Omar Belhouchet vote François Fillon?

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Personne ne se faisait d’illusions sur l’avenir politique de François Fillon.

Il suffirait de se rappeler son passage glorieux à Matignon où il gagné à voir son nom devenir un verbe et un participe : « filloniser, fillonisé » signifiant l’état dans lequel le président réduit son premier ministre : un ectoplasme inodore, incolore et sans saveur.

Le seul mérite qu’a eu cet homme politiquement nanométrique est de s’être opposé de manière radicale à son ancien président J. Chirac.

Ce dont Sarkozy l’a récompensé en en faisant un courant d’air complètement démonétisé.

Il doit sa candidature aux Primaires de la droite à l’état plus qu’anémique du personnel politique français et plus particulièrement à l’état d’une droite très divisée, américanisée incapable de se donner une figure de prou.

Qui imaginerait le Général dans ce panier de crabes?

On fait avec ce qui reste… Et il ne reste pas grand-chose…

Soyons charitable, ignorons délibérément le paysage déplorable des reliques du parti socialiste où Valls hésite et se demande s’il va ou non se faire filloniser jusqu’au tendon d’Achille.

On ignorera tout aussi bien le retour des « bienfaits du colonialisme » dans la bouche de l’ancien premier des cocus du sarkozysme. Fillon ne fait que répéter, d’ânonner des thématiques archi usées. C’est à peu près tout ce qu’il est capable de faire.

C’est probablement la raison pour laquelle sa petite phrase (destinée à rehausser sa pâle campagne) a été complètement zappée par les médias. Il y a mieux sur le marché pour défendre les « performances » coloniales hexagonales.

Pourtant, le plus curieux en cette triste affaire n’est pas là.

Fillon s’est dressé sur ses ergots de coq décati pour laisser tomber son trait le dimanche 28 août 2016.

Ce n’est qu’aujourd’hui lundi 31 octobre que le « quotidien de référence » (ainsi indexé par les experts de Panam), daigne en informer ses lecteurs.

Avec un titre qui n’est plus d’actualité : « La mémoire au centre du débat en France. Fillon loue les «bienfaits» du colonialisme. »

L’Algérie indépendante fut c’est vraie au cœur de l’actualité tout au long de l’année terroriste française, mais ce n’est plus le cas. Tous les sondages montrent que le chômage, la précarité, l’avenir des enfants occupent l’essentiel des préoccupations des Français. Il a bien fallu se résoudre à explorer d’autres pistes…

Mais il a fallu plus de 2 mois à El Watan pour prendre connaissance de ce mot de Fillon et de faire la charité à celui-ci pour réchauffer une polémique minuscule précisément au format de celui qui a tenté de la lancer pour se relancer. Vainement, inutile de l’ajouter. Fillon est toujours invisible.

L’info est sûrement arrivée aux oreilles de Belhouchet à dos de chameaux… Et le pousse-crayon de service s’est débrouillé pour ne pas dater l’événement qu’il relate.

Certes, la sagesse populaire prescrit que tourner plusieurs fois sa langue dans sa bouche est une vertu.

El Watan (le rapporteur -pas le seul- de tout ce qui va mal en Algérie) devrait en user davantage.

Djeha,
L. 31 octobre 2016.

Pour François Fillon, la colonisation visait à “partager sa culture”

L’Express, mercredi 31 août 2016, 11h49, J. 01/09/2016 à 11:12

Dans un discours donné à Sablé-sur-Sarthe dimanche 28 août, François Fillon a fustigé les enseignements scolaires qui apprennent à avoir “honte” de son pays. Pour lui, “la France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique”.

“Non, La France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord,” a déclaré dimanche 28 août, à Sablé-sur-Sarthe, le candidat à la primaire à droite François Fillon. Dressant le réquisitoire des programmes scolaires qui, selon lui, apprennent aux élèves français à avoir “honte” de leur pays, il estime nécessaire qu’ils soient réécrits afin de donner une image plus favorable de l’histoire de France.

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La mémoire au centre du débat en France
Fillon loue les «bienfaits» du colonialisme
 El Watan, le L. 31.10.16
Longtemps désigné comme une des personnalités modérées de la droite républicaine, l’ancien Premier ministre français, François Fillon, joint désormais sa voix aux révisionnistes de l’histoire coloniale.
Le candidat à la primaire de la droite et du centre a en effet estimé, dans un discours, qu’en colonisant des pays, la France ne voulait que «partager sa culture». «Non, la France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord», a indiqué l’homme politique en mal de popularité. Le discours rejoint ainsi celui du Front national, parti de l’extrême droite, dont le chef historique, Jean-Marie Le Pen, est accusé de torture durant la Bataille d’Alger.
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