LETTRE OUVERTE à Monsieur le Premier Ministre.

L’AEUw/w DENONCE !
LETTRE OUVERTE à Monsieur le Premier Ministre.
Bien le bonjour très chaleureux de tous les Chercheurs de l’AEUw/w, aujourd’hui déconcertés et consternés pour absence d’écho à leurs dépêches répétées.
Je vous ai personnellement adressé une dizaine d’e-mails et mes collègues de l’AEUw/w, l’ont probablement fait deux fois plus, sans jamais avoir reçu le moindre signe que notre courrier est arrivé à bon port. Ou bien en est-on encore au temps du bureau d’ordre, bordereaux d’envoi, récépissés, parafeurs et autres ? Nous ne pouvons correspondre qu’électroniquement, de l’étranger, mais l’adresse e-mail du Premier Ministère serait-elle élusive et non-fonctionnelle comme celles de la plupart des ministères, ou bien y-a-t-il un bureau de tri des suggestions et doléances confié à un personnel insouciant ou malintentionné à l’égard du progrès technique et répugné par l’e-mail ? Il est judicieux et logique de communiquer par internet, pour une correspondance personnalisée, instantanée, indélébile, indétournable et inaltérable, et de plus, constituant une preuve pérenne et incontestable d’envoi. Origine et datation authentifiées, le web faisant foi. De ce fait, le courrier par la poste est devenu anachronique et suranné.
Je ne puis admettre que vous-même ou un quelconque ministre ayant reçu nos propositions ne leur ayez donné une suite favorable et ne leur ayez réservé le meilleur accueil tant le contenu est d’une valeur extrêmement vitale pour le pays. Nous détenons une série de découvertes et d’inventions toutes aussi merveilleuses que sensationnelles dont nous nous devons de faire part, au plus tôt, à son Excellence Monsieur le Président de la République, pour en faire profiter notre pays sans attendre. Nous les avons réservées, depuis longtemps exclusivement à notre pays, mais nous sommes empêchés de les faire parvenir à leur destinataire. Nous ne saurions, sans cesse vous importuner avec un courrier insistant, s’il n’était pas urgent et de la plus haute importance de vous tenir informé des résultats de nos travaux, en sus du sentiment d’accomplir notre devoir vis-à-vis de notre peuple. Veuillez savoir Monsieur le Premier Ministre que nous ne proposons rien moins pour l’Algérie que le prix Nobel dont le Jury doit examiner prochainement notre candidature. Dépôt enregistré au bureau de Berlin de l’Institution Nobel. Votre espace e-mail n’est pas adapté et ne me permet pas de joindre ici leur réponse. Je note au passage que le retard accumulé dans les TICs par l’Administration est une calamité et résultera immanquablement en pertes incommensurables pour la nation. Cela est bien triste, quand on sait que des pizzerias fonctionnent grâce à l’internet dans des petits pays africains.
Nous sollicitons vos soutien et concours en vue de l’obtention du parrainage du Président de la République et le patronage du gouvernement pour cette entreprise superbe et prestigieuse pour notre pays, qui ne peut laisser personne indifférent.
Cette requête est de prime importance pour le peuple algérien car nous y proposons des solutions prodigieuses et inédites pour résorber le chômage et pour épargner aux caisses de l’état des milliards de dollars, tout en leur rapportant d’autres milliards.
Prenez garde aux malchanceux, dépités dont les recherches ont été infructueuses de faire barrage au progrès. Ils font caracoler l’Algérie loin derrière la Tunisie, l’Egypte, le Maroc, le Nigéria et autres dans le domaine d’une recherche scientifique probante et avantageuse. Nous défions tous les ‘experts’ qui viendraient à vous déconseiller de prendre en considération nos innovations, car ils ne le feraient que pour dissimuler leur incapacité et leur déphasage, par rapport au cours des évènements. Comme le dit bien à propos, l’adage arabe : – en fait d’érudition ces experts n’auraient vu que la queue de la souris dans le domaine de la recherche scientifique. Je ne peux imaginer ou me résoudre à l’idée que vous êtes vous-même l’obstacle monolithique barrant tout accès aux chercheurs algériens de l’étranger et balayant du revers de la main les résultats de leurs travaux. Dans cette perspective irrecevable et sans vous froisser, qu’auriez-vous donc à perdre, à vous accorder une pause-café et à écouter le président de l’AEU faire un exposé de merveilles qui éblouiront les ‘abrenti-savants’ et leur feront avaler leurs langues pendues.
En Algérie, malheureusement comme nous l’avons constaté, il y a place dans l’esprit de certains décideurs de l’innovation pour tous les fléaux et défauts, sauf pour la science et le savoir, d’où résulte une stagnation morbide pour toute la nation. Leur souci premier est bassement matériel et vilement envieux. Paradoxalement, ils ne songent pas à s’affranchir philosophiquement et se contentent d’un rendement cérébral bien en-deçà du SMIG intellectuel. Ce comportement négatif et nuisible a constitué une barrière infranchissable à nos efforts de servir notre pays. Ces fossoyeurs du progrès ont avec toute la rétivité de l’infâme équidé, érigé un ‘no passaran’ que vous vous devez de lever par un grand ‘basta’ intransigeant et définitif. Voici des années que nous nous heurtons à ce mur d’incompréhension, de turpitude et d’indolence.
Pour le salut et la gloire de la patrie, pour le contribuable et l’électeur qui vous ont fait confiance et au risque de nous répéter sans être ni frondeurs ni provocateurs nous vous demandons de prendre vos responsabilités et de permettre au président de l’AEUw/w de faire une présentation de quelques minutes devant Monsieur le Président de la République et le gouvernement réuni, pour dévoiler des découvertes admirables et sublimes qui réjouiront tout le peuple algérien. Je puis vous assurer que cet instant restera mémorable pour avoir fourni à l’Algérie les leviers qui propulseront le développement et soulageront le peuple.
Je vous pose la question à un million de décibels : QU’Y-A-T-IL A PERDRE D’ESSAYER ?!!!
Afin d’éviter d’être pris au dépourvu par le Jury du prix Nobel et en vue d’éloigner le risque de voir ce courrier bloqué encore une fois par une censure inappropriée et obscurantiste, nous envoyons une copie de cette lettre à la presse nationale pour nous assurer que ce message vous parviendra, sans faute. Peut-être que si nous avons de la chance, une âme citoyenne se chargera de remettre une copie à son Excellence, avant vous. Il n’y a donc pas lieu de faillir à votre mission.
S’il n’est pas réservé une suite favorable à notre demande, dans les jours qui suivent, après avoir frappé sans succès, pendant des années à toutes les portes, nous ferons fructifier nos découvertes sous d’autres cieux. L’Algérie devra alors payer chèrement, rubis sur ongle patentes et licences, comme à l’accoutumée, à la condition encore qu’on veuille bien les lui vendre.
Sévissez donc vis-à-vis de ceux qui vous privent des bonnes nouvelles et privent l’Algérie d’un bonheur indicible. Et pour ce qui est de leurs recherches, qu’ils continuent de chercher, car comme a dit Edison : « s’ils ne trouvent pas la bonne solution, ils se consoleront d’avoir trouvé les méthodes à éviter». Leur génie et leur subtilité leur ont permis d’entraver les succès des autres et de rester à l’avant-plan. Ces conseilleurs, n’étant pas les payeurs, ils ont allègrement dicté leur science infuse qui aujourd’hui a mené au fiasco. Je suis navré de vous ‘apprendre’ ce qui suit :
— Mr. Boutarfa déchante aujourd’hui, après ses déclarations de conquistador de la hi-tech. Les panneaux photovoltaïques réalisés industriellement en Algérie se révèlent dinosauriens. Conception archaïque et rendement nul. Perte sèche déclarée et sincèrement regrettée, mais un peu tard ; n’est-ce pas ?! Lamentable d’avoir à raser une usine neuve, car conçue pour une ère jadis révolue. L’AEUw/w avait prévenu par Mr. Chérif Rahmani interposé qu’à ce stade de développement, le photovoltaïque (PV) est susceptible de contracter la cataracte le temps d’un été, sous le soleil de plomb algérien et qu’il est indispensable de renouveler tout le bazar annuellement. Le PV n’a pas besoin de chaleur, mais seulement de lumière, un photon de clair de lune donnant un volt. Chacun recharge sa calculatrice (PV) à la lumière ambiante de la maison sans l’exposer au soleil au risque de la voir fondre.
— Qu’à cela ne tienne ; ils se tournent vers l’éolien et érigent au sud de Ouargla (loin des yeux) des girouettes fluettes à X millions $US pièce pour une production hypothétique de 58 misérables kilowatts. Amortissement dans 50 ans, si les épouvantails seront encore debout. Dans un an, on constatera que le vent n’atteint les 15km /h requis, que pendant 30/365 jours ; que le sable encrasse les engrenages ; que les pales ont été emportées par les bourrasques et que les écarts de température ont eu raison des matériaux utilisés.
— L’Enseignement Supérieur et la Recherche annoncent : « 5000 brevets d’inventions déposés par les chercheurs algériens à l’étranger. Ben, et vous ici, que faites-vous alors ?!… Ils n’ont pas donné le nombre «nil versus» en Algérie. Malheureusement, ces brevets doivent être accompagnés de stages à l’étranger et mode d’emploi illustré pour être utilisables en Algérie. Alerte a été donnée pour battre le rappel des chercheurs algériens. Pour quoi faire ?!… Pour les stériliser ?!…
— A Hassi R’Mel, on a indécemment annoncé la naissance contre nature d’une centrale électrique hybride : gaz et solaire. Qu’y-a-t-il d’hybride dans deux unités qui n’ont rien à se partager et qui feraient mieux d’être très éloignées l’une de l’autre pour se prémunir de la contagion des catastrophes. Sauf votre respect et celui des lecteurs ; il n’y a d’hybride en Algérie que cette bête de somme nommée mule.
— Et d’autres coquilles encore à donner le vertige.
Parole de tous les chercheurs de l’AEUw/w, à l’unisson ; il est encore temps de faire du 50ème anniversaire de l’indépendance un évènement encore plus grandiose que vous ne l’imaginez. Il suffira de permettre à l’honorable président de l’AEUw/w de remettre, en mains propres notre présent à son excellence le Président de la République.
Veuillez accepter, Monsieur le Premier Ministre, mes salutations distinguées.
Dr.Hachemi Bachama, Chicago Ill.
Membre co-fondateur de l’AEUw/w ; West Coast Chapter, Rep.
jazairna@gmail.com
PS: Avec les compliments du président de l’AEUw/w, dont je dispatcherai prochainement les papiers suivants :
« Desertec – Un bluff made in Germany »
“Lettre ouverte à Désertec”
hsewithoutborders@gmail.com
jazairna@hotmail.com ; jazairna@yahoo.com