LES USA NOUS GOUVERNENT

Bientôt se tiendront aux Etats Unis d’Amérique les élections de mi-mandat. Ces élections intéressent le monde au premier plan, comme l’interessent toutes les élections qui se passent dans ce pays, surtout les élections présidentielles. Le sort du monde moderne dépend en effet de l’homme que les Américains mettent à la tête de cette hyper-puissance et des institutions qui l’accompagnent. En choisissant leur président, ils imposent au monde un mortel dont le pouvoir se situe tout juste au-dessous de celui de Dieu puisqu’il Il sera le maître des horloges qui fera la pluie et le beau temps qui décidera de la paix où de la guerre dans la planète et de la vie des millions de gens, sans qu’aucune institution ni personne ne puissent lui demander des comptes.

Trump président, il est presque certain que le monde n’aurait pas connu les tensions extrêmes qu’il connait aujourd’hui, ni les crises multiples, ni la menace sérieuse de l’usage de l’arme nucléaire. L’h’omme à la mèche blonde et rebelle avait déclaré, dès la prise du pouvoir, que l’Amérique ne jouera plus le gendarme du monde. Et ses relations avec Poutine, faute d’être amicales, étaient pacifiques durant tous son mandat alors que la guerre entre la Russie et l’Ukraine était déjà bien installée. Trump n’aurait certainement pas remonté la tête à Zelensky ni n’aurait fait la guerre à la Russie par Ukraine interposée. Avec Trump au pouvoir, comme avec le nez de Cléopâtre, la face du monde aurait été différente.

L’intérêt que l’on porte au élections américaines est le même que celui que l’on doit porter à celles de la France, de l’Angleterre et de l’Allemagne. Les présidents issus de ces élections donnent toujours des chefs d’États qui ont toujours fait preuve d’allégeance et ont toujours été les fideles lieutenants du président américain, exception faite du président Jaques Chirac. Une des pages les plus sombres de l’histoire du monde contemporain ne fut-t-elle pas quand le destin du monde été entre les mains de Georges Bush, Nicolas Sarkozy et d’Antony Blair, un alignement dangereux de mauvaises étoiles?