossiers de certains soit disant travailleurs figurant dans les états comptables sont puisés des dossiers du service social communal cas recensé à la commune de Benisaf.

En 2005 fut créée le dispositif « Blanche Algérie »
L’objectif recherché par cette opération qui a été lancé en 2005 est bien sur la création d’emploi destinée aux jeunes chômeurs de 18 à 40 ans qui n’ont aucune situation. C’est une forme noble pour l’insertion de chômeurs et surtout des nécessiteux( théorie Keynésienne), c’est aussi la création de micros entreprises spécialisées dans l’environnement dont notre quotidien qui a tant besoin pour vivre dans un cadre de vie sain, propre à la croissance tant touristique , environnementale et surtout économique.
L’aveu de la Ministre de la solidarité, qui avait avancé lors de la session du printemps de l’APN que pour la seule année de 2015(source quotidiens nationaux), il y avait 5.999 micros entreprises de « Blanche Algérie » soit une création de 47.992 postes de travail. En 2016, 3042 micros entreprises créés avec une création de 24.336 postes de travail pour un cout de 10,5 milliards de DA.
Le bilan devrait être fait depuis 2005 pour bien montrer l’insuccès, le ratage, la faillite et la déconfiture totale de ce programme non maturé.
La richesse se crée par la valeur ajoutée positive, le dénuement par la valeur ajoutée négative !
Par ailleurs, un autre raisonnement global et par récurrence, nous conduit à dire :
Sachant par hypothèse que dans chaque commune par supposition, l’état consacre :
10 « Blanche Algérie (B.A)»- soit 1541 communes d’Algérie*10 B.A = 15.410 B.A.
Chaque B.A emploi 07 ouvriers soit : 07*15.410 B.A=107.870 postes d’emploi
Pour un cout de 15.410*3.399.084DA/an = 52.379.884.440DA/an
Le cout avancé depuis 2005 à 2015=520.379.884.440DA abstraction faite de l’opération ou programme «TUP-HIMO ». D’autres dispositifs d’emploi ont été mis en application PID, CID, Daip, Dais, Ansej et Angem le résultat en terme de créations de valeurs ajoutés de préservations de l’environnement reste mitigé selon la presse (source), cette façon de voir et calculer ce cout n’est qu’une allusion pour estimer un cout inflationniste dont la valeur ajoutée du service est en deçà sinon négative.
La médiocrité et le laxisme comme critères de gestion
En effet l’ administration en tant que maitre de l’ouvrage (DAS,) octroie au maitre de l’œuvre (P/APC) qui gère injustement ce dispositif que le cocontractant( tâcheron) devrait en principe et ce conformément au cahier des charges insérer les jeunes demandeurs d’emploi pour une prestation contenu dans son contrat, les artisans en profitent conjointement avec le maitre de l’œuvre d’un partage de la manne conventionnelle sans fournir de prestations convenues et c’est l’Etat qui prend en charge les rémunérations pour des recrutements ouvriers fictifs c’est-à-dire signalés dans les situations mais c’est le tâcheron qui détourne la cagnotte destiné aux ouvriers figurant dans les situations mais n’ont fournit aucun travail, car le P/APC appose sa signature du service fait en complicité avec le responsable du service technique qui devrait avoir en principe un programme préétablit pour tout suivi. L’absence de programme établit, non respect des articles contenus dans la fiche technique du cahier des charges font que le paiement se fait dans son intégralité conformément aux clauses de la fiche technique du cahier des charges, et le résultat du service reste en deca par un manquement flagrant.
La fraude à ciel ouvert
Cette situation se pratique réellement et frauduleusement de la façon décrite au niveau de la commune de Beni saf ou dans la liste d’émargement des ouvriers bénéficiaires figure des personnes fictives qui en principe devront percevoir leur gratification de 18.000DA ( art.07 du Cahier des charges), la situation des travaux n’est pas conforme à la réalité, alors que l’attachement n’est que la photo copie de la dite situation des travaux mesurés au mètre carré prés. Les opérations citées dans la fiche technique du cahier des charges à savoir le plasticage-le chaulage des arbres-le curage des avaloires et l’entretient des espaces vert et des aires de jeu ne sont pas effectuées. En plus de « Blanche Algérie » soit pus d’une vingtaine d’ouvriers, le P/APC procède à la concession pour le nettoyage des plages une autre dépense inutile approuvée par l’APC et le Chef de la Daïra.
L’administration porte le chapeau de la complicité
Les dires du premier responsable ( P/APC) de Benisaf en plein séance de travail, nous a confirmé que le rapprochement entre travail effectif des ouvriers et la désignation des taches de la fiche technique n’a jamais était fait, le S/G ne sait de quoi se tenir ; les situations étaient signés sans aucun rapprochement (absence de programme, de suivi , de contrôle et d’évaluation) et cela insinue bien des choses dans leurs anormalités, que les salaires des ouvriers ne sont jamais versés à qui de droit. Et si jamais ils font un petit service quand un ministre ou un « grand » responsable fait une bref visite, les ouvriers non déclarés sont payés à la journée en dessous du prix réglementaire.
Le contrôle est une valeur issue de la compétence
L’absence de suivi et du contrôle de la part que se soit de la direction générale de l’ADS ou bien de l’APC pose problème et même de la tutelle, un chef de Daira qui ne conçoit guère ce mal ! . En tout état de cause, ces dysfonctionnements constatés dans le principe de ce mécanisme crée des préjudices en terme pécuniaire, humain et en valeur morale, puisque cet investissement consenti dans ce sens pour la jeunesse désœuvrée s’avère vain et inutile quand tout contrôle n’est pas pris en considération pour une meilleure efficacité et cela fausse même les statistiques de l’état quand au nombre d’emplois fictifs déclarés officiellement.
Le parfait n’existe pas mais au moins….
Il est certain qu’ils existe des contraintes comme partout ailleurs, dans n’importe quelle opération, dans certaines communes, elles recèlent probablement un déficit de « tâcherons » qui se fait sentir grandement .Il existe aussi et surtout cette grande difficulté quant à la constitution d’un chantier de 07 ouvriers conforme aux clauses du cahier des charges, mais avec deux ou trois ouvriers , ce qui est constaté réellement, dans l’équipe restreinte, elle peut éventuellement fonctionner et le paiement se ferait proportionnellement au nombre d’ouvriers et non masquer la réalité avec du faux pour percevoir un trop perçu généralement destiné pour la constitution de pot de vin .
L’absence de contrôle et de suivi des chantiers reste la pierre angulaire. Car si le contrôle se fait normalement le programme procure des avantages appréciables pour la promotion des jeunes chômeurs au statut même de tâcheron mais aussi au niveau du contexte géographique et environnemental du quartier et même sociale s’il est suivi par une communication et information environnementale chose qui manque le plus ; mais elle est faisable si les choses marchent avec les idées et non avec l’argent.
Nouvelle disposition pratique
Par ailleurs , au niveau de la commune de Benisaf , il a été mis en place une nouvelle organisation pour faire impliquer plus les délégués communaux ou chaque délégué est tenu de prendre en charge un quartier distinct, tout en agissant en qualité de premier responsable du quartier( article 134-135 du code communal) et ce dans tous les domaines ayant un rapport avec le cadre de vie des citoyens du quartier (environnement –social-économique-culturel-sportif…) et en particulier la gestion direct de la « Blanche Algérie » pour l’ entretien des espaces verts, du nettoyage ,du chaulage et autres faisabilités utiles au quartier de façon à ce que les clauses du cahier des charges et les articles de la fiche technique soient conforment dans ses applications, dans la pratique et dans sa faisabilité conformément au PV de réunion des délégués et des artisans de « Blanche Algérie » daté le 12/11/2015.
Une meilleurs traçabilité
Dans le même ordre d’idée, et plus particulièrement le P/APC de Benisaf avec ses vices présidents concernés, surnomment ce dispositif de la façon suivante « Algérie Blanche » .ils le géraient de manière sournoise en dehors des règles, des normes et de l’administration mais aussi de la règle de l’art afin de tirer le maximum de dividende à leur profit avec la connivence des tacherons complices (cousins-épouses-Sahbi-amis…) moyennant un pourcentage- rentier. Certains délégués communaux de Benisaf voulaient l’appellation d’origine c’est-à-dire « Blanche Algérie » conformément à la règle de droit et mentionné dans les textes originaux avec en plus la conformité du cahier des charges et sa « praticabilité » sur le terrain à la virgule prés.

La morale piétinée par les valeurs négatives
Devant cet état de fait, tous les défauts et vices antérieurs sont apparus en face, ils ont été suivis de toutes de tractations pour que la situation reste inchangé, c’est-à-dire vous avez bien compris Monsieur !!
Eh bien non, vous travaillez selon les règles contenues dans le cahier des charges et vous seriez gratifier après service fait selon le nombre d’ouvriers avec un respect totale de la lettre de la direction des activités sociales et la solidarité de la wilaya d’Ain Temouchent N° 2042/2015 datée du 23/11/2015 portant sur les huit heures de travail journalier alors que d’habitude, ils ne faisaient en pratique que moins de 03heures par jour pour ceux qui activaient occasionnellement dans le travail de « Algérie Blanche ».
Enfin , certains délégués communaux ont voulu pour que leur quartier soit moins sale, il demande que « l’ Algérie blanche » redeviennent « Blanche Algérie » conformément à la règle de l’art et sollicite vivement l’ouverture une enquête approfondie pour cette « Algérie blanche » qui a sali bien des quartiers, les idées , les mœurs et la moralité des gens de la ville de Benisaf…..l’APC de Benisaf a toujours refusé de débattre la règle de ce diapositif , la transparence de son mécanisme et la conformité de ces actions !
BENALLAL MOHAMED
élu à l’APC de Benisaf -w46-