Chronique du jeudi : LE LOMBRIC & L’ÉLÉPHANT

La passion qui unit un groupe autour d’un projet ne doit en aucun cas être dénaturée par une quelconque lutte d’ego visant à vouloir mettre en valeur beaucoup plus l’organisateur que la personne autour de laquelle est organisé le projet.

Ainsi en fut-il de l’hommage qu’on a bien voulu rendre à Feu BENSENADA. Par malheur, une fois que les lampions se sont éteints, que  les invités aient rejoint leurs foyers, on entame la lapidation des pourtant maigres dividendes récoltés.

On recommence à parler d’hypocrisie de tel protagoniste et la légèreté de tel autre, avant de mettre en exergue la cupidité du troisième, avant de remettre à l’ordre du jour les prétendues  casseroles qu’auraient traîné le regretté, faute d’une invitation à déjeuner.

L’hommage rendu à feu BENSENADA a pourtant connu cette dérive qui continue à faire couler de l’encre ni violette, ni noire.   On en a entendu des vertes et des pas mûres. Les  acteurs supposés organisateurs se sont mis à se traiter de tous les noms d’oiseaux ; alors que toute l’ampleur qu’on voulait donner à l’hommage de BENSENADA, s’est vue réduite à une polémique autour d’une invitation à un déjeuner, que l’on désignait par morse invitation papier à la différence d’une invitation par SMS.

Alors que dans pareilles circonstances, il y a priorité à mobiliser autour de l’objet nodal du projet, parce que l’objectif est justement de l’inscrire dans l’Histoire et pour ce qui nous concerne, l’Histoire du Club et de la Ville.

Pourquoi donc ce narcissisme débordant a-t-il troublé la sauce ? Pourquoi eut-il fallu que sitôt les lampions éteints, les egos de quelques-uns se « gonflent » et s’estiment lésés ?

J’ai lu et relu l’article du «pôvre» journaliste et je n’ai découvert aucune animosité, ni méchanceté, juste un ressenti.  Il avait tellement de respect pour le regretté BENSENADA qu’il voulait plus pour lui. Tout simplement. Ce ne fut alors que prétexte à étaler son ego et prétendre détenir la science infuse. Les réactions furent alors toutes plurielles, négatives toutes tentaient à vouloir traîner des casseroles pour le autres, ainsi que pour le regretté. On a failli passer de l’Hommage au Lynchage.  Sans transition aucune….

Cela me rappelle la blague de ce collégien devant le sujet d’une composition qui concernait  « le lombric» Or, lui n’avait  appris que la leçon concernant l’éléphant. Il prit alors sa feuille d’examen et commence :  «Le lombric ressemble à la queue de l’éléphant. L’éléphant deux points et commence par pondre tout ce qu’il a appris de sa leçon sur l’éléphant…

djillali@bel-abbes.info