Pour 35 000 dollars , M. David Camerom risque d’être éjecté !

Dans les pays développés comme en Islande, en Angleterre et ailleurs qui ont été touchés par le scandale du “Panama Papers” , Chacun tente d’admettre son forfait d’évasion fiscale sans nier les faits portés contre lui ni réfuter ce qui est rapporté par les 11,5 millions de documents divulgués par l’agence Panaméenne Mossack Fonseca, spécialisée dans la domiciliation de sociétés offshores.
En Angleterre , M. David Cameron vient d’admettre publiquement avoir eu une participation rentable lors des vente des actions découlant des placement offshore détenus par son défunt père, et “qu’il avait payé toutes les taxes britanniques sur les bénéfices tirés de la vente des actions de la société Blairmore Holdings de son père.Bien que cela s’est passé en 2010 , avant son intronisation au poste de premier ministre, les britanniques crient déjà au scandale et lui demande de démissionner avant qu’on le traduit en justice pour fraude fiscale.

Diamétralement opposé et partout ailleurs dans les pays de seconde zone où l’on craint plus l’extérieur que leurs administrés, on crie déjà au complot, en Algérie, comme en Russie ou en Arabie saoudite , on parle déjà de “la main étrangère” comme au beau vieux temps et comme si les documents sont tous faux ou ont été établis par les agents Américains.

El Watan dans sa livraison d’avant hier le 5 avril, dévile que M. Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines. “Celui-là même qui a, il y a quelque temps, accusé l’homme d’affaires Issad Rebrab d’avoir fraudé le fisc algérien.” Les documents du Panama Papers “révèle que Bouchouareb a dissimulé une fortune colossale dans des comptes offshores créés en 2015 par le cabinet Mossack Fonseca au Panama, au nom de la société Royal Arrival Corp, servant pour des activités commerciales en Turquie, au Royaume-Uni et en Algérie.”

Dans son édition d’hier , Algérie Patriotique souligne que “Le ministre de l’Industrie a insisté sur le fait que ces «révélations» n’ont d’autres objectifs que ceux de fragiliser l’Etat algérien et d’affaiblir son influence à l’international. Pour Abdeslam Bouchaoureb, l’Algérie dérange beaucoup par ses positions à la fois politiques et économiques.”
Et “Devant les membres de la commission économique de l’Assemblée populaire nationale, le ministre de l’Industrie, cité comme détenteur d’un compte offshore au Panama, s’est défendu en assurant qu’il s’agissait d’une machination qui visait à porter atteinte à l’Algérie en «ternissant l’image de ses dirigeants».”

Quant au quotidien “Liberté” , il informe déjà que : “Très critiqué par une partie de l’opposition, le ministre de l’Industrie ne doutait certainement pas que la vague scélérate viendrait plutôt de l’étranger.” et enchaine: “Éclaboussé par le scandale mondial des comptes bancaires offshore dans ce qui est convenu d’appeler “Panama Papers”, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, voit, désormais, son avenir politique s’assombrir et son image salie par les révélations de la presse internationale. Certes, ce n’est pas la première fois que son nom est associé à un scandale puisqu’il avait déjà été cité dans l’affaire Khalifa. Cependant, les réseaux dont il dispose et, surtout, sa fidélité au clan présidentiel ont facilité son retour sur la scène politique”.

Il conclue par une question pertinente et que tout les algériens en parlent :
“Ce qui n’aura rien d’étonnant, l’opinion publique étant habituée à ce type de comportements provocateurs de la part d’un système qui ne semble pas accorder de l’importance, outre mesure, au point de vue de la société sur ses projets. Le pouvoir va-t-il donc rester les bras croisés face à cette nouvelle altération de l’image du pays sur la scène internationale ? Ou sera-t-il contraint de sacrifier ce fidèle parmi les fidèles sur l’autel d’une inspiration destinée à atténuer, un tant soit peu, la décrue de son crédit auprès de l’opinion publique ?”