Les bénéficiaires de locaux de commerces de ‘’HOFRA’’ demandent d’être entendus

Le nombre total de bénéficiaires de ces locaux de commerces qui ont été conçus à l’endroit (HOFRA) pour libérer la coupole des vendeurs à la sauvette, est de 341 commerçants. Seulement une soixantaine qui a réussi à transférer l’activité commerciale dans les nouveaux locaux à proximité des bas quartiers. Ce renom lui est resté collé malgré la démolition de tous ces habitats d’infortune et le relogement de toutes ces familles dans d’autres quartiers de la ville.

La tentative des autorités locales de nettoyer ces idées, a commencé d’abord par créer de l’activité dans ce milieu, une station a été créée pour les besoins de transports de voyageurs, de et en direction des villages voisins donnant sur la route d’Oran, comme celui de sidi Hamadouche, Sidi Brahim, Ain El Berd et les localités rattachées.

Sauf que cette initiative n’a pas été suffisante. La contexture des locaux a été un autre handicap. En total, le marché n’est pas approprié à nos coutumes et us. Tels un labyrinthe, ces locaux font fuir les femmes et parfois mêmes les hommes, compromettant de la sorte l’activité commerciale.  Les plus chanceux (68 personnes) sont qui ont bénéficié de local donnant sur la façade à la vue du citoyen et proposant une meilleure sécurité  ‘’morale’’ et physique.  

Les autres qui constituent la majorité d’un nombre qui dépasse les 200, presque en totalité père de famille se trouvent à l’intérieur, à proximité de l’Oued  infecté d’une odeur nauséabonde de ses eaux usées des différents rejets de la wilaya.

Depuis que ces locaux ont été livrés à ces bénéficiaires, voilà plus de 03 ans, le commerce est resté gelé. Les propriétaires rencontrent de grandes difficultés pour faire écouler leur marchandise dont certains ont carrément arrêtés l’activité commerciale. La situation sociale est devenue de pire en pis, révèlent des insurgés en sit-in devant le siège de la wilaya.

Ils cherchent dans cette initiative le moyen de partager leur souffrance avec le nouveau wali, après avoir vu avec Mr le chef de daïra qui, d’après leurs dires, s’est montré incompréhensif et arrogant. Une suggestion, une exposition ou un semblant de foire lui a été demandée afin d’encourager les citoyens à venir faire leurs marchés dans cet endroit et ainsi amorcer l’activité commerciale dans ce milieu rabaissé par une ancienne réputation.   

Djillali T