Notre souhait, que les employeurs se rapprochent d’avantage de la CNR

À l’issue d’un forum organisé par le quotidien national Ouest Info ce jeudi 08 février à la salle des conférences de la bibliothèque Kebbati Med, la directrice de la CNR Mme Belhadj Khaddouma s’est exprimée largement sur la nouvelle loi N° 16-15 du 31 décembre 2016 qui est venue modifier l’âge à la retraite et le droit au bénéfice d’une pension ou allocation de retraite. « Le bénéficiaire de la pension de retraite peut être accordé avec jouissance immédiate lorsque le travailleur salarié a accompli une durée de travail effectif ayant donné lieu à versement de cotisation égales à 32 ans au mois, et atteint l’âge minimal fixé à 58 en 2017 et 59 en 2018 » explique-t-elle.

Il est fait part que l’âge de départ à la retraite a été prolongé. Le travailleur peut désormais opter pour continuer son activité au-delà de l’âge de 60 ans, et ce dans la limite de 05 années.  Cette mesure incompréhensible qui a poussé brusquement à la retraite un grand nombre de travailleurs a créé un afflux de dossier au niveau de la CNR.

On a les moyens pour faire face

Malgré le nombre très élevé de dossier déposé en 2016 à la suite de cette nouvelle loi, les services de la CNR n’ont rencontré aucune difficulté dans le control et la liquidation, à la seule exception des dossiers qui contiennent des erreurs de remplissage par l’employeur « on a saisi par correspondances tous les secteur, en particulier celui de l’education, de prendre contacte avec la CNR afin de recevoir des informations sur la manière de servir certains documents de retraite afin de faciliter leur traitement et ne pas pénaliser les nouveaux pensionnés à la suite d’erreurs de calculs ou autres », explique-t-elle.

Mme Belhadj souligne que le nombre de retraités jusqu’au 31 décembre 2017 à atteint au total 75.115 : nombre reparti sur 1.173 qui perçoivent leurs pensions par le biais de mandat postal, 4.128 reçoivent leur virement par banque, selon leur choix et 69.814 par virement à leurs compte CCP.  L’on a appris que parmi les 235 dossiers qui ont fait l’objet de recours, seulement 75 ont été acceptés pendant que le reste a été rejeté. Sur ce point, la directrice a souligné que la commission est souveraine et qu’elle ne peut être contrôlée que par la commission qui siège au niveau de la direction générale.

Djilali T