Enfants du quartier Graba : a-t-on pensé à leurs scolarisation ?

Alors que le déménagement des centaines d’habitants du mythique quartier de Graba continue vers la nouvelle cité  (on ignore encore le nom de cette cité) construite à quatre kilomètres à l’est de la ville , sise sur la route de Zérouala et mitoyenne avec l’école de police   (photo de la Une) ,on s’interroge déjà comment feront les centaines d’enfants en bas age scolarisés pour rejoindre l’école la plus proche de Hai Boumlik (Campo)  située à deux kilomètres de leur cité et suffira-t-elle à accueillir tous les enfants pour la prochaine saison.Cela sans compter les autres collégiens qui auront aussi le casse tête permanent de faire un trajet quotidiennement et ce, surtout en période d’hiver.La question mérite d’être posée puisque le transport est inexistant hormis le transport collectif en direction de Zéroula qui ne suffit même pas pour le moment à transporter les habitants de la ferme d’à coté et eux aussi ne cessent d’exiger un logement décent.La nouvelle cité semble se remplir de jour en jour de nouveau arrivants , l’éclairage commence déjà à faire défaut en raison d’une mauvaise étude d’emplacement et  la ligne d’éclairage en cours de réalisation sur la route menant rond point  à la cité est à l’unanimité insuffisante puisque d’un seul coté. Nos entrepreneurs semblent ignorer les standards internationales en matière d’éclairage public relatifs à la qualité de la lumière, la hauteur du poteau et la distance entre les poteaux. Sous d’autres cieux, vous remarquerez que la rue est bien éclairée , la différence entre l’éclairage d’une Avenue, d’un boulevard ou d’une rue diffère énormément à celui d’une route ou d’une autoroute et c’est cela qui semble faire défaut ici.

3 thoughts on “Enfants du quartier Graba : a-t-on pensé à leurs scolarisation ?

  1. On dit souvent “Gérer c’est prévenir”,si certaines directions ou directeurs ne suivent pas le “Rythme du Wali”,c’est qu’il y’a anguille sous roche,ou bien il y’a incompétence (hélas c’est souvent le cas),ou bien ces directeurs n’ont pas l’esprit de l’initiative et de l’anticipation,par rapport au développement local,le paradoxe c’est quand on entend de la bouche d’un responsable, qu’il n’est pas au courant de ce qui se fait au niveau de la wilaya,ce qui est gravissime,alors que c’est à lui seul que revient le droit du regard de tous les programmes relevant de son secteur,n’y a t-il pas une DPAT (Direction de la Planification et de l’Aménagement du Territoire),où toutes les opérations sont inscrites.
    Concernant les commodités que doivent avoir des habitants casés dans des logements à la périphérie de la ville,ceci relève de l’urbanisation et du choix des terrains,qui souvent est fait d’une manière aléatoire,où le sens de la croissance urbaine n’est pas du tout pris en considération,n’obéissant généralement qu’à la volonté de certaines instructions du premier responsable de la wilaya,quand au “premier magistrat de la commune”,il est dans une léthargie totale accompagnée d’une expectative, n’attendant que la direction du vent pour arriver avant ce dernier,le premier au perron du siège de la souveraineté.Quel dommage pour la ville de Sidi Bel Abbes!!!!!!!!

  2. C’est absolument scandaleux de constater comment est gérée la wilaya. Rien ne fonctionne. Construire des cités dortoirs sans prévoir un minimum de confort aux futurs habitants, c’est manifester du mépris pour cette population. Et après, on s’étonnera quand la colère jaillira et entraînera des dégâts.

  3. LES SECTEURS PUBLICS NE SUIVENT PAS LE RYTHME DU WALI
    Il est navrant de voir que face au defi lancé par le wali pour en finir avec le quartier Emir aek les secteurs publics OPGI.DLEP.TRANSPORT.ADE.SONELGAZ.DUCH.EDUCATION et enfin APC n’etaient malheureusement pas au rendez vous pour assurer toutes les dispositions obligatoires que prevoient les services publics afin d’entourer cette cité des necessites les plus elementaires.
    I.OPGI construire une cite à plus de 3km du centre ville sans prevoir des locaux commerciaux (vides sanitaires) qui,dans certaines cites etaient exploites pour l’alimentaion generale,coiffure hommes et femmes,KMS,etc…
    2.DLEP pour avoir emis un avis favorable pour le permis de construire
    3.TRANSPORT pour n’avoir pas à ce jour creer une ligne pour desservir la cité
    4.ADE en retard sur le branchement d’eau
    5.SONELGAZ pour n’avoir pas envisager à ce jour un poste transfo pour pouvoir subvenir aux besoins en energie necessaire lorsque la cite voisine sera receptionnée
    5.DUCH pour n’avoir pas envisager un amenagement urbain pour l’acces de la cité actuellement en terre battue et qui risque aux moindres intemperies rendre la cité inaccessible
    6.EDUCATION là il faut preciser que c’est un manque flagrant de programmation de la part du service de la carte scolaire de n’avoir pas inscrit une ecole tout au moins au niveau des plus de 800logts au niveau de l’ex base de vie SORECOR l’ecole actuelle du quartier BOUMLIK (12 classes) ne pourra jamais contenir les futurs eleves lors de la prochaine rentree scolaire.
    7.APC. gerer une ville c’est programmer à l’avance et non pas d’intervenir le jour au jour pour assurer les commodites urbaines (voirie,eclairage public,levee des ordures etc
    CONCLUSIONS ces differents secteurs seront de nouveaux interpeles quand seront receptionnées dans les mois qui suivent les nouvelles cites sur la route de Tessalah,la route d”Ain trid et enfin la route de Boukhanefis.

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