Maternité de Oued Souf : La Prison pour les responsables directs et indirects du centre

L’information se doit d’être un avertissement à l’ensemble des centres hospitalo-universitaires et les différents centres de santé, notamment les maternités dont un grand nombre sont frappés d’un laxisme ambiant. Elle est tombée, l’information tout à l’heure comme un couperet pour l’ensemble du personnel médical et paramédical exerçant dans ces centres qui s’y croyaient hors de tout soupçon quant il s’agit de simple négligence observée et dénoncée par le commun des citoyens comme celle du centre de Oued Souf qui a emporté dans la nuit du 24 au 25 Septembre 2019, une dizaine de nouveau-nés et blessé tant d’autres.

En effet, la réponse de la tutelle n’a pas tardé et n’a épargné aucun responsable direct ou indirect du drame qui a endeuillé toute l’Algérie entière en raison d’une négligence et/ou d’un laxisme avéré. Ainsi, le directeur de l’hôpital Mère-enfant Bachir Benacer , le directeur de la garde, un contrôleur , le chef de service des nouveau-nés, un agent d’entretien, la coordinatrice de la maternité et une sage-femme Cubaine qui y exerce au total, six personnes ont été placés en détention provisoire en attendant la suite de l’enquête des services spécialisés et probablement d’autres personnes suivront.

Il est clair qu’après ce drame de Oued Souf, un grand nombre de nos centres et maternités qui s’y adonnaient et s’y plaisaient à un laxisme de leurs responsables et surtout des médecins négligeant leur lourde responsabilité en autorisant des sage-femmes ou personnel sous leur couple à prendre des décisions parfois fatales aux parturientes et aux malades en général , n’y vont pas dormir sur leur deux oreilles.

La maternité de Sidi Yacine à Sidi Bel-Abbes ne déroge pas à la règle puisqu’elle endosse plusieurs décès de parturientes observés au cours du mois d’août et parmi les parturientes décédées , il y a celle qui mourut dans les bras de sa mère présente sur les lieux, la jeune femme avait senti un malaise respiratoire et avait sollicité une assistance, la sage-femme , sans se soucier de la dangerosité de l’état, lança à sa mère : ” Reichi 3allaiha” comprendre “soufflez lui un peu d’air” , la jeune parturiente s’étourdit et décéda, le bébé fut sauvé in extremis, n’est-ce pas là une forme de négligence passible de prison ???