Le carrelage détruit par des chauffards

A peine posé par l’entreprise du TRAM, le carrelage souffle déjà sa dernière bougie, avant même qu’il soit réceptionné. A sidi djillai ou ailleurs, que ça soit sur la tracée du TRAM ou ailleurs, les automobilistes n’éprouvent aucun gène à monter à même le trottoir pour stationner. Qu’importe le motif, même pour ce taper une cigarette et discuter au téléphone les portières ouvertes comme pour afficher « une bombe à retardement ». Ni le carrelage qui craque sous le poids du véhicule, ni le droit du piéton ne semblent les inquiété.

Quand le trottoir est étroit, le piéton n’a qu’à descendre emprunter la rue s’exposant au danger de la circulation et déclarer la « guerre » aux autres dans un endroit inapproprié. A sidi djillali, la situation est différente. Les trottoirs sont larges et spacieux. Des véhicules utilitaires et des camions de grands tonnages montent pour charger ou décharger leur marchandise. Le carrelage récemment posé sur le sol d’une manière agréable pour un éventuel embellissement du cadre de vie du citoyen a complètement été cassé. Ces chauffards malotrus, n’éprouvent aucun gène et reviennent tous les jours accomplissant les mêmes comportements, au point qu’ils y voient maintenant normale ce comportement incivique et criminel.

Dans cette situation de laisser-aller, ces chauffards excellent pour stationner et circuler aussi tout le long du passage du TRAM sans crainte ni peur.

Djillali T.

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