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Ce que l’Université algérienne “doit” à son ex Ministre, M. Rachid Harraoubia : Du LMD.

ByLu dans la presse

Mar 18, 2014

M. M. REMAOUN, Enseignant et chercheur  nous a fait parvenir cette contribution que nous nous faisons un plaisir de publier. Le chercheur fait  une introspective d’un pan de gestion de l’université algérienne, le LMD qui a contribué fortement au dénivèlement du niveau par le bas. L’auteur met l’accent sur les conséquences graves qui peuvent générer des décisions politiques.

La Rédaction.

Il est plus que bon, nécessaire de regarder ce qui se fait dans le monde et d’en profiter. Mais combien de pays ont réussi l’exploit de gérer plus mal que le nôtre, la transition du système classique à celui dit ‘LMD’ ? Pour être plus explicite : en existe-t-il ?
1- L’introduction du système LMD sans clôture de celui classique.
On a ouvert les inscriptions dans la nouvelle licence tout en continuant à ouvrir celles dans la licence classique (DES). Autrement-dit, on a offert aux bacheliers, dans la même faculté et la même discipline, le choix entre les deux licences –celle classique  de quatre ans  et celle LMD  de trois ans, et on a continué à le faire pendant plusieurs petites années. Faite à une époque où, partout dans le monde, on commençait déjà, et assez fort, à tenir l’actuel discours de la rigueur budgétaire -et de la compétitivité sur le marché international (ce qui passe, le plus souvent, par la réduction des couts)-, une telle gestion (des deniers publics) ne peut qu’être hautement surprenante. Mais ceci est peu de choses quand on se rappelle que nous sommes dans un pays où on se plaint –et officiellement- d’un grand déficit en encadrement universitaire, manque aussi quantitatif (nombre d’enseignants/ nombre d’étudiants) que qualitatif (proportions des hauts gradés).
Ajoutons que, pour exprimer cette plainte, on s’est contenté –à juste titre- d’observer des pays aussi comparables et aussi voisins que le Maroc et la Tunisie, par exemple -c’est-à-dire, entre autres, des pays pas particulièrement moins sous-développés. Au-delà du corps enseignant, n’oublions pas combien il aurait été profitable de laisser le personnel administratif se concentrer sur ce tout nouveau système –au lieu de le lui imposer comme tache supplémentaire, alors qu’on ne peut point dire qu’il s’en sortait aisément en ne gérant que le traditionnel- et, ce faisant, lui permettre d’en acquérir un minimum de maitrise en un temps raisonnable ; maitrise de ce nouveau système, qui devait remplacer, totalement, l’autre. Le comble, dans toute cette histoire, est que, de tous nos Ministres (de l’enseignement supérieur), M. Harraoubia, sous le pouvoir duquel on a effectué ce passage au LMD, semble bien être celui qui a le plus parlé en termes de ce dit déficit, celui qui l’a le plus posé comme problème central de notre université nationale.
Maintenant, on ne peut pas ne pas se poser la question de savoir pourquoi on a continué à ouvrir les cycles classiques. Était-ce de crainte que le LMD ne réussisse pas ? Était-ce la crainte qu’il ne soit pas aussi performant que le classique ? Remarquons que pour qu’on puisse, demain ou après-demain, invoquer de telles craintes, afin de rendre compte de ce qui s’est fait hier, il aurait fallu, tout d’abord, qu’on ne lance pas le nouveau système un peu partout et en même temps. Or, si dans certains établissements, il y a eu report d’un, deux ou trois ans, la raison en est que des responsables locaux (des doyens) ont souhaité prendre un peu de temps avant de passer à la nouveauté. Et, de surcroit, que ces derniers aient obtenu satisfaction s’explique, au fond, ni plus ni moins que par l’importance (primordiale) que M. l’ex Ministre accordait à la paix sociale, dans son secteur.
En plus du fait que l’expérimentation possède un minimum de règles indiscutables, il faut souligner combien ce système (LMD) -pour lequel nous avons opté quelques petites années après son adoption par la France- date de bien plus loin que 2002 (ou 2003). Ajoutons qu’en ce qui concerne la durée –remarquablement courte- nécessaire à l’obtention du plus haut diplôme universitaire, dans cette nouvelle organisation, il n’y a aucune réelle innovation -dans le monde et, encore moins, dans les pays détenant les plus vieilles traditions universitaires (auxquels il faut, naturellement, ajouter le vieux Nouveau monde). Enfin, comment pouvait-on laisser la porte ouverte à un retour en arrière, ce qu’aurait exigé la pratique de l’expérimentation, alors que, tout en continuant à permettre les inscriptions dans la préparation de diplômes classiques, on a poussé l’encouragement vers le LMD jusqu’à user de moyens aussi peu éthiques que peu responsables ?
N’est-ce pas ainsi qu’on a dit et, plus que laisser dire, encouragé à dire que le nouveau premier cycle allait débarrasser l’accès au second (master) -contrairement à l’ancien, où des masses de diplômés concourraient, chaque année, pour quelques postes en magister- de toute condition autre que lui-même2 (Bac + 3). A croire que, même en accédant au poste de premier patron de notre enseignement supérieur, Monsieur R. Harraoubia n’a pas eu l’occasion de constater –le moins du monde !- combien l’université algérienne s’est mise à distribuer des diplômes beaucoup plus qu’à former des compétences. Ceci est d’autant plus étrange que nous parlons d’un Ministre qui, contrairement à son prédécesseur, M. Amar Tou, venait (professionnellement) de l’enseignement supérieur et, plus encore, avait été Recteur d’université. D’autant plus étrange que le constat dont nous parlons est –tout à la fois!- fait par le commun des mortels (parmi nos compatriotes) et confirmé par des organisations internationales …qui n’ont pas le temps –et, encore moins, d’intérêt à en tirer- de se consacrer au dénigrement de l’Algérie.
2- De la clôture du Magister.
Le plus surprenant, et le plus grave, reste à venir. Alors qu’on a continué à ouvrir, malgré ce passage au LMD, des inscriptions en licence classique (de 4 ans), en DES et en formations d’ingénieurs, on a, subitement, un jour, décidé d’arrêter l’ouverture de magister. On l’a fait alors que des dizaines de milliers d’étudiants, parmi ceux auxquels on avait permis de s’inscrire pour la préparation de ces diplômes de 4 et 5 ans (post-bac), n’avaient pas encore terminé leur cursus (en graduation). On l’a fait –et c’est ici que réside le plus choquant- dans l’objectif d’empêcher des dizaines (si ce n’est des centaines) de milliers de jeunes diplômés de poursuivre leurs études.
Du point de vue de l’intérêt de ces masses de diplômés (classiques), cet objectif était tout aussi injuste que manquant de morale. Du point de vue de l’intérêt de la communauté nationale, ou de celui de l’Etat entendu en tant que telle, la chose n’est rien de moins qu’un crime économique. Relevons, ici, que « rien de moins » ne contient pas « rien de plus ». On a fait payer, par ladite communauté, des formations de Bac + 3, Bac + 4 et Bac + 5, et, au terme de ces dépenses, tout se passe comme si on lui a annoncé que seuls ceux pour lesquels elle a déboursé le moins continueront leurs études et que seuls eux pourront finir Docteurs. Pour nous interdire de croire que M. l’ex Ministre a confondu entre le cout de la formation universitaire et les dépenses –comme celles faites pour le logement, par exemple- exigées par la sphère du ‘Social’, il nous faut penser qu’il est juste d’en déduire que, pour lui, les titulaires du nouveau Bac + 3 sont plus capables –autrement-dit : plus méritants, d’un meilleur niveau- que les titulaires des classiques Bac + 4 et Bac + 5. Mais s’il en est ainsi, et par le plus élémentaire des bons sens, il faudra se poser la question de savoir pourquoi il a fallu débourser pour des formations, en 1° cycle, plus longues que trois ans –après le lancement de ce cycle court et après avoir ‘compris’ (ou décidé) que ce dernier sera si meilleur formateur. Comprenons bien que le débit, pour la communauté nationale et son Trésor, ne se limite pas, ici, à quelques centaines de millions de dinars, et rappelons qu’à ce cout financier s’ajoute ce dont il a été question plus haut, à savoir la regrettable déperdition en termes d’encadrement pédagogique et administratif.
Une chose est, toutefois, certaine : nul, à moins de s’égarer dans le non-sens, ne pourra jamais raconter que cette supériorité du nouveau 1° cycle, par rapport aux classiques, aurait été constatée à postériori, et la raison en est, tout simplement, le manque de durée nécessaire au recul et au minimum de bilan. Ce manque est d’autant plus marquant qu’à l’heure où on a commencé à agir en partant (explicitement ou implicitement) de cette prétendue supériorité –exprimée dans l’accès au master- le pays commençait à peine à avoir ses premiers licenciés LMD. De surcroit, si le cas contraire advenait, la responsabilité des décideurs risquerait de s’en voir alourdie : sauf sérieux travail de casse, il n’est absolument pas normal que du Bac + 4 et du Bac + 5 offrent (dans la même discipline) moins de savoir et d’instruction …que du Bac + 3. Naturellement, si le LMD avait produit un tel miracle, on l’aurait su beaucoup plus tôt …et ailleurs, dans le monde.
Il est bien autre chose de dire, par exemple, que le LMD est plus efficace ; mais, ajoutons, sans attendre, que même cette appréciation –qui est autrement plus mesurée et plus modeste que celle (concrètement faite) par notre ex Ministre, et qui pourrait être intéressante à discuter- est loin d’être universellement partagée. Le plus révoltant, ici, est que la raison universelle –dans ce qu’elle a d’intelligence minimale- se serait attendu, sans nulle hésitation, à ce que les tous premiers diplômés, de tout (nouveau) système d’enseignement, soient beaucoup moins performants que ne devraient l’être leurs successeurs …ceux qui en sortiront, une fois que le nouvel ordre se sera assez bien rodé.
En synthèse, et en faisant totale abstraction de cette raison universelle, une question reste des plus troublantes : Pourquoi a-t-on, alors qu’on les considérait comme formant moins –ce qui est plus malheureux que si c’était seulement ‘beaucoup moins bien’- que le nouveau cycle de trois ans, continué à ouvrir les formations (classiques) de quatre et cinq ans ? Pour y répondre, le plus convenable nous semble être d’espérer qu’un jour, ne serait-ce qu’à l’occasion de la rédaction de ses mémoires, M. Harraoubia –qui, certainement, ne sera jamais obligé d’en rendre compte- sente le besoin de s’en expliquer.
3- Du retour au Magister.
M. le Ministre a décidé de supprimer le magister et a exécuté sa décision. Toutefois, il lui a suffi que les diplômés (et étudiants) du Traditionnel commencent à réagir, à exprimer leur mécontentement, pour qu’il recule et qu’il décide d’en ré-ouvrir à volonté ! Inutile de s’attarder pour dire qu’un tel acte -qui ne pouvait être fait à la gloire de l’Etat- n’est qu’un des nombreux signes indiquant combien, pendant plus de dix ans, l’université algérienne a été dirigée sans la moindre réelle volonté (de bien faire) ni nul plan (sérieux) de développement. Inutile de revenir, non plus, sur le primat de la paix sociale.
Le plus intéressant, ici, est de remarquer que la suppression du magister n’était pas une mauvaise décision –et il aurait été heureux que M. l’ex Ministre s’y tienne. Tout au contraire, après avoir commis la couteuse erreur de laisser l’ancien système cohabiter avec le nouveau, en graduation, le minimum était de ne pas poursuivre sur le même chemin, en post-graduation. Et après avoir essayé de fermer toute porte aux gradués du Classique –ce qui a atteint son comble avec les extrêmes facilités accordées aux premiers licenciés LMD-, le minimum de raison aurait exigé d’ouvrir le master 2 aux classiques, avec –absolument- des conditions d’accès (examen ou concours, sur dossier ou non). Les ingénieurs n’y auraient, fort probablement, vu aucun problème –n’est-ce-pas qu’auparavant ils avaient le magister, pareillement aux licenciés et DES ? On aurait pu aussi, les concernant, réfléchir à un master 2 plus court ou à des conditions d’accès plus souples.
L’Algérie y aurait, entre autres, gagné en faisant l’économie d’avoir à gérer, aujourd’hui, en plus de trois doctorats3 -celui d’Etat et celui qui lui a succédé il y a près de vingt-ans, en plus de celui LMD-, et le master et le magister. Le pays y aurait gagné, aussi, en tant que Trésor public.

Mourad REMAOUN Chercheur

Notes
1- On a fait de même pour le DES et l’ingéniorat.
2- Il suffisait d’avoir le 1° cycle pour mériter l’inscription dans le sd ! Et pour cet accès, les Bac + 3 étaient censés plus méritants que les Bac + 4 et Bac + 5 ! Spécificité algérienne.
3- Et, en cette matière, tous les problèmes que nous savons.

9 thoughts on “Ce que l’Université algérienne “doit” à son ex Ministre, M. Rachid Harraoubia : Du LMD.”
  1. @abbassia et cygne

    hna imout kassi vous allez mourrir de ghouma. au moins soyez un peu
    intelligent comme certain tlemcenien qui ont laissé un dicton ”sallam 3la el kelb man foumah wantour salehtek mannah” en français ”embrasse le chien dans son museau et tire ton droit de lui” bon maintenant y a qui peuvent embrasser d’autre n’y arrive pas. moi j’ai essayé j’ai pas pu. je me contente du droit..
    Pour le sysme LMD il faut noté une chose que les algeriens ignorent car a chaque fois il tire le cas de l’europe. Le diplome etait toujours utilisés comme un moyen pour proteger le marché du travail et créer un systeme de monopole.
    je vous explique suposser que Tlemecen et belabbees sont autonomes et chacune a son propre système d’education et de formation. chaque ville tente de prendre les secteurs là ou il ya beaucoup d’argent comme la médecine la pharmacie. Comment faire pour empêcher les tlemceniens d’exercer a bel abbes et les bel abbesiens a Tlemecen?? si vous applqiuez la manière forte et brutale ça sera impossible. Il faut donc recourir au droit en installant un systeme autonome. A bel abbes vous donnez un cursus de 5 et vous rajoutez une année fictive. Lorsque le tlemcenien arrive et postule pour un travail la direction de santé de bel abbes lui demande une équivalence de diplôme.
    On lui refuse donc l’equivalence et le Tlemcenien retourne chez lui en cherchant un village pour s’installer. la même chose sera appliqué pour le bel abbes sien a Tlemecen.
    chaque Europeen appliquait ces truc et chaque pays savait ce que faisait l’autre. la première demande a exiger c’est d’éliminer ces entraves afin que chaque européens puisse exercer dans un pays de l’union sans entrave ”subjective” . En supprimant ces barrières de diplôme subjectives seul les pays riches sont laissé et défavorisé. un roumain préfèrent exercé a Paris qui paye bien que d’exercer dans un village en Pologne.
    Tlemcen est entrain de mettre sa main sur le secteur de la santé a bel abbes, c’est une chose bien connu. la région de Tlemcen ou Tlemcen ville car il ne faut pas mélanger les choses..a l’habitude d’un genre particulier de conquête. ça reste dans le cadre du redéploiement et bel abbes doit aussi entrer dans le jeux de la compétition.
    le LMD n’est pas une nouvelle invention de ce gouvernement. je vous le repete le LMD américain pure et dure était déjà appliqué dans les années 70.
    la licence de 3 ans etait reservé pour les gens destiné a l’enseignement du secondaire, le master c’était le DES diplôme d’étude supérieur, et le doctorat c’etait le doctorat 3 ieme cycle.
    un chose qu’ignore nos scientifique des université. le cursus chez les scientifique science exacte et science naturel est d’au mois 4 ans car ils ont remarqué que 3 ans est insufissant puisque’il ya le tronc commun qui prend une année entire. il est presque impossible de former un licencier en 3 ans comme cela se fait en science humaine. voila pourquoi le LMD était concocté au ministère par une majorité des science humaines qui ne savait pas ce qui se passait dans les science exacte et science naturelles.
    ils font n’importe quoi
    le meilleur système éducatif qui a été appliqué par L’algerie c’est celui des années 70 sous la direction de Bedjaoui. ..Ce système appliqué après 86 n’a ni tete ni queue. C’est une réplique du système du primaire appliqué sur des adultes. pour votre information dans les années 90 la faculté des sciences avait voulu instauré le Rouleur..wallah je vous le jure..il a été abandonné

  2. Effectivement, ce n’est pas le système LMD qui est mauvais, mais ce sont les Aras bleus qui l’ont appliqué qui ne sont pas bons. Ils font du copier-coller sans se soucier de comprendre les tenants et les aboutissants d’un tel système. A l’instar des pays de l’UE, ils ont opté pour l’harmonisation de leurs cursus de formation et d’établir des diplômes reconnus sur le plan international. Mais pour cela, il fallait faire évoluer les mentalités, les mécanismes, le niveau…etc..et mettre en place tous les moyens humains et matériels nécessaires pour aboutir aux objectifs visés ; mais, comme ils sont les héros du bricolage comme dans tous les autres domaines, alors les résultats sont connus à l’avance…!!!! Pendant ce temps là, certains se vantent d’avoir plus d’un million de coquilles vides à l’université…..et des enseignants qui ont pris le train en marche de la médiocrité, de la corruption, de la fraude, du passe-droit, du clanisme, du favoritisme, de l’absentéisme.. ect…’Illa Men Rahima Rabbi’ car il y aura toujours des hommes et des femmes d’exception, mais qui ne sont pas majoritaires pour le moment…!!!

    A part ça, ‘Hna Ymout Kassi’….!!!!!

  3. Le L M D algérien , le tout en un et comme notre” un “est égal à zéro ,le tout en rien est approprié.

  4. @amirouche et @abbassia

    nous avons passé plus de 30 ans dans l’enseignement, est ce que vous savez ce que veut dire le système classique pour une bonne majorité?? c’est appliquer le système du primaire à l’université. Tu vois l’enseignant et l’enseignante venir a 8 avec son cartable. Les élèves de 20 ans se lève et disent ”sbah el khir mitra”. et l’enseignant commence son cours avec un morceau de craie. Pour preuve toutes les universités de l’Europe tourne en 2×6 en 2 semestres y’a que les américains qui ouvrent de sessions de l’été pour permettre au travailleurs de continuer leur formation pas études, donc les américains travaillent toute l’année donc par saisons. parce que tout simplement l’américain recrute non pas en fonction des diplômes mais il exige une expérience, un savoir faire. l’ouvrier aux États unis est obligé d’aller chercher les stages. l’université leurs ouvre l’été pour leur proposer des workshops. En algerie pour revenir au système classique du Primaire ils ont sauté le système semestriel et imposé le système annuel en incluant les vacances scolaires. Vous voyez ou ils se sont aller?? Maintenant nous sommes ni dans une université ni dans une école primaire. Avant les cours débutent le 20 septembre et se termine le mois de février, on prend un vacance inter semestriel de 15 jours ensuite on revenait pour entamer le second semestre jusqu’à le mois de juillet. A cause du système Écolier classique les cours commence tardivement en fin de mois d’octobre et se termine en mois de mai. ce système de vacance a été imposé par les administrateurs car disent t’ils ils voulaient passer leurs vacances avec leurs enfants. On s’en fiche de leurs enfants, nous a l’université nous avons un programme a terminer. si quelqu’un préférait le système classique des écoles primaires qu’il fassent une demande de transfert vers l’éducation nationale et point c’est tout. Mais rester a l’université et imposer ton système aux étudiants et aux enseignants ça c’est inacceptable. Avant de discuter du sujet LMD commencer d’abords pour revenir a l’application de la vraie l’université et la faire sortir de l’éducation national et ensuite entamer la discussion sur les choses plus évoluer.
    Pour vous prouver que le systeme classqiue est pour la majorité un systeme écolier la gestion de la bibliotheque. A l’école ya pas de bibioltheque et a l’université la bibliothèque est fermée. Y’a plus de fichier, et les livres sont entassés les uns contre les autres. la bibliothèque ferme a 16 heures car c’est les horaires administratifs. Alors que dans toutes les universités du monde la bibliothèque commencent a ouvrir a 17 heures ety ne ferme qu’a minuit et y avait des étudiants qui faisait leur recherche jusuq’a 5 heures du matin et y avait même qui portait avec eux des sacs de couchage pour se coucher dans les labos car il faut bien suivre la réaction chimique. Maintenant dans ce likoune des élèves géants de 20 ans et de 1m75 le gardien vient a 16h30 et il annonce ”khouya rani baghi enabal3”..”je vais fermer ”…
    vous n’avez pas un université on a une école primaire pour des géants élèves

    1. @zalamite
      Je suis de votre avis sur le rôle de la biblio , qui ne doit pas être qu’un lieu de conservation, ou qu’elle se substitue qu’ à un service d’archives,c’est un outil de formation pour accompagner le système éducatif de la maternelle à l’université.
      Là où j’habite il y a même une bibliobus car la bibliothèque est un peu loin.
      Il faut trouver un moyen pour que , vous les jeunes , changeriez cette situation et je suis sûr que vous allez avoir droit à son accès le temps que vous désirez.
      Cordialement

  5. Franchement dire qu’un ministre fait ceci cela est complètement faux. En tout cas il ya une chose c’est que après 84 et la sortie des coopérants étranger y’avait comme une revanche contre la francophonie0 d’ailleurs seuls ou ils y avaient l’enseignement en français y avait de forte perturbation. Les facultés arabophones étaient politiquement calmes. On a tout fait pour arabiser la médecine mais en vain. Cette revanche a fait que les gens des sciences sociales avaient un peu plus d’influence dans tous les rouages de l’état depuis 86 elle s’est accentué après 92.
    Ce qui certain c’est que le système LMD n’est une nouvelle trouvaille. Ce système existait bien avant à l’université et a été introduit par l’ex ministre bedjaoui. Ce system dite modulaire était une copie conforme de ce qui se fait en Amérique du nord et canada. Le système classique n’était pas dispensé dans les universités mais dans les instituts et grande écoles soit sous contrôle du ministère de l’industrie soit des institutions de l’état. Tout a chamboulé lorsque l’université commença a recruter des ingénieurs dans l’enseignement après le départ des coopérant y’avait une forte pénurie d’enseignants. Les gens commençaient a faire bloc et ont influé au cours des greves et instabilité politique pour former des ingénieurs a l’université au lieu de les former aux grandes écoles. On peut dire sans se tromper que le massacre de l’université était sous coup double arabophone d’en haut (ministère administration syndicat etc) et ingénieur d’en bas.
    Bon soyant lucide sans arrière pensée politique ni religieuse. Que celui qui est arabophone qu’il met son arabité dans sa poche et va faire la science et celui qui est francophone fait de même.
    La question qui se pose naturelemnt on va faire un appel et on va attendre la réponse.
    Aux industriels aux PME et PMI
    ‘’pouvez vous prendre en charge la formation ??’’

    A l’administration publique et hôpitaux
    ‘’Pouvez vous prendre en charge la formation ??’’

    Si oui que chacun prend ces étudiants et qu’il fout le camp de l’université.

    parceque jusqu’a mainetant les gens ne savent pas encore c’est quoi l’université

    ya banou adame l’université c’est la Mesure. le role de l’université ya banou adame c’est de former des gens afin qu’il effectuent des mesures d’imapct..ya banou adame un industriel qui s’ngage dans un processus de production il est serré par le temps le budget et la politique il peut ne pas prendre en compte les ”impactes” sur l’environnement. le role de l’université c’est de le suivre par des mesures afin de lui montrer le champs d’action qu’il sera censé respecté. fhamtou ya banou adame. l’université ne forme pas les gens de productions, des manœuvriers. ya banou adam l’université fonctionne avec des labos et les producteurs ont besoin d’ateliers..vous avez compris ya banou adame ou je dois réécrire les et apprendre aux gens les réduments de l’enseignement..
    tu recrutes un ingeneiurs comme enseignant a l’unierstié et tu lui donnes un labo que va t’il faire el miskine dans sce labo

    vous recrutez un universitaire dans une grand eécole et vous lui donnez un atelier que va t’il faire el miskine dans cet atelier.. il va usiner une piéce dans un tours ou soudera l’arc une charpente..
    approchez pourquoi ne pas appeler les allemands et leurs donner les sciences et laisser tranquille la science. faites comme les pays du golf, chacun son métier. le saoudiens s’occupe de son commerce et l’allemand l’américain le japonais etc s’occupe de la formation des puits de forage..les choses sont claires.

  6. Dès 2004, peu d’enseignants universitaires soucieux de la qualité de l’enseignement supérieur algérien ne sont jamais tus pour manifester leur inquiétude face à l’installation TOUT AZIMUT du système LMD dans notre pays. Ils ont demandé d’abord un état de lieu du système classique avant de commencer à “singer” purement et simplement le LMD européen.
    Il me semble que la pression des institutions internationales a été plus forte d’autant que nos voisins maghrébins y étaient déjà dans le train en marche “LMD”.
    En soi, ce nouveau profil pédagogique et scientifique est respectable d’autant qu’il permettait sous d’autres cieux, la mobilité des étudiants pour acquérir une véritable compétence dans leur domaine. Mais le problème qui se posait chez nous , c’était le manque important de moyens ( tout aspect confondu). Les labos sans matériel, sans produits chimiques etc..(cela était dénoncé dans un récent article sur BAI). Or c’est la partie essentielle et fondamentale pour mener à bien ce LMD. L’autre problème, ce sont les programmes d’enseignements semestriels élaborés qui furent “copier, coller” sur ceux du système classique annuel. Ceux qui ont contribué à ce fiasco étaient en grande majorité dans des postes administratifs pour faire ainsi allégeance aux Recteurs qui étaient préoccupés par la théorie du nombre. Ce qui leur importait c’est d’avoir le maximum d’ouverture de licence, de master dans leurs institutions. Ne parlons pas du doctorat 3è cycle qui est encore plus catastrophique d’autant que son concours national tardif n’avait cela que le nom. Mais là c’est encore une autre histoire……
    A SUIVRE…

    1. Bonsoir

      Selon le ministère de l’enseignement supérieur le LMD répond à deux enjeux majeurs :
      – La conciliation de la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur et la demande sociale de plus en plus importante en enseignement supérieur (plus de 1 200 000 étudiants actuellement),
      – La mondialisation et son corollaire une économie globalisée où les nations les plus compétitives sont celles qui possèdent le savoir, la maîtrise de la technologie et une économie performante ; créative et innovante.
      Où on est-on du deuxième point ?????

      Merci

    2. @abbassia
      je vois que galbak rah kharége. si t’a mois de 40 ans profite dépose ta demande d’immigration car si les choses vont encore évoluer , je vous le jure ils vont enlever les tables et chaise des universités pour étaler une hssira et faire revenir la louha et kloum et dwaya et salsal. sauf que l’étudiant avant il le faisait dehors pour effacer la louha mais maintenant il le fait au toilette en ouvrant le robinet d’eau. et le cours d’anatomie en medecine commence par

      ”a3oudoubilahi mina achaytani rajimi. ”el 3amodou el fikariyou yatakawanou min silssilatine mina el ahjari morakabataoune ba3dhouha 3la ba3dhine, moulssakatoune binassijine ghoudroufiyine ghayre salbine”….dandani dani dani dana..lol

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