Le Chef de Daira : “Une guerre sans merci aux bidonvilles et constructions illicites”

C’est ce qui ressort d’une déclaration du chef de Daira de Sidi Bel Abbès faite aux représentants de la presse et de la société civile venus nombreux assister au forum de Ouest info, ce lundi 25 avril 2016. En effet, M. SAADI Abdelkader installé récemment à la tête de la daira de Sidi Bel-Abbès semblait être très au courant du dossier brulant du logement notamment le niveau d’avancement des réalisations et les délais impartis à ces projets des LSP et LPA. Accompagné du Maire de la ville et quelques élus locaux , Il brossa un tableau exhaustif sur la situation qui prévaut dans ce secteur et dont Sidi Bel Abbès se nargue d’être leader au niveau national. Concernant le nombre de demandeurs actuels de logement, ils estime que parmi les 24 000 dossiers déposés auprès des services de la commune,seuls 12 000 dossiers de demandeurs seront probablement et réellement éligibles à un logement.

À propos des bidonvilles qui poussent subitement parfois au même endroit qui a subi une campagne de démolition , il signala que 10 points de bidonvilles ont été recensés dans la ville et dira en substance que ses services seront intransigeants et déterminés à éradiquer les bidonvilles à Sidi Bel-Abbès pour ne pas arriver à la situation vécue dans la Daira d’Oran où des bidonvilles érigés autour de petites fermes situées sur la ceinture extérieur d’Oran ont pratiquement gêné ou bloqué des projets de réalisation et parfois au niveau de ces mêmes points, la multiplication des Bidonvilles a créé des douars qui sont devenus par la force des choses des entités. Cet état de fait sera combattu avec tous les moyens nécessaires et il n’omettra pas de donner l’exemple des Bidonvilles de Lazari ou Sidi Amar (quartier de Sidi Bel-Abbes) où dit-il, nous avons recensé 190 foyers et si nous avons logé 100 familles , on sait qu’il reste 90 pas moins pas plus, donc ça sera le “BULL” (Engin de démolition) pour tout autre habitation. Dans ce contexte, il signale qu’il est inadmissible d’attribuer un logement à quelqu’un qui habite dans un bidonville depuis probablement un mois et ignorer un autre qui vit avec sa famille sous location ou dans une cave depuis des années.