C’est aujourd’hui à minuit, à quatre jours de la journée fatidique du 17 avril que prendra fin la campagne présidentielle  , ce qui permettra à  nos ressortissants de l’étranger d’aller voter  en toute sécurité… “sanitairement parlant” car localement l’on signale que le virus mortel “EBOLA”  est déjà à nos frontières (Maroc et Mali) et s’approchera encore davantage si les principaux concernés c’est à dire ceux sensés enclencher  une alerte sérieuse pour parer à toute éventualité de son introduction dans le territoire national, sont et seront plus occupé par des élections présidentielles qui n’arrivent pas à amorcer le déclic populaire tant souhaité comme  2004 ou à un degrés moindre de 2009.L’on constate que les tableaux d’affichage sont pour la plupart vides ou parfois remplis d’un seul candidat. La situation chaotique à Ghardaia, la sortie médiatique fracassante,hier,  de Ali Kafi ancien président d’Algérie (Président HCE 1991-94) sur YouTube, la campagne à Londres par Amar Ghoul qui a fait monter l’ire d’une centaine de nationaux qui se sont vus bloqués à l’aéroport de Londres en raison de la perquisition et mobilisation de quelques avions d’Air Algérie par ce super ministre ainsi que d’autres événement liés au principal rival du président sortant Bouteflika , à savoir la candidat Benflis, des événements qui se sont précipités  ces derniers 48 heures ,ce qui a fait sortir le président Bouteflika de sa réserve lors de son entretien cet après-midi avec le ministre Espagnol des affaires étrangères M. José Manuel Garcia-Margallo y Marfil. Des événements politiques qui risquent de faire oublier que le virus EBOLA est à nos portes et s’apprête à faire un “sprint décisif” avec les candidats vers El Mouradia en passant par toutes les contrées.

Le Virus EBOLA hautement contagieux, découvert en 1976 au Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo) a déjà fait des ravages à Conakry en Guinée, lieu de sa première apparition, une centaine de morts ont été  signalés ces derniers temps . Il n’y a ni traitement ni vaccin pour cette maladie foudroyante. Le virus  s’est propagé au Liberia, où cinq cas ont été recensés sur 25 cas suspects de fièvre hémorragique, dont 12 mortels. D’autres cas suspects ont également été signalés en Sierra Leone , au Mali et hier au Maroc à Casablanca où les médecins avaient refusé d’admettre des  patients atteint de virus à l’hôpital en raison de sa contagion. Il n’est pas à exclure son apparition au sud comme ce fut le cas de la malaria tout récemment.