Journée d’information de la police algérienne sur la violence dans les stades

La violence dans les stades a pris une grande importance dans les prérogatives de la police algérienne. Son ascension a eu un impact dangereux sur le sport, sur l’économie et sur les relations sociales. Les rencontres de foot sensées données du plaisir et du spectacle sont devenues de vraies motif de semer la haine, de se disputer à mort à coups de couteaux et de tout moyen passible de blesser ou de donner la mort. De vraies batailles rangées entre frères sont constatées ici et là. Les deux équipes ne sont plus considérées comme des adversaires mais des ennemis que seule une victoire à n’importe quel prix pourrait apaiser.

Cette scène affreuse de grande désolation a provoqué un immense souci au sein de la sureté nationale qui a suscité une urgence de se pencher au plus vite vers ce fléau afin de trouver de réelles mesures pour stopper ce rouleau compresseur qui se propage dans le milieu sportif comme une mode provoquant une instabilité totale : sécuritaire, économique, sociale et sportive.

Une journée d’information a été organisée ce jeudi 30 septembre 2016 au sein de l’unité d’intervention de la sureté de wilaya. Elle a rassemblé toutes les autorités de la ville, les différents partenaires, notamment la société civile, les présidents de clubs, les cadres de la DJS et ceux de ligue de sport de la wilaya pour débattre ensemble le sujet et toucher ses tenants et aboutissants dans l’objectif de trouver de réelles solutions à cette violence qui n’a pas d’identité dans notre véritable société.

Dans un premier temps, une lecture détaillée a été présentée par les cadres de la police sur data-show. Elle a englobée tous les problèmes qui ont trait à rendre difficile la réussite de la mission à lutter contre la violence. Aussi chaque détail rencontré lors des différentes missions sécuritaires dans les stades et aux alentours. Cette expérience a permis d’étudier de prés ces problèmes. Des solutions adéquates louables ont été proposées. Des cameras installées à l’intérieur des stades et en équiper l’arbitre d’une autre aux fins de dissuasion. Car le seul effet dissuasif peut généralement suffire, surtout si le spectateur sache que la prison serait incontournablement son escale. À cet effet on prévoit d’ci l’année prochaine de réduire les agents de police dans les terrains et ceux qui surveillent l’arbitre à 08 éléments habillés en tenus de sports écrit dessus ‘’police’’.

La présentation s’est étalée sur les activités sportives des policiers et leurs exploits qui ont permis de gagner des médailles et décrocher des titres régionaux et nationaux dans différentes disciplines. Les policiers ont organisé des activités sportives avec les civiles dans l’objectif de s’approcher d’avantage du citoyen afin de confectionner une feuille de route pour lutter efficacement contre la violence dans les stades et dans la société en générale.

Le débat a été très fructueux. L’idée de la police de créer un comité de spectateur fut enrichie par le fait de proposer un citoyen de chaque quartier afin de pouvoir toucher pratiquement tous les spectateurs dans un but d’interdire l’axé aux fauteurs de troubles réputés aux différents stades du territoire national. Pour cela, la police prévoit la création d’un fichier et de cartes qui permettent d’identifier les fauteurs considérés comme dangereux.

D’autres mesures ont été prises en compte pour combattre ce fléau qui ne favorise en aucun cas le développement du foot ni converger vers une économie de qualité ni d’ailleurs prétendre à une fraternité dans le milieu sociétal encore moins rêver à éradiquer la violence dans les terrains qui à déjà pris une bonne avance. Ce qui est certain, la détermination des services de la police était bien engagée. Le chef de la sureté de wilaya qui a insisté sur les instructions du directeur général de la sureté national a souligné que cet objectif entre dans le cadre d’une mission de la DGSN. La violence est désormais un souci majeure qu’il faut combattre par tous les moyens pour le bien de tous et d’une Algérie souveraine.

Djillali T