LES ASSOCIATIONS ET LES COLLECTIVITÉS LOCALES

« Je suis citoyen d’Algérie et j’ai une grande part de responsabilité dans ce que fait mon pays. J’aimerai agir selon des critères moraux respectables et des valeurs que la science a normé dans le cadre légal. La critique n’a pas de grande valeur morale, il est donc nécessaire de le faire et surtout de dire la vérité, que la vérité et rien que la vérité » Benallal

Par définition une association est une coalition d’intérêt commun située dans un contexte économique, social, politique, sportif et culturel de plusieurs entités tant conceptuelles afin se réunir pour la concertation d’idées, pour la combinaison de couleurs, que physiques (entreprises, individus) pour se regrouper autours des objets, pour la réalisation d’une action commune de bienfaisance, l’association active en général dans un but non lucratif.
Dans un contexte social bien déterminé, Les domaines d’activités les plus appropries des associations sont en général le sport, les activités scolaires (parents d’élèves), l’environnement, la santé, le social, les entreprises, la science et la culture. Ces associations font parti du tissu social au niveau de la collectivité locale, ils sont un grand nombre spécialisé dans de petites affaires qui font le quotidien de la société. On peut les repartir ainsi : Association syndicale de propriétaires, Association sans but lucratif , Association de fait, Association professionnelle, Organisation non gouvernementale ……

Les associations proprement dites sont assimilés à de petites entreprises à but non lucratif, ils balaient presque tous les secteurs d’activités qui mouvementent la société. Le but des associations en dehors des dispositions de leurs statuts, leur existence représente déjà un supplément d’apport physique et moral pour masquer tant bien que mal la faiblesse ou bien le manquement des actions de la collectivité locale sinon de l’état. C’est une façon de se décharger de certaines taches devenus contraignantes pour la commune, ou bien pour l’état, c’est une charge en moins pour la commune que l’association s’approprie dans le cadre de sa mission, car si la commune devrait pallier au travaille que les association sont chargées de faire , une lourde charge financière s’ensuivrait, la commune compense cette contrepartie par une subvention, bien qu’elle ne reflète pas la réalité de l’effort et du travail fourni, heureusement que le travail de l association se fait dans le cadre du bénévolat, qui est une conviction de la philosophie de l association pour le bien être et pour une amélioration du cadre de vie matériel et spirituel comptant la citoyenneté , l’altruisme, la philanthropie, le bienfait et l’abnégation des individus. Elle établit le lien social entre les habitants de tous les âges, entre eux et les agents économiques qui composent le tissu socioéconomique de la ville.

« Pas d’avenir évolutif à attendre pour l’homme en dehors de son association avec tous les autres hommes » Teilhard de Chardin

L’association représente un pilier consistant de l’état dans ses diverses actions portant sur la stabilité et l’équilibre du milieu environnementale et même sécuritaire, l’association représente une école de valeur, de morale au niveau du quartier, de la cite, de la ville …. … il est important et essentiel qu’une activité associative soit une école pour tous.

L’association en générale peut révéler à certains de ses membres bénévoles des qualités insoupçonnées ou la conviction devient le moteur principal. Là ou l’entreprise classique privée ou les institutions d’état trouvent des difficultés de gestion, l’association utilise toutes les ressources dont elle dispose. La première étant déjà la « bonne volonté ».

Aujourd’hui, face à la déshérence de la commune et des cités qui la compose et au découragement, la permissivité, la complaisance et la tolérance des habitants, il est urgent que, massivement, les sincères habitants et citoyens qui se réclament du bien-fondé de la République ( système ou le pouvoir est élu par le peuple ) disant sociale, tout le monde devrait s’investir dans les associations afin de créer du lien social solide semblable au lien fraternel et de faire vivre la solidarité fraternelle.

L’association occupe autrement et efficacement le terrain de l’oisiveté pour donner un sens c’est-à-dire de dépister une vraie place dans la société, que l’on soit utile et créateur en apportant son savoir être et son savoir, tout en évitant d’agrandir les champs de la sécurité sociale en faisant l’impasse sur une éventuelle crise.

L’association permet de créer des liens de solidarité, de l’échange, elle favorise et avantage la tolérance par un sens humain de fraternité qu’elle constitue dans ses actions nobles. Par conséquent nous pouvant sans aucune crainte avancer que l’association représente un vaccin social contre tous les maux sociaux, et un avertisseur des mauvaises situations si les pouvoirs publics en prennent la peine de se vacciner.

Ce vaccin permet à l’état ou pouvoir publics de se déresponsabiliser sur certains segments de ses activités, l’association engage l’individu à s’investir à fond au sein de son quartier, de sa cité, de sa commune, de sa ville … devenant ainsi acteur producteur au lieu de spectateur destructeur, laissant la place à la créativité et de la rationalité, mais surtout et surtout permettant à chacun des membres de l’association de grandir en construisant un environnement adapté, convenable et approprié.

Il est clair que la situation de nos associations n’est pas aussi normale tant au niveau du déficit en moyens humains par manque de magnétisme d’assurance, de certitude, de persuasion, et même de croyance et en matériel comme le local d’exercice, les finances pour assurer l’exploitation normale de l’activité associative , les pouvoirs publics ne ménagent pas l’effort nécessaire pour l’utilité de l’activité de l’association .

Le dispositif de « blanche Algérie » qui a permis de mettre à la dispositions des jeunes des sommes faramineuses sous un cahier des charges « formel », afin de booster le chiffre l’emploi dans des quartiers des communes, il était plus judicieux et préférable de mettre cette argent dans les caisses des associations ; car le dispositif de « blanche Algérie » avait présenté réellement des carences flagrantes au niveau de l’emploi d’une part et d’autre part un travail non conforme aux critères contenus dans la fiche technique.

Le résultat serait bien meilleur et le cadre de vie serait adéquat. Si Cette dotation était destinée pour les associations, le résultat dans l’amélioration du contexte et le cadre de vie serait bien meilleurs, et mieux évaluer, alors que le dispositif de « blanche Algérie » nécessite une évaluation sérieuse pour réprimer tout les manquements constatés.
Enfin pour terminer, l’association permet de redonner confiance et pourra renouer avec une théorie oubliée( Twiza) qui fait de la pratique la joie de la cité, c’est celle du vrai militant citoyen sincère de proximité. C’est dans la ville où la citoyenneté participative ne devrait pas rester un simple slogan en attendant toujours une nouvelle loi sur la démocratie participative qui fait de sa proximité le champ de sa nouvelle culture de bien être.
L’association est enfin une entreprise de savoir donnant plus d’expérience pour toute action de militantisme, de formation pour mériter d’occuper un poste d’ un véritable élu sincère, compétent et intègre..Il est possible et indispensable que tous les habitants de la ville, ceux qui se réclament de la république dite sociale, s’investissent profondément dans les quartiers populaires.

BENALLAL MOHAMED