Constantine : Séminaire internationale « la biotechnologie une solution pour un futur durable »

Avec le parrainage de l’agence thématique de recherche en biotechnologie et sciences agroalimentaires (ATRBSA), la faculté des sciences de la nature et de la vie de l’université des frères Mentouri à Constantine a abrité pendant trois jours un séminaire international sur la biotechnologie. La cérémonie d’ouverture a été lancée par le recteur le professeur Mr Djekoun Abdelhamid, assisté par le  doyen de la faculté SNV le Pr Dehimat Laid et le secrétaire générale, vice doyen changé de la PGRS le Pr Roubah AEK.

Durant trois jours, du 19 au 21 octobre 2015, plusieurs Dr et Pr ont animé ce séminaire pour débattre le sujet de sa thématique avec la santé, l’agriculture, l’industrie et l’environnement. Les explications divergent selon les spécialités et le thème abordé, mais coulent vers un seul objectif de trouver et de développer des procédés biologiques et construire des systèmes biologiques capables d’apporter de réelles solutions se basant sur des recherches spécialisées pointues.

Les biotechnologies s’avèrent désormais un moyen  incontournable de solutionner tout problème survenant dans divers domaines. Elles sont au service de la médecine et de la pharmacie à travers la bio-production de médicaments par les micro-organismes vivants ainsi que par les nouvelles approches thérapeutiques apportant l’espoir de guérir certaines maladies encore incurable.

Rien ne peut désormais se promouvoir sans cette science symbolisant le BIO associé à la technologie. Tous les domaines de production, transformation des produits agricoles, l’agriculture  y compris, aussi la sélection végétale, dépendent toutes de l’intervention de la biotechnologie et de sa touche saine dépourvue de produits chimiques.

Après les conférences plénières du Pr NANCIB Nabil de l’université de Constantine et celui du Pr BAKOUR Rabeh de l’université d’Alger débâtant respectivement sur le plan d’action de l’ATRBSA et ‘’les biotechnologies une solution pour un futur durable’’, les animateurs ont traité à tour de rôle autours des thématiques suscités.

Le Pr GUAUMET Jean Jaques de l’université de Metz a brossé le sujet ‘’Nanomateriaux et biotechnologie : une exploration sous différents angles’’ dans la thématique de la biologie et santé. Le Pr THONART Philipe de l’université de Liège (Belgique) a abordé quand a lui la thématique ‘’biotechnologie et industrie’’  dans son volet création d’entreprise dans le domaine de la biotechnologie, et dans une autre plénière, un sujet sur ‘’les centres d’enfouissements techniques nécessitent une gestion biologique’’ dans la thématique biotechnologie et environnement.

Celui de Montpelier (France) le Pr HAMON Serge a traité les grandes avancées scientifiques liées au séquençage massif des génomes végétaux. ‘’Les biotechnologies feront-elles des plantes médicinales ?’’, était la question qu’a traité le Pr CAMPA Claudine, aussi de Montpelier dans une thématique biotechnologie et santé. Pour rappel les modérateurs entaient d’imminent professeur algérien de presque tout le territoire. Plus de 70 participants entre chercheurs et étudiants doctorants ont affichés leurs posters dans l’auditorium de la faculté. Si seulement cette potentialité est sérieusement exploitée au profit de la recherche en Algérie par un suivi rigoureux et une formation approfondie !

La ‘’ATRBSA’’ finance les projets de recherches

Partant du principe que la biotechnologie est le système de recherche ayant un impact positif aux carences dans la santé, les médicaments, les agro-industries et la chimie, ainsi que l’environnement et l’agriculture, l’agence thématique de recherche en biotechnologie et sciences agro-alimentaire (ATRBSA) finance tout projet relatif, ayant trait à apporté un profit à la recherche scientifique.

Elle est aussi chargée du suivi et de l’évaluation des projets sélectionnés sur appel d’offre, d’assurer la valorisation des résultats de la recherche et leur application en vue de satisfaire les besoins économiques, sociaux et culturels du pays conformément aux priorités des intérêts nationaux. Ce sont là, des objectifs qui entre dans le plan d’action pour le quinquennat 2015-2020, selon les responsables de l’agence.

La tache !

Il n’y a pas plus médiocre qu’une tache noir dans un tissu blanc. La faculté de science, là ou on entend trouver du savoir, de la sérénité, de la discipline, de l’éducation, de la rigueur et du savoir pour garantir une génération responsable de ses faits et actes pour le bénéfice d’un développement durable, des scènes des plus désolantes sont affichées à la vue même, des étrangers. Depuis l’auditorium jusqu’au rectorat, à la ruelle qui longe cette espace, des voitures qui s’adonnent au plaisir du rallye, avec de la musique, et quelle musique ! Les étudiantes en particulier, sont harcelées, à même par des étrangers de la faculté au vu de tous. Personne ne semble inquiété ni même frôlé de regret.

Faites de grâce, disparaître cette tache noire nuisible de ce tissu blanc qui enveloppe nos enfants, les hommes et les femmes de demain.

  Djillali Toumi