LE 15 AOÛT “quinzaouete” RENAÎT DE SES CENDRES APRÈS  BELLE LURETTE!

« La fête éphémère, brise parfois le cour d’une histoire. Mais si périssable soit-elle elle engendre des semonces d’idées et de désirs jusque-là inconnus, et qui, souvent, lui survivent » citation

il est clair, que la commune de Benisaf avait été narrée par des écrivains par ses amoureux d’ici et d’ailleurs fière de leur gratitude  Benisaf avec ses propres, riches ressources naturelles, aux beaux paysages ,qui fascinent les observateurs , ces panoramas sont culminés par un ciel d’azur le’ tout dans son ensemble  vitrifiés  dans une ambiance magnétique sinon « maraboutées ».

De hautes falaises de sable dur, en gré doré, un soleil toujours rond , ardent et brillant, son coucher se fait du côté de l’ouest( Maghreb), derrière l’île de Rachgoun, et à l’horizon de la mer bleue, donnant un gigantesque tableau naturel peint par de petits nuages aux formes insolites, transpercés par des rayons de soleil visibles ,et pétillants.

Peut être, que  tout va bien dans cette  fabuleuse cité ,ou tout ce bon  monde, venu d’ailleurs, dénichait quelque chose d’utile à faire pour avoir , l’oisiveté ne trouvait plus de place dans cette contrée . Cet ensemble vivait en parfait harmonie et une durabilité en croissance de valeurs ajoutées ;le plaisir est là! 

Benisaf  d’avant, ou d’hier, était  une cité, où l’art du travail était sa première religion, les Benisafiens savaient s’amuser amicalement dans chaque occasion qui se présentait à eux.
L’été, le jour, et la nuit, les bruits  qui font la vie sont en fête animés.
 Comme par exemple, Tôt le matin dans les années fin 60, début  70, les marchands ambulants envahissaient les rues de la ville , on entendait des voix qui emplissaient les rues, parcourus par des « sardinas frescas » !( sardine fraiche), des « morsillones »( moules), d’autres vendaient en porte à porte les «tchinbou » (figues de barbaries) ou encore « El-Karmoss »( figues) , le marchand de vaisselle faisait du troc en porte à porte, ,vieux habits et chaussures usés s’échangeaient contre une casserole ou autres ustensiles, Une belle voix, celle du vendeur d’œufs « el oyé –bo » nos rues étaient très bien animées c’était la vie belle, le plaisir en désir   de la cité d hier.
Benisaf et ses fêtes;il y avait toujours quelque chose à fêter à Benisaf soit autour d’un mariage, d’une « ouaada » que ce soit de « Sidi Boucif » , ou celle de « Sidi Brek » ou encore de « Sidi Mohamed Belmeddah », et enfin celle de « Gar El Baroud » du couscous à gogo, et à longueur des fêtes accompagnées de la « Fantasia » .Le « Caldero » une spécialité de « Franco » à base de riz et de poissons variés, une gastronomie préparée spécialement pour la fête pour les intimes, et particulièrement à Benisaf.

Le lieu de détente et de fêtes c’est bien à la plage du puits, plus précisément pendant la période estivale. L’été où s’invente aussi d’autres fêtes, la douce plage du puits, et son sable doré, la mer bleue, ses vagues et ses rochers baptisés par des noms français et espagnol .
La grande fête de Benisaf n’était pas celle du 1er mai ou bien d’un Aïd, ou encore une fête nationale,… c’était la fête Benisafienne du « 15 août » qu’on l’a surnommait « Quinzaouette ».

dire que la commune avec peu de moyens mais beaucoup de volonté, elle savait défier le miracle.

La journée du 15 août ( Quinzaouette), la fête bat son plein et ce, depuis le début de la matinée, des jeux au niveau du sable de la plage se déploient, le jeu , celui d’un candélabre en bois bien graissé contenant des jouets à prendre par les enfants .

Chaque tranche de temps d’antan de cette fabuleuse journée du 15 août dite « Quinzaouette » avait sa propre animation en  activité culturelle et sportive, le soir de cette même journée étant réservé à la fête musicale, et la remise des trophées, des honneurs, et des fleurs pour les vainqueurs de toutes les disciplines de cette journée du « Quinzaouette ». Les grands chanteurs de l’époque qui ont marqués les soirées du « Quinzaouette » Benisafien, il y avait RABAH DARYASSA-NORA-SAIM- AHMED OUAHBI- RACHID ET FETHI-SALAOUA-AMARI … MAATI BELKACEM-AHMED ZAHIR…..et bien d’autres artistes de renommés….La fête des annéesfindebut70 60- se terminait très tard, suivi d’un radio crochet où des amateurs se distinguaient par des chansons égyptiennes de l’époque comme celles de Abdelhalim Hafez, Farid El Atrache les Beatles, adamo,ray charles etc.. …..Une fête pareille ne pouvait se produire qu’à Benisaf, elle avait le grand  mérite de faire synchroniser, poétiser et rimailler le trio suivant le culturel, l’économique, et le sport par une osmose de joie, et de plaisir d’une belle plage d’été. Ceci méritait de se faire dans un autre but , afin d’éditer, une petite notice, une carte, un manuel vidéo  sous forme d’un guide sur la ville de Benisaf, Benisaf sur mer « by day », et « by night », et de mieux faire connaitre le visage de  Benisaf dans sa culture, son économie, ses mœurs, et son environnement, il s’agit tout naturellement que les clichés offrants de préférence un intérêt particulier, revenant à aujourd’hui après  plus de 50 ans passé, le 15 août  « quinzaouette » revient au grand galop  mettant en scène sur la plage doré de son sable Benisafien, une plage sur- illuminé que les intrus ignorent,   la musique avec cheikh « Hakim » faisait danser les vagues de la mer, et les vagues humaines des « plagistes » du jamais vu, et ce depuis belle lurette .Par ailleurs sur la même ligne du coté du stade, une animation sportive en « king-boxing »  avait drainé de nombreuses  familles entières bien enthousiasmer de leurs sorties nocturnes, qui n’ avaient jamais eu lieu, et depuis belle lurette, le plaisir  de chasser les amertumes, les déplaisirs, les déboires, et les désolations du quotidien .La plage du puits ne pouvait contenir un monde plein de joie, extra -discipliné sans barrière sécuritaire, ou le plaisir d être gai, et d’ être ici pour  la fête du « quinzaouette »  qui avait fait sa renaissance de façon  extraordinaire ;  le monde est beau, il est joli, et il a bien déguster ce grand plaisir  jusqu’àu levé du jour puisque l’animation lui avait offert sur une carte d’argent. La sardine grillée n’ avait pas eu lieu pour cause du mauvais temps, ou les  chalutiers « galions » n ont pas fait de pèche ;elle a été   reportée pour un autre jour plus dé-gustatif gratuitement, que les donneurs de leçons ne trouveront pas de quoi avancer, le mal signifié en eux par le venin qu’ils sèment sur la ville de Benisaf ;cette dernière est en train de renaître malgré elle, et malgré les fausses questions qui refont surface sur le devenir de Benisaf  par les mensonges, les demis- vérités, et les exagérations véhiculésçà et la  par les intrus.

Par conséquent, le 15 aout « quizaouette » a bien et bel eu sa place qui lui revient de gré ou de force, car le plaisir n’a pas de prix pour les êtres humains qui aspirent aux valeurs universelles.