Le naufrage des civilisations.

En lisant le livre de Amine MAALOUF ” Le naufrage des civilisions ” une citation choisie  par l’auteur  à propos du bouleversement climatique , a particulièrement attirée mon attention , je la livre , telle quelle .

         Un paradis en flammes

After the torchlight red on sweaty faces
After the frosty silence in the gardens
After the agony in stony places …..
He who were living are now dying
With a little patience

Après le rougeoiement des torches sur les visages en sueur
Après le froid silence dans les jardins
Et l’agonie sur les terres pierreuses….
Celui qui vivait est maintenant mort
Nous qui étions en vie sommes en train de mourir
Avec un peu de patience

                                    T.S. Eliot ( 1888-1965)

         LES PRÉMICES N’EN MANQUAIENT PAS , ET POURTANT ?

Comment ne pas craindre le désastre pour cette planète fragile , situation envisagée , même par les poètes , il y a bien longtemps. Les politiques gèrent malheureusement le présent , c’est en fait les électeurs qui imposent les thèmes à privilégier , même au prix d’un suicide collectif.

Donald TRUMP a opté pour cette voie en réponse au vouloir de ces Électeurs pris en charge par un lobbying fortement intéressé par des intérêts bassement pécuniaires , le devenir de la planète terre est le moindre de leurs soucis , ce qui importe c’est la rentabilité du capital ,au jour le jour , répondant au bon plaisir des actionnaires et des fonds d’investissements apatrides.  Leurs enfants , ils les font choyer dans l’éphémère , à l’échelle du temps qui passe , mais ils n’ont pas assez de profondeur pour entrevoir un futur comme ils ont eu possession d’un héritage plus respectueux de la nature .

La dégradation de la nature comme celle de la biosphère nous concerne tous , mais c’est les plus nantis qui en sont la cause essentielle du fait de la surexploitation de ce que dame nature nous a léguée. C’est tout le sens de ce passage d’un poème alarmant qui ne fait que traduire les angoisses d’un authentique plaideur d’une nature moins abîmée , pour ne pas dire à jamais bouleversée . Si le politique cède à l’attraction des arguments du moment ,en l’occurrence aux électeurs majoritaires , généralement impatients à régler leurs préoccupations du moment , les possédants , dans leur diversité ne se soucient que de la bonne santé de la Bourse et des désidératas de leurs Actionnaires-Rois .

Ainsi va le monde .

Chez nous , la nature laissée en héritage, le politique n’en parle jamais , sinon pour répondre à un calendrier international de circonstance , ses soucis du moment c’est de pouvoir perpétuer un système tout en état solidaire avec ceux qui le rejette totalement . SON MENTOR MIS DE CÔTÉ , TOUT EN ADOPTANT L’AIR DE LA CHANSON QU’IL ENTONNAIT AVEC LA FIDÉLITÉ D’UN “CHŒUR”QUI LE LUI REND BIEN .

Abdelhamid ABDEDDAIM