CHRONIQUE D’UNE CULTURE DANS UN SYSTÈME ÉCONOMIQUE

Le monde oscille selon les intérêts dans des systèmes économiques politiques et sociaux bien défini. Mais le comble qui blesse le plus de l’économie socialiste était d’avoir dans la tête une conception bonne pour l’humanité, cette pensée unique de nationaliser tous les outils de production de biens et de services allants jusqu’aux bains maures sinon au petit cordonnier. Par contre un autre comble vient de faire surface de l’économie capitaliste gérée par une bourgeoise dite « compradore », une économie capitaliste voulait privatiser tous les outils de production de biens et de services allant jusqu’aux écoles primaires sinon les cimetières.

C’est cette idée qui fait la une de l’ultra libéralisme méchant ou la minorité s’enrichie de plus en plus et la majorité s’appauvrit de plus en plus un dans un cadre de liberté de conscience vaine et de démocratie de façade ou la voix se mesure sur la capacité de détention du capital l’argent, et c’est ce capital argent qui sert de locomotive pour mener l’opinion , les medias, les entreprises, les finances, le pouvoir…. La démocratie c’est bien mais l’argent fausse la donne par des moyens de tentation qui affaiblissent l’être humain. C’est un petit récit préliminaire me permettant de vous élucider un petit conte contenant les douleurs et les envies de l’être humain.

Il s’agit d’une petite entreprise artisanale propriété privée d’un juif (dans le sens profond sioniste) employant un arabe (dans le sens figuré musulman) soit disant de confession musulmane payée au mois d’un salaire convenu selon la productivité du travail mais mesuré sur le chiffre d’affaire selon la norme de la règle de l’art et de droit.

Tout aller bien dans ses premiers débuts à travail égal salaire égal, le salaire était satisfaisant parfois un bonus-plus selon la qualité et la quantité du travail fourni.

L’esprit issu du système socialiste algérien est partisan du moindre effort car le bien commun (bien appartenant à tout le monde) n’appartient en général à personne et le SGT( salaire garanti du travailleur) est garanti par la loi( loi de la l’égalité).

Tandis que l’esprit issu du système capitaliste, il est partisan du grand effort car l’outil de production appartient à « Monsieur » et le « SGT version privée » est fonction du travail (qualité et quantité).

Voila la fin du mois vient de s’achever très vite pour le propriétaire mais bien longue pour le salarié et remettre le du en billets de dinars dans le portefeuille du salarié, le lambda ouvrier vient de recevoir enfin sa paye, mais cette fois ci le compte n’est pas bon, le salaire se trouve réduit comparativement à ses anciennes fiches de payes.

Il n’osait pas faire des réclamations devant ce fait accompli, car le contexte ne permettait pas à faire ce genre de réflexion par peur de la perte du Job devant la situation du non emploi.

Le lambda se sentait mal dans sa peau , l’esprit trop dérangé par cette perte de manque à gagner ; cette situation lui à fausser les calculs prévisionnels, le stress et autres mauvaises attitudes le hante dans son nouveau quotidien diminué, le pauvre lambda ne savait pas que le « Monde »( journal) publie plusieurs pages avec des avis d’experts de tout horizon sur la nécessité d’opter pour un système plus humain ( social) et plus efficace ( économie) avec une efficience extrême( intelligence culturelle) pour laisser le fric venir et la il n’existe pas de sondage pour la reforme et le déficit flagrant de la pédagogie gouvernementale suivie par une carence dans les explications pour vaincre cette crise hostile à l’être humain( société figée-immobilisme-incompétence-medias court circuité…).

Eureka crie le lambda !nouveau moyen d’extorsion ! C’est le Rabbin du coin qui fera l’affaire, le lambda lui explique narrativement le fait avec beaucoup d’émotions et de sentiments, le Rabbin écoute et prend son stylo, rédige une note sur papier destiné au patron juif de l’entreprise en l’a remettant au facteur lambda démêlé.

Le facteur lambda démêlé remis soigneusement la lettre à son patron dans l’espoir d’un recouvrement d’un « droit » non encore élucidé, le patron lis intensément la lettre devant le lambda ouvrier et ce dernier constate un changement pathologique sur le visage de son proprio, dont des larmes commencent à faire surface dans les yeux du patron , terminer la lecture de la lettre , le patron essuie ses larmes, ouvre le coffre et remet le complément du salaire qui lui avait été déduit pendant ce mois.

Le lambda soulagé, très content de son action qui avait abouti à acquérir son manque à gagner, mais il ne comprenait toujours pas et ça lui rester collée comme une épine dans la gorge le fait de ne rien comprendre à cette situation mystérieuse et trop étonnante.

Après un temps passé, la curiosité le poussé à savoir de son propre proprio cette action émotionnelle ou c’est peut être la pitié qui faisait le lot de la force du Rabbin.

Son propriétaire, lui répondit avec une simplicité qui dépasse la chronique du bon sens , le Rabbin est une référence sacré qui tient plus à la religion juive ,lui recommande par écrit de remettre le manque à gagner à son salarié sinon cette action ou ce geste qui relève de la culture et de l’éducation risque au propriétaire de se transfigurer en un subterfuge vers la religion musulmane authentique basée sur la justesse, équité, la valeur, la morale et la raison. Alors, se sont de faux musulmans ignorants malicieux ne respectant points les valeurs ni morale .Le conseil du Rabbin qui lui a été transmis par lettre est une leçon de morale stratégique pour lui , l’avenir est plus important mais il faut le ménager aujourd’hui ,il ne s’agit pas de faire la guerre aux ouvriers( entendu la société), il suffit de détruire son système de culture et d’éducation par ce geste anodin( paiement d’un non du) et que s’ y généralise la corruption et les fléaux sociaux, ensuite, il faut patienter un temps pour enfin avoir des ignorants qui seront gouvernés par des voleurs et la il sera très facile de les vaincre. Telle est la moralité politique du Rabbin, que nos imams ont perdu à travers la culture matérialiste démunie de toute norme d’équité, de justesse, de liberté, de valeurs universelles et de morale

BENALLAL MOHAMED Ecrivain