Centre Anti-Cancéreux de Sidi Bel Abbès : Polémiques et interrogations autour de sa réalisation à quelques mois de sa réception

Il s’agit de polémiques colportées des suites “d’un pavé jeté dans la marre” par le premier magistrat de la wilaya M. Hachani lors de la visite d’inspection à Sidi Bel abbès, avant hier le 11 juin 2017 de M. Mokhtar Hezbalaoui nouveau ministre de la santé et de la population , des paroles qui ont mis en mal le principal réalisateur de cet édifice de santé, selon des informations recueillies sur les réseaux sociaux.

En effet, lors de cette visite du ministre, venu s’enquérir de l’état d’avancement de cette importante infrastructure de santé dont les travaux de sa réalisation continuent de faire jaser plus d’un, vu les longs retards observés depuis son lancement en 2008, interrompus en 2009 puis jeté en l’état d’abandon jusqu’à 2014, le Wali Hachani “chuchota” à l’oreille du Ministre,  “derrière cette réalisation,il y a la chkara kebira” , comprendre qu’il y a “de gros sous engloutis par ce CAC” voulant insinuer probablement les saignées du trésor public engendrées à cause des longs retards observés depuis le lancement  et surtout des mystères qui ont entouré le projet proprement dit.

Pour rappel, ce projet structurant d’une capacité initiale de 120 lits , extensible au double s’étalant sur presque quatre hectares en bordure du boulevard de l’excellence (Rocade Sud) a été inscrit en 2006 dans un programme présidentiel de soutien au développement local pour une enveloppe initiale de plus de cinq milliards de dinars, a-t-on signalé à l’époque.Les travaux des gros œuvres ont été lancés en 2008 puis arrêtés en 2009 pour diverses raisons qu’il est difficile de cerner. Il a fallu attendre l’arrivée du super Wali M. Hattab qui, en fin connaisseur du dossier et de l’impact du projet sur la société, ordonna la reprise des travaux avec respect des délais tout en fixant sa réception pour cet été 2017 et plus précisément en ce 5 juillet selon quelques indiscrétions et devrait accueillir les premiers patients dès le mois de septembre 2017.

Hormis les quelques centaines de milliards (400 dit-on) que l’entreprise BTPH réalisatrice doit au trésor public depuis la reprise de ce projet ,entamée en 2014 et achevé à 96% à ce jour, dit-on, la DSP avait aussi émis un besoin de 240 millions de Dinars pour les besoins d’équipements du centre, des sommes qui ont fait frémir et intervenir le Wali Hachani dans le contexte actuel d’austérité. De telles mesures engrangeant des retard de paiement sont pénalisantes et douloureuses aux entreprises du bâtiment et “risquent de les faire disparaître du secteur d’ici à la fin 2017” avait  déclaré  le patron du BTPH  lors d’une émission à la radio du web de Maghreb emergent” . Une réaction identique avait déjà fait réagir ironiquement M. Sellal alors premier ministre qui a invité ces entreprises  de défalquer leurs dus sur les impôts mais était-il sérieux , le mec? disent les plus avertis.