Lettre ouverte à son excellence le président de la république

Votre excellence, Mr le président de la république, il se peut que ma peine ne peut égaler celle des familles des chouhadas victimes du crache dramatique qui a causé la disparition de 257 soldas de l’ANP. Néanmoins, l’opportunité se présente pour manifester tant la peine de ces victimes objet d’une tragédie nationale que la mienne faisant l’objet d’un harcèlement sans précédent.

Cela ne peut m’empêcher d’exprimer mes sincères sentiments de regret et de compassion à ces valeureux martyrs mort pour une cause salutaire de servir le pays. Gloire aux chouhadas et que vive l’Algérie dans l’unité et la prospérité.

Mr le président, je suis un citoyen algérien, fière de cette identité et je ne permets à aucun de me pousser à douter de cette appartenance. Pour cela, n’ayant d’autres recours, je prends pour ultime refuge l’humain en vous. Mr Abdelaziz Bouteflika, je vous tiens comme témoins ici comme dans l’autre vie. Je n’ai plus l’âge de trouver passion dans le bavardage. M’a peine est mes souffrances sont réelles et tellement amère.

Apres 17 ans de loyaux services dans le secteur de la poste : cadre comptable à la Direction générale depuis 2003, sous directeur de la comptabilité depuis janvier 2008 à février 2011, chef de projet central d’audit et contrôle financier à la DG depuis janvier 2016, converti  en chef de projet central de l’assainissement des comptes en Mai 2017, directeur du centre régional de la comptabilité depuis décembre 2016, chef de projet et directeur du CRC poste supérieur niveau B de la grille des salaires actuelle des postes supérieurs, cela sans dire que j’occupais 02 postes de responsabilités sans autant se plaindre, et comme récompense je reçois un (zéro) comme note de la part du directeur général Mr Dahmani. Mon seul tort est d’avoir cru un jour en une liberté syndicale prévue dans la constitution, la loi la plus suprême. D’ailleurs ça ma servi de leçon de n’y croire à l’avenir qu’en ma neutralité dans tout et pour tout, sauf que étiquette n’est nullement de mon avis, elle colle à mon détriment au gout du DG qui y trouve un moyen de courir derrière moi comme un vulgaire bandit dépourvu de tout droit.

Huit fois non stop. Véritable machine de harcèlement que mène contre moi le directeur général sans motif valable que je pourrais comprendre étant aussi cadre. D’un poste supérieur niveau B, je me trouve cadre comptable supérieur à la catégorie 19, véritable descente en enfer. Même un crime contre l’humanité ne peut égaler ces sanctions qui n’ont d’essence que la haine, le mépris, l’abus d’autorité et un harcèlement meurtri !

Mr le premier magistrat, votre excellence, je ne vais pas m’étaler pour vous faire comprendre le danger de l’harcèlement sur la santé humaine, de l’employer en particulier, sur ma personne et son impact sur toute ma petite famille qui ne cesse de me questionner sur le comment et le pourquoi. Il suffit de vous faire part de ma constante maladie qui m’oblige à chercher du repos ailleurs que de travailler est être d’un apport économique considérable tant pour l’entreprise que pour le pays.

Le centre de comptabilité régional à Sétif c’était mon œuvre. Il était le premier au niveau national à traiter la comptabilité de 05 wilayas différentes et dans l’organisation des archives, ce qui a arrangé le traitement de la comptabilité avec l’expert comptable. Je m’apprêtais à mettre en œuvre un nouveau projet de scannage des bordereaux 1104 depuis 2003 à ce jour. Il se trouve qu’ils sont contre tout progrès, ils persistent à vouloir faire l’assainissement des comptes comptables sans bien tenir un bon classement des archives qui demeurent la clé d’un bon traitement de toute réclamation ou litige.

Mr le président, je suis en plus marié et père de famille. Mon cri n’est pas un simple hurlement d’un désœuvré, mes souffrances ont fini par exploser pour pondre cette missive que je mets entre vos mains pour le soin d’une intervention logique, pas plus.

Mr Abdellaoui Naim cadre à la direction d’Algérie poste Alger