Le projet de 20 logements LPA à Tabia complètement abandonné

Censé être livré le 16 février 2015 après un délai de 16 mois, le projet de 20 logements LPA à la commune de Tabia est tout bonnement abandonné. Il tarde à voir le jour même en 2018, enregistrant un retard qui dépasse tout entendement.

Une correspondance datée du 22 octobre 2017, émanant du président de l’APC à l’adresse du chef de daïra témoigne d’un abandon catégorique du projet malgré les assurances proférées devant les souscripteurs lors de la visite d’inspection de M. le wali Tahar Hachani le 12 septembre 2017, en compagnie du chef de daira et des responsables concernés du secteur.

L’ex maire M. Kharraji Omar explique dans cette correspondance, le désarroi causé aux souscripteurs qui pourrait emmener à des imprévus irréparables. Les souscripteurs ont tenté à plusieurs reprises des rassemblements avec des banderoles signifiant des injustices à l’égard de leur droit à l’obtention du logement décent dans les délais, utilisant parfois, des slogans du ‘’poisson bleu’’. Le retard a sérieusement pénalisé leurs différents projets. Certains ont ajourné leurs mariages, pendant que d’autres les ont carrément annulé. « Ma mère et ma sœur ainée sont mortes toutes les deux. Leur seul espoir était de se voir dans cette nouvelle demeure », chuchote désespérément un jeune homme. « Ils nous ont tué tout espoir de vivre », continua-t-il.

Pour eux, leur ultime espoir résidait dans la visite du wali quand il avait instruit publiquement le chef de daira d’user de toute son autorité prenant toutes les mesures afin de donner un nouveau souffle d’espoir au projet, mais semble-t-il, après tout ce temps, et jusqu’à ce jour, le projet étant à l’abandon, le promoteur M. Kadous Med en fait à sa tête ne prêtant aucune attention à aucune autorité, pourtant, selon leurs témoignages, il a empoché tous les fonds : apport personnel, crédit bonifié et l’aide non remboursable de l’état. Les souscripteurs, qui se disent lésés, ne trouvant aucune ouïe attentive à leurs doléances, aucune âme qui réagit à leurs souffrances, se trouvent légitiment obligé de recourir à des activités inciviques. Ils menacent très prochainement de fermer la route qui relie la ville de sidi bel abbés aux différentes communes dans sa trajectoire.

« On se voit seul. On a frappé à toutes les portes. On a écrit au maire, au chef de daira de sidi Ali Ben Youb, au wali et même au ministre. Personne ne veut prendre notre défense. Si c’était nous qui avons manqué à nos engagements, on n’aurait ménagé aucun effort pour nous rayer de la liste des bénéficiaires. Mais quand c’est le promoteur qui n’a pas honorer à ses engagement faisant de nous  des victimes, comme si de rien n’était », expliquent-ils.

Si l’on doit croire les directives et les attentes du chef de l’état Mr Abdelaziz Bouteflika et celles du ministère de l’habitat et de l’urbanisme, concluent dans la sérénité et le respect des délais de livraison, l’on ne peut mieux trouver comme exemple de celui de ce projet pour dénoncer un laxisme incomparable et un laissé aller au limite d’un affront impardonnable. Possible de tolérer un ‘’léger’’ retard, mais jamais un abandon, alors qu’il y avait des closes dans le contrat à respecter rigoureusement, faute de quoi des sanctions sévère seront prévues….. Apres tout, dans la théorie !  La pratique, le réel, il est là à témoigner d’un monde ou le gros poisson mange le plus petit. Dans ce temps, les souscripteurs attendent et attendent toujours qu’une autorité prenne ses responsabilités et rende à césar son espoir.

Djillali T