LE TRINÔME GAGNANT : LIBERTÉ, SAVOIR ET L’INNOVATION (Part I)

Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.

L’ Algérie a raté le rendez vous avec l’histoire, elle s’est montrée incapable en tant que pouvoir, état, république ou régime d’associer des conceptions essentielles de la vie humaine telles que la liberté, la connaissance, le savoir et la novation pour instaurer une justice sociale dans un cadre de la culture transparente de l’état de droit selon l’unique logique cartésienne à l’intérieur même d’un modèle conceptuel dont le mode de vie ou bien un système ou priment les valeurs universelles, la morale, le respect des règles pour mieux booster la liberté, la connaissance et la création nouvelle dans un cadre culturel individuel et collectif épanouissant et harmonieux.

Un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu’il a été créé. Einstein

L’Algérie s’est envasée dans une situation désolante, infortunée et pitoyable. Elle peine à se frotter un sentier qui puise la propulser vers la modernité selon des normes sociales universelles et le progrès selon des référentiels du savoir. Il est inutile de comparer l’Algérie pays musulman qui sous entend toute une panoplie de règles, de valeurs, de morale qui prédisposent le pays vers une prospérité matérielle et spirituelle par le biais du savoir d’érudits en sociologie, en économie, en psychologie, en politique en philosophie, en art… Depuis quelques années en regardant positivement ailleurs, les analyses de la gouvernance Occidentale ont pris en considération toute une hydre multifonctionnelle gigantesque touchant et entretissant la culture, la religion, l’économie, l’instruction, la philosophie, la politique, les réseaux d’influence, les interprétations scientifiques.…. ne laissant plus de place aux charlatans, aux arrivistes, aux affairistes et aux incompétents du quotidien et des partis pris et religieux qui n’arrivent même pas à faire le plein d’ une salle de cinéma et qui ne font que fausser et détruire la situation sociale et économique du pays par un obscurantisme qui mène à la soumission aveugle par de fausses promesses, par des idées rétrogrades et sans effets sur le terrain.

Si l on se permet de comparer la situation économique et sociale à travers des chiffres mesurables de notre pays avec un de ces pays européens non musulman comme par exemple la Norvège ; pour constater que le niveau de développement économique, social, et culturel etc est bien meilleurs dans le sens du positif que le notre et se poser la ou les questions à coup de pourquoi ? Pour trouver la ou les solutions de sorties de crises. Il ne pourrait y avoir de semonce féconde quand 98% les recettes du pays proviennent en totalité des hydrocarbures ; ressource non durable et dont elle dépend du marché externe, le fond de régulation utilisé plus pour la consommation qu’à autre chose de plus productif, les dépenses publiques sont couvertes en totalité par la recette des hydrocarbures pour un prix qui avoisinait les 100$.la paix sociale, le chômage, l’inflation, la croissance négative, la demande en hausse et la difficulté d’avoir une offre face aux besoins sans cesse en augmentation.

l’Algérie représente actuellement le théâtre du mal économique et social, qui fait que le pays vogue sans destination dans un sous développement économique, social et environnemental sans limite, marqué par des violences quotidiennes (injustice-hogra-non droit …),de conflit sociaux et par l’absence de contre pouvoir au niveau local et national, de déficit de démocratie, et d’absence de stratégie, de projet de société et de l’instauration de l’état de droit..

Expliquer l’essence de cet état de fait revient en priorité aux érudits , sociologues, économistes, politiciens, philosophes, stratèges etc… en un mot aux gens du « savoir » qui peuvent nous formuler des approches efficaces de différentes écoles idéologiques économiques … accompagnées d’outils d’analyse à mettre en œuvre.

BENALLAL mohamed