Lettre ouverte au président du conseil constitutionnel et Président de la république (Ajjout)

Le peuple Algérien observe impuissant avec stupéfaction et consternation cette mascarade qui se déroule en direct devant ses yeux et en son nom dans une institution respectueuse de la république Algérienne , il subit l’humiliation de quelques députés qui ne cherchent que leur intérêt et non celui du pays et du peuple sinon comment ces derniers peuvent-ils ignorer les centaines de milliers de voix qui s’élèvent non seulement dans dans les réseaux sociaux mais à travers tout le pays pour dénoncer cette mesure illégale contre un Moudjahed en cette journée symbolique du 17 Octobre , tous sont unanimes et soutiennent le Moudjahed Said Bouhadja et ses actions correctives antérieures au sein de l’APN.

Le monde entier a les yeux braqués sur ce qui se passe au Boulevard Zighout Youcef et constate que le niveau des représentants du peuple dans cette institution ne reflète guerre le degré de maturité politique auquel le peuple aspire et en plaçant cette cadenas à la porte de l’institution pour barrer la route à un des leurs, un Moudjahed de surcroît , ils ont tout simplement bafoué les règles élémentaires de l’éthique et les consignes de réserve que doit observer tout député, ils ont prouvé qu’ils ne méritent plus l’estime de ce peuple ou de leur électeurs.

Aujourd’hui , ces mêmes députés se sont érigés contre leur président en déclarant son poste “Vacant” ce qui est en totale violation de leur propre règlements qu’ils ont eux-mêmes voté. Sont-ils conscients que l’article 10 de ce règlement ne fait nullement référence à cette situation ou cas de figure, sont-ils conscients que le peuple est en désaccord total avec eux?

À ce sujet ,Nous souhaitons l’intervention immédiate du conseil constitutionnel en déclarant caduque ce règlement de vacance du poste de président de l’APN que le bureau de l’APN vient de promulguer à l’insu du président Bouhadja vu qu’il n’est ni démissionnaire ni malade mais présent à l’APN.

Hallam Morsli