Ces déficits de caisses qui tracassent les agents de la poste !

Une vraie tracasserie, sont les déficits de caisse. Les agents de la poste affectés au payement en particulier sont confrontés à un véritable dilemme. Pas moyen d’y échapper tant que la manipulation de fonds est incontournable. D’aucuns ne peut échapper à la règle. Le plus forgé et le plus expérimenté devient vulnérable devant cette mission journalière de payement des chèques ou autres opérations financières, cnep et mandats notamment.

Et comme les montants sont généralement d’une forte somme, les déficits sont conséquents et font affreusement souffrir les agents et d’un degré plus, les DAIP qui perçoivent une mensualité de 15.000,00 DA.  Devant une pression souvent non stop, certains agents tombent très souvent en déficit. Apres une longue journée de travail, l’épreuve d’arrêt des écritures s’avère tel un cauchemar, du fait quelle réserve de véritables mauvaises surprises.

En fin de journée, après avoir travaillé durement, ces agents s’en vont avec un souci financier de taille. Le déficit réel est réclamé dans les 24h.

Les agents n’ont guère le choix que de payer et parfois avec, en plus, des sanctions pour non respect du mode opératoire.  Seulement, devant des chaines interminables journalières, ces agents sont poussés à s’investir dans la quantité que la qualité. Et pour mettre bien en œuvre cette débâcle, les services de la direction générale d’Algérie poste ont statué un recrutement pour chaque DAIP qui réalise le plus grand nombre d’opérations, et une réception gratifiée pour chaque agent réalisant cet objectif.

Cette façon, qui a en fait encouragé la négligence du mode opératoire, source d’assurance, aussi  souvent rappelée au personnel, a par ailleurs rendu les agents plus vulnerable devant les déficits de caisses qui sont devenus fréquents. Certains ont remboursé plusieurs millions de centimes depuis leur recrutement, et continus à payer jusqu’à leur départ en retraite. Les victimes ne savent plus comment faire pour réduire leurs soucis. Les procédures réglementaires d’indemnisation dans ces cas de figure ont été complètement abandonnées.

Sans trop s’immiscer dans le professionnel, les mesures prévues par le règlement pour que l’administration rembourse une quantité du déficit à l’agent ont été totalement ignorées. La majorité, sinon la totalité des cadres ignorent la procédure réglementaire à appliquer pour en faire bénéficier les agents déficitaires de cette opportunité, qui a comme objectif d’encourager les agents sérieux à faire face aux risques de la manipulation de fonds.

Et quand l’autorité, pour une raison ou une autre,  manque affreusement d’attention aux différents soucis du personnel, reste indifférente a ses doléances, quand la lame a atteint l’os, ce personnel n’a vu comme moyen que de se diriger vers les réseaux sociaux pour crier son désarroi, ses souffrances à l’égard de ces déficits de caisses qui le rongent et qui le pénalisent, sans que l’autorité ne se penche vers aucune décision, ni appliquer le règlement et mettre à profit de l’agent ce qui est prévu, ni rappeler à la vigilance, quant au respect du mode opératoire et éviter de recourir à la course qui abouti à une quantité meurtrière qu’une qualité rassurante des deux cotés’’ agent/usager ‘’.

Djilali T