L’Émir Abdelkader: Vrai Précurseur “du vivre ensemble en paix” (vidéos)

Il y a quelques semaines, l’humanité a célébré une journée bien exceptionnelle, une journée, rappelle-t-on, découlant d’une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU et initiée par l’Algérie, qui fait du 16 mai de chaque année comme journée internationale du “vivre ensemble en paix”. L’association Émir Abdelakader de Sidi Bel Abbes a saisi l’occasion pour programmer une conférence entrant dans le sillage de cette célébration pour faire connaître l’un des vrais précurseurs de la promotion de la culture de la paix et de la non-violence, il s’agit de l’Émir Abdelkader. Alors qu’il était en guerre contre le colonialisme Français, il n’avait jamais cesser de prôner la non-violence et la tolérance d’autrui jusqu’à en laisser perplexe et mais surtout reconnaissant ses prisonniers de guerre qu’il capturait del’ennemi. Il était déjà un précurseur des droits de l’homme reconnus par la Croix- Rouge internationale pour ce qui est du traitement de ces prisonniers de guerre.

En effet, pour l’édition d’avant hier 31 mai qui a été présentée par l’Écrivain M. HANI Abdelkader, universitaire de Sidi bel Abbes et auteur de plusieurs ouvrages dont « Correspondances de l’émir Abdelkader » , l’assistance a eu à débattre du thème en question tel que prôné et défendu par le père fondateur de l’Algérie moderne mais que d’aucuns n’évoque de nos jours car resté comme une sorte d’énigme sur cette autre “personnalité” de l’Émir Abdelkader que le commun des Algérien ignorait. Pour le conférencier, il était très important de relater les autres qualités humaines de l’Émir Abdelkader qui ne se limitaient pas seulement à celles intellectuelles et religieuses mais dépassaient largement le personnage religieux ou guerrier qu’on faisait de lui. Il était tout simplement un modèle de tolérance grâce à son humanisme poussé et à son désir “du vivre ensemble en paix” . Il rappela que le père fondateur de l’État algérien moderne était devenu le symbole pour beaucoup d’autres pays jusqu’à en baptiser, pour les uns, des villes en son nom bien avant qu’il devient prisonnier des Français en 1847.

Le débat qui suivit la conférence,suscita de vifs intérêts au sein de l’auditoire composée essentiellement de personnes connues pour leur engagement à l’écriture de l’histoire notamment sur l’Émir Abdelkader entre autres l’on notera la présence du professeur Daho Abdellah , un natif de la ville de la Mekerra et enseignant à la faculté de droit et SH de l’université du roi Abdelaziz à Djeddah (Arabie Saoudite). Le coté tolérant et humain de l’Émir alors qu’il se trouvait prisonnier des français fut largement débattu par l’assistance notamment ses qualités humaines basées sur le respect d’autrui et la tolérance qui lui ont valu une estime internationale. Enfin, un autre rendez-vous fut fixé pour le jeudi prochain.


LE DÉBAT