Manège de Sidi Bel-Abbes: “On commence à voir le bout du labyrinthe” (vidéo)

La cession du manège de Sidi Bel Abbès à un investisseur, dévoilée au grand public par la nouvelle APC au cours du mois de décembre 2017, continue de susciter la colère des riverains et la situation ou plutôt le “Manegegate” devient intenable pour ceux qui en sont responsables directement ou indirectement de son bradage au “dinar symbolique” comme le tient à le dire haut et fort cette frange de la population Bel-Abbesienne lors de dernières protestations et de dénonciation qui ont surgit spontanément à la place du 1er Novembre (ex Place Carnot) , ce jeudi passé, suite à l’appel lancé dans les réseaux sociaux, au cours de la semaine écoulée.

Il faut dire que l’effervescence monte de jour en jour d’un cran, augmentant ainsi la pression sur les nouveaux élus qui se sont retrouvés du jour au lendemain avec un “fardeau” difficile à gérer en raison de la complexité de la transaction qui a aboutit à la mêlée de la justice et du conseil d’état dans l’affaire, ces derniers ont tranché en faveur de l’acheteur sur double plan tout d’abord sur la conformité du certificat de construction et de l’acte de propriété de la parcelle des 8 hectares et enfin de la transaction en général.

Au niveau de la place Carnot, les langues commencent à se délier sur les tenants et aboutissants de cette affaire qui a noirci sérieusement le tableau des anciens élus en raison de leur silence “complice”,disent les uns alors que d’autres ne cessent de le crier haut au niveau de la place. La pression sur l’actuelle et nouvelle APC se fait sentir de plus en plus justement parce qu’elle est composée de quelques uns qui ont fait partie de l’ancienne équipe et qui ont eu vent évidemment de cette affaire par la force de leur statut mais se sont tus pour divers motifs et se retrouvent aujourd’hui de “facto” sur la ligne de mire de la société civile.

Le nouveau maire M. ADDA BOUDJELLAL qui est à un brin d’étaler la vérité au grand public,signale-t-on, n’arrive pas à trouver le fil d’ariane dans un tel “bourbier” d’ailleurs, on dit qu’il a commencé à faire le “ménage” au sein du personnel de la mairie de Sidi Bel Abbes, une mairie qui a longtemps servi aux spécialistes des passe-droits et du clientélisme”. Mais ceci étant une autre histoire, pour le moment,les yeux restent braqués sur les moyens juridiques dont dispose le maire M. ADDA Boudjellal pour pourvoir tenter de récupérer le parc d’attraction.

Oui tenter de récupérer parce que parlant justement des moyens et arsenal juridiques,il est dit que l’APC disposait d’avocats chevronnés au temps de l’ancienne équipe,mais n’avait malheureusement pas jugé utile de les déployer à Alger pour faire face au conseil d’état qui venait d’être saisi par l’autre partie, suite à l’échec. D’aucuns des administrés ne s’accordent à comprendre pourquoi la bataille juridique entamée au tribunal de Sidi Bel Abbes, s’est terminé en queue de poisson laissant ainsi le “terrain libre” à un “prétendant coriace”.