“Je tiens à mon Raï”

OUVERTURE DU 11ÈME FESTIVAL DE LA CHANSON RAÏ DE SIDI BEL ABBES. Grandiose ouverture sous le slogan: “Je tiens à mon Raï”

La 11ème édition du Festival de la chanson raï a débuté jeudi soir à Sidi Bel‐Abbès pour une semaine d’activités artistiques placées sous le slogan “je tiens à mon Rai”. La cérémonie d’ouverture s’est tenue à la maison de la culture Kateb Yacine en présence des autorités locales, le secrétaire général
de la wilaya, en l’occurrence M. Mohamed Ould Abdenbi, le vice‐président de l’APW, M. Benbrikho, du représentant du ministère de la culture, M. Laid Chiter ainsi que les membres de l’exécutif et devant un public nombreux, ravi de renouer avec cet événement initié avec le soutien du ministère de la Culture.

Une trentaine de vedettes de la chanson raï, venues de différentes wilayas
du pays, participent à cette édition aux côtés d’autres musiciens professionnels et l’orchestre pilote El Bahja d’Alger sous la houlette du maestro Kheirddine Pachiche, évoluant à l’étranger et dans les grands rendez‐vous nationaux. L’intérêt de ce rendez‐vous culturel a été mis en exergue par le commissaire du festival, Mohamed Bousmaha, soulignant
que le choix du slogan a pour but de rappeler que “le raï est un genre musical purement algérien. Le raï est une entité algérienne, un produit du terroir à exploiter au maximum, avec la contribution des chanteurs des quatre coins du pays, et ce, pour promouvoir davantage ce pan du patrimoine culturel national”, a fait valoir M. Bousmaha. Un programme riche et varié a été élaboré dans le cadre de la nouvelle édition qui verra la montée sur scène de nombreux jeunes talents aux côtés de grands chantres du genre à l’instar de Kader japonais.

Parmi les nouveautés introduites cette année, le commissaire du Festival a fait part notamment de l’animation de concerts thématiques dédiés au “raï nostalgique” avec une soirée réservée exclusivement aux familles. Une
brochette d’artistes, au talent reconnu sur la scène artistique nationale, a été invitée à se produire devant le public lors de la soirée d’ouverture, parmi lesquels Kader Japonais la vedette de la chanson bel-abbésienne Cheikh Naam, Cheb Mohamed el Abbassi, cheb Houssem et le mythique groupe Raina Rai. Lotfi Attar et Cheikh Naam annoncent la couleur et font un tabac Le mythique groupe Raina Rai, mené par son incontournable soliste Lotfi Attar avec des chansons sorties du terroir telles Zina, Zabana, Imay May li, Maandi Zhar et autres tubes dans un récital qui a duré plus de 90 minutes et Cheikh Naam avec la chanson N’tiya Sababi et autres succès qui ont fait vibrer le public à l’ouverture de la 11ème édition du festival de la chanson raï, qui s’est prolongée jusqu’à une heure avancée de la nuit du jeudi à vendredi.

Le public nombreux, venu assister à l’ouverture de cette manifestation, a réagi aux chansons interprétées par ces deux cadors, répétant en choeur les refrains et dansant aux rythmes endiablés de la musique raï. La soirée d’ouverture a été animée également par Djamel Milano qui donna l’occasion au public de fredonner les chansons de l’immortel feu Hasni sous les airs de Tal Ghiabek Ya Ghozali et Khalit halek amana, Cheb Mahfoud avec une chanson en hommage à la victoire de l’équipe nationale de CAN 2019 et le groupe de rap Flood de Sidi Bel Abbès.

Les artistes participants à cette soirée, à leur tête les membres du groupe ” Raïna Raï”, Cheikh Naam, Cheb Houssem, Chaba Faty et cheb Amine, un chanteur du cru qui revient après 15 années d’absence avec des chansons sentimentales, tandis que Mohamed El Abbassi avec sa voix chaude donna du plaisir au public avec une intonation que les 2.500 présents reprenaient en chorale les succès des feux Zergui et Cheb Yacine.

Tous les artistes qui se sont produits, ont exprimé leur joie de chanter et de retrouver un public en or et les centaines de familles venues assister à leurs prestations. « Cette édition est spéciale, car elle a été organisée dans des conditions extrêmes parce qu’on avait très peu de temps pour mener à bien notre projet, néanmoins, nous avons réussi à élaborer un riche programme avec les chanteurs du cru où pas moins de 22 chanteurs de Rai de la wilaya de Sidi Bel Abbés, mais également nos invités d’honneur, à l’image du chanteur Billal Seghir qui a vraiment charmé le public hier », s’est réjoui, Mohamed Bousmaha, commissaire du festival au micro d’Ouest Info. « On est entrain de refaire les fondations de ce festival pour le mener à quelque chose de meilleur, c’est‐à‐dire vers l’international », a‐t‐il ajouté.

Pour les membres de “Raïna Raï”, cette 11ème édition du festival, est une occasion pour faire revivre la troupe, réunir à nouveau le reste de ses membres pour maintenir ce genre musical authentique puisé dans le terroir et dont Sidi Bel Abbés est l’un de ses berceaux, pour avoir enfanté des noms incontournables du raï.

Par : Hocine Aberkane (Ouest-info)

4 thoughts on ““Je tiens à mon Raï”

  1. ce qui manque actuelement a bel abbes c’est uniqument des parcs d’attractions réservé uniquement pour les femmes et enfants..interdit aux hommes..
    c’est une priorité..il faut le donner les gros oeuvres aux entreprise algerienne mais la finition et le materiel et le designe futuriste et moderne c’est des entreprise étrangères…ça coute pas chére

  2. bof c’est de la nostalgie a vouloir dire que tout pendant la colonisation etait beau.
    bel abbes est redevenue très propre agréable a vivre avec son tram et tout..le service d’hygienne a 5 heures du matin sont au travail ellah yahfadhoum wyazkouk wladhoum..koulyoume nad3ilouhoum bel khir…houma w’lwladhoum..

    certaine ville en europe developpé sont plus sale et invivables.. on a visité l’europe et on a vue tout…il dit toilette allez y dans les toilette europeenes..

  3. Quelle calamité ! il fut un temps Bel Abbès de mon enfance était l’exemple type au niveau beauté, verdure etc.. de nos jours est devenue une porcherie, tout Bel Abbésien censé doit impérativement penser à autres choses et non à une musique bordéliques ni queue ni tête, tout va à vau-lot la moindre des choses des toilettes appropriées, on a beaucoup à dire mais je crois que ces soi-disant (Artistes pensent avec la tête d’en bas, à méditer.

  4. Organiser un festival aujourd’hui a Sidi Bel abbes est une maladresse. La priorité ou les priorités de la ville sont ailleurs. Il fallait prendre l exemple de Bedjaia .Le ministère de la culture ne connaît pas les vrais préoccupations des bel abbesiens.

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