Le coronavirus, et la baisse du prix du pétrole favorisent la crise économique, et humanitaire.

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 « Il y a plus de grandeur dans la pauvreté que dans la richesse ».

L’Algérie  comme beaucoup de pays ayant une  seule et unique ressource de revenu externe, et dont  le prix des hydrocarbures dépend de l’activité économique extérieure. Ce revenu est destiné pour résorber les besoins (demande) interne, mais aussi pour booster la croissance économique. L’Algérie va  certainement, et  particulièrement souffrir de la crise économique produite par  l’effet de cette pandémie du corona virus.

Selon le Fonds monétaire international (FMI) (source sputnik),  les pays sont touchés  de plein fouet, par le coronavirus, dont l’Algérie   fait partie.la récente crise sanitaire   va lui  essuyer   une forte baisse de croissance  économique :

– vu l’arrêt d’activité de beaucoup d’entreprises.

– vu   le prix du pétrole, qui vient d’essuyer une forte baisse ( 2019 prix 65USD/baril ; en 2018 prix 72 USD/baril soit une baisse de  11%.De plus selon l’Agence américaine d’ information sur l’énergie « EIA » avait nettement revue à la baisse ses prévisions sur le prix du baril soit 30% pour 2020 suite au fiasco de l’accord entre les Bni Saoud et la Russie

– vu  le risque de paralysie des activités économiques.

– vu la baisse  sérieuse, et dramatique du revenu national

– vu  l’augmentation du chômage.

– vu  l’arrêt du décollage de la croissance.

– vu  la baisse du niveau de vie.

 L’économie algérienne est  fortement  dépendante de la vente de pétrole, la situation devient  encore plus compliquée. Les prix du pétrole évoluent actuellement à des niveaux bas. Alors que  le coût du baril  dépend d’une bonne partie  de sa valeur à cause du ralentissement économique mondial. Le pétrole  s’est maintenu actuellement  aux alentours de 40 dollars, engendrant une perte de plusieurs milliards de dollars de revenus pour notre économie  exportatrice. 

 Le revers de cette décroissance,  entrainera forcement   une aggravation  des défis économiques, dont elle a besoin pour tout développement ce,  qui l’empêchera de s’animer dans le sens du positivisme. le coronavirus a non seulement freiné l’évolution du cycle économique pour plus de valeurs ajoutée, mais également crée un problème sanitaire   d’ordre humanitaire, qui  avait mis à l’arrêt total une grande partie des agents économiques,  les transports, la restauration, les hôtelleries, les activités des cités balnéaires, la fermeture  de certains secteur du commerce…. Tout ces éléments mettront le PIB à genoux ce qui provoquera forcement   une hausse plus que certaine de la pauvreté.  

Tout expert économique vous dira, et    vous annoncera que la situation est grave,  et toute prévision  de croissance ne peut être que négative. Le double choc coronavirus, et baisse du prix du pétrole   due à la baisse du prix du pétrole, un niveau qui  influe négativement sur la base économique du pays. la lutte  contre le coronavirus, la pandémie provoque des conséquences négatives pour l’économie.

 Par ailleurs les perceptives économiques  vont pouvoir mettre une forte  pression pour la  contraction du PIB.

–  vu  la récession due à la pandémie, qui avait touché plusieurs secteurs en l’ occurrence les transports et les zones  des sites touristiques selon une information parue dans un quotidien. Les activités des ports d’Algérie et en particulier selon le bilan de l’entreprise portuaire d’Alger ;  elles marquent une baisse importante du mouvement de navigation en raison de la chute des recettes pétrolières, et la crise sanitaire mondiale.

 La hausse de la pauvreté, et la baisse du niveau de vie de la classe moyenne, ajoutée au chômage …. En plus du confinement paralysant les secteurs économiques.

Devant une telle situation certains analystes, craignent que des troubles sociaux  soient raviver  une fois terminer le confinement. Il est certain que le pays est confronté  à une crise sans précédant issue du choc de la pandémie, et de la baisse du prix du pétrole, qui reste à ce jour la seule bouffée d’oxygène du pays.

La pauvreté,  qui suit la même courbe, que  le chômage  ce mauvais couple  peut facilement former un cocktail très dangereux de nature à déstabiliser de fond en comble le pays.

BENALLAL MOHAMED

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