L’artiste plasticien Kadid Djillali retrouve ses racines familiales après 40 ans d’absence. (Vidéo)

Après une absence qui a duré presque 40 ans, l’enfant prodige de Mercier Lacombe (Sfisef) Djillali KADID devenu peintre, artiste plasticien,était en visite dans le plat pays, la semaine écoulée pour se ressourcer et faire connaître à sa famille et ses enfants sa région natale et ses racines familiales. En effet, il est revenu en pèlerinage dans sa région natale de Sfisef en compagnie de son épouse Joëlle et de ses enfants.

Sfisef, ce n’était pas seulement sa ville natale qui l’a vu grandir jusqu’à l’age de 13 ans mais aussi la ville où son père, Agent (Fidai) de l’OCFLN de première heure, fut assassiné par les parachutistes Français. Djillali devait par la suite s’installer avec sa mère et ses frères à Sidi Bel Abbès en 1968 pour entamer ses études du secondaire au Lycée El Haoues où Il obtint son baccalauréat en 1976.  À cette époque, son amour à l’art et la culture qu’il avait embrassé très tôt dès son jeune age à Sfisef, dans le foyer maternel, devait le mener tout droit à la rencontre de Kateb Yacine, alors en Exil à Sidi Bel Abbes.

Dès la fin des années 70, il quitta Sidi Bel Abbes pour s’installer à Paris, en France en compagnie de sa mère, et c’est là où il renoua avec le métier qui l’avait toujours attiré et aimé depuis son enfance. Des dessins de portraits simples de parents et proches qu’il adorait peindre avec ses amis du conservatoire de Sidi Bel Abbes, sous la supervision du professeur de dessin du lycée Azza Abdelkader dans l’Atelier de Benameur,  il s’intéressa à la littérature et les arts en s’inscrivant à l’université de Paris 3 Sorbonne nouvelle pour décrocher une licence quelques années plus tard.

Ayant côtoyé longtemps les gens de l’art à Paris, il commença sa carrière en exposant dans quelques galeries de France. Mais c’était surtout sa rencontre une deuxième fois en France avec Kateb Yacine qui lui a permi de prendre des ailes dans l’art et la critique d’art en collaborant avec une revue spécialisée. M. Djillali reconnaît que sa femme, qu’il a rencontré en France, lui a été d’une aide capitale dans sa lancée dans l’art plastique et moderne.  Ensuite  lui est venue, l’idée de faire un livre “dialogue”, sur un ami artiste dans l’art abstraite qu’il avait rencontré à Paris, il s’agit de Abdellah Benantar , un Mostaganemois qu’il admirait beaucoup en raison de ses expositions fascinantes qu’il voulait décrire dans cet ouvrage par une biographie complète.

Il faut dire que le retour de Kadid Djillali à son village natal ne pouvait passer inaperçu à ceux en quête de promouvoir l’art et la culture dans la wilaya à savoir, l’association EL BASMA (empreinte) de Farid Daz avec qui, il entretenait déjà une relation amicale depuis un certain temps grâce à l’internet et de l’association ESPOIR de M. Djelloul Talha, président de l’association pour qui , M. Kadid Djillali est considéré déjà comme faisant partie du patrimoine de la wilaya dans le domaine inestimable de l’art et la culture. Enfin, il y a lieu de signaler que cette rencontre devait se concrétiser avec l’aide du Docteur Driss Reffas qui a sollicité l’hôtel Eden de Sidi Bel Abbes dont la direction estime qu’il est du devoir de tout un chacun de promouvoir les atouts touristique de la Mekerra.