Professeur Houda-Imane Faraoun: Une fierté Belabesienne nommée ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication.

Le titre peut paraître paradoxal. Après tout, la science est sans frontières. Elle communique mondialement, elle se le doit pour innover, provoquer une avance en se basant sur tous les faits scientifiques antérieurement acquis. Pourtant, c’est une réalité. En dépit des offres alléchantes parvenues des grandes universités et laboratoires de renommée internationale, le Pr Houda-Imane Faraoun, directrice générale de l’Agence thématique de recherche en sciences et technologie (ATRST), a préféré, par devoir national, rester en Algérie pour se consacrer à la recherche scientifique.
Issue d’une famille modeste dont le père et la mère enseignants de leur  état, elle a suivie une scolarité à l’école primaire de Hassi dahou (ex:Boutin), après avoir obtenu son bac en sciences exactes, en 1995 au lycée Si El Haouès de Sidi Bel Abbès, alors qu’elle n’avait que 17 ans, Houda-Imane Faraoun, c’est d’elle qu’il s’agit, s’est tracé une feuille de route qui devait l’emmener au sommet de ses aspirations. En effet, une fois son bac en poche, elle s’inscrit à l’université Djilali-Liabes de Sidi Bel Abbes où elle décroche un DES en physique du solide en 1999. Ce premier diplôme universitaire l’incite à poursuivre ses études dans le même domaine. C’est ainsi qu’elle soutient en 2001 son magistère, toujours en physique de l’état solide, avec la mention très honorable. Fidèle à son université et à sa spécialité, elle s’inscrit en doctorat, pour développer un travail théorique sur les méthodes de simulation des métaux et leurs alliages. En même temps, elle tente sa chance en postulant pour une thèse industrielle en sciences de l’ingénieur à Belfort (France). Elle décroche une bourse de la région de Franche-Comté, dans le cadre d’un projet de développement impliquant un consortium de plusieurs partenaires européens dont Rolls-Roys, pour ne citer que le géant des moteurs d’avion. Le sujet était à l’opposé de celui, théorique, qu’elle a entamé à Sidi Bel Abbès, mais elle préfère poursuivre sur les deux options, en consacrant ses soirées et week-ends à sa thèse algérienne. Pour elle, la recherche théorique est aussi nécessaire, il ne faut pas s’en détacher trop tôt dans la carrière d’un chercheur. Couronnement, en 2005, elle décroche les deux titres universitaires à la satisfaction de ses proches. Toute auréolée des deux diplômes qu’elle vient de décrocher, Houda-Imane Faraoun retrouve son pays et ses proches à Sidi Bel Abbes pour revenir à la vocation d’enseignant chercheur, tant désirée, en rejoignant en 2006 l’Université de Tlemcen. C’est là où elle obtient son habilitation en 2008 et, en 2013, accède, à trente-quatre ans seulement, au grade de professeur. Après cinq années passées dans la capitale des Zianides, elle a la chance et l’honneur, comme elle le souligne, de diriger l’Agence de recherche. Connue par le passé sous l’appellation de l’Agence nationale pour le développement de la recherche universitaire (Andru), l’Agence est transformée en Agence thématique de recherche en sciences et technologie (ATRST) en 2012 à la suite d’une réforme qui a touché le secteur de la recherche scientifique. D’ailleurs, les pouvoirs publics ont décidé de mettre en place des agences sectorielles à l’instar d’autres structures de liaisons avec le monde socio-économique. Quatre autres agences thématiques ont été mises en place, notamment :
de biotechnologie et sciences agroalimentaires,
des sciences de la nature et de la vie,
des sciences humaines et sociales.
des sciences de la santé.
Invité à parler de ses activités en dehors de son travail de gestion, notre interlocutrice, affirme qu’elle est à cheval entre la gestion et la recherche, tout en gardant un pied à l’université en encadrant des doctorants et en participant aux travaux de membre de jury de thèses. On l’appelle Madame la Directrice, bien qu’elle ne soit pas encore mariée et tout en parlant de sa vie personnelle, la Directrice générale de l’ATRST exige de son entourage un certain niveau de déférence en se faisant appeler Madame la Directrice. Quand elle parle de sa famille, dont elle est l’ainée des trois filles et la cadette de la famille Faraoun, Houda-Imane évoque avec une certaine philosophie : « J’ai l’énorme plaisir d’avoir expérimenté environ 10% de la maternité, en contribuant à élever mes deux petites sœurs dont l’une prépare aujourd’hui un master et l’autre une licence d’anglais », dira-t-elle tout en affirmant qu’elle a une famille formidable qui se trouve toujours à Sidi Bel Abbes, avec son frère, professeur en informatique et fierté de la petite famille. D’ailleurs, à l’entendre parler, on comprendra que sa famille et son métier d’enseignant chercheur sont tout pour elle. « En fait, quand j’étais jeune, je pensais que la recherche ne pouvait se concrétiser en Algérie, mais une fois que j’ai été à l’étranger, où j’ai passé quatre ans, j’ai constaté qu’il n’y avait pas une grande différence. Mieux encore, nous avons ce que les autres n’ont pas, c’est-à-dire la matière grise », indique-t-elle. Notre interlocutrice souligne dans ce contexte la jeunesse de l’université algérienne : « Si nous voulons qu’elle prospère, il y a lieu de mettre la main à la pâte. » A ce propos, elle parlera de son travail, pour lequel elle dira avoir constitué une équipe de recherche à Tlemcen avec laquelle elle travaillait, mais elle a dû la quitter en 2011 pour assurer la direction de l’Agence. Parlant des moyens de l’Université algérienne, le Pr. Faraoun, dira qu’en Algérie l’université est jeune, mais la recherche l’est encore plus, car elle n’existe de manière organisée et suivie que depuis 2001, c’est là où est apparue fermement la volonté de l’Etat d’investir dans ce secteur et particulièrement sur les chercheurs universitaires. Donc, il y a encore beaucoup à faire. A propos de moyens, elle dira : « Beaucoup de gens estiment que ce volet fait défaut en Algérie. Là, je regrette de les contredire, car les moyens disponibles sont énormes ». Elle affirme qu’à l’étranger, ce n’est pas facile d’obtenir des subventions pour réaliser un projet de recherche, ce qui n’est pas le cas chez nous, où l’on trouve toutes les facilités, du moment que l’Etat est pourvoyeur des fonds nécessaires, quasiment à volonté. Elle ira même à dire que la recherche exige une certaine volonté, car si au début de la décennie, il n’existait que très peu de laboratoires, aujourd’hui 1306 sont répertoriés et environs 40% d’entre eux sont opérationnels depuis peu. Les jeunes générations commencent à peine à découvrir l’espace de la recherche précise-t-elle.

Plus de 40 publications à son actif
En dépit de son jeune âge, Houda-Imane Faraoun est l’auteur de plus de 40 publications scientifiques de même qu’elle a présenté plusieurs communications au niveau national et à l’étranger. Membre du Comité de formation doctorale « Physique de la matière condensée », elle est également responsable de la spécialité et chef d’équipe de recherche
« Métaux et alliage » relevant de l’unité de recherche rattachée à l’université Abou-Bakr-Belkaid.

Au plan des responsabilités
Directrice générale de l’ANDRU puis de l’ATRST depuis 2011, elle préside la Commission intersectorielle de promotion, de programmation et d’évaluation de la recherche scientifique et technique « Sciences fondamentales » et elle est membre du Comité sectoriel permanent du MERS. Elle préside également le conseil d’administration du Centre de recherche en analyse physico-chimiques CRAPC et la commission des marchés publics du Centre de recherche en économie appliquée CREAD, tout en siégeant dans le conseil d’administration de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique ANVREDET.

 

 

Sources: Ahmed HADJI

28 thoughts on “Professeur Houda-Imane Faraoun: Une fierté Belabesienne nommée ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication.

  1. Devant un nombre impressionnant de lectures de l’article ,et des commentaires, se rapportant à un sujet d’actualité et afin d’alimenter ce débat,tout aussi fructueux,nous avons jugé utile de mettre à la disposition de nos amis lecteurs, le contenu d’un article de notre confrère Abdou Semmar ayant pour titre :

    “Chère Houda ne soyez pas leur faire valoir”.

    Chère Houda Imane Faraoun, je ne vous connais pas. Je trouve, tout de même, votre parcours très intéressant. Je salue vos réussites académiques et votre excellence universitaire. Je suis fier que vous soyez professeure à l’université de Tlemcen. Physicienne, spécialisée dans les métaux et leurs alliages, notre pays a certainement besoin de votre science. Votre jeunesse, votre âge de 36 ans, nourrit mon espoir et me permet de rêver d’une autre Algérie. Une Algérie où notre génération peut enfin avoir son mot à dire dans la gestion de notre Etat. Ceci dit, je vous écrit pour vous dire en toute sincérité, votre nomination à la tête du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication ne m’enthousiasme nullement.

    Oui, je ne suis pas enthousiaste parce que je crains fort que vous deveniez leur faire-valoir ! Oui, le faire-valoir d’un régime politique aux abois, en panne d’idées et de projet de rénovation nationale. Le faire-valoir d’un régime qui vous offre ce poste pour donner l’illusion qu’il s’ouvre aux jeunes Algériens. Mais, en réalité, en dépit de votre nomination, sur le terrain, au quotidien, le régime algérien poursuit sa guerre insidieuse contre les jeunes de notre pays. De l’accès au logement jusqu’au recrutement dans les institutions étatiques et les prestigieuses grandes entreprises publiques, nous les jeunes algériens subissons la discrimination, la loi du népotisme et les mesures les plus ségrégationnistes. La répression continue de s’abattre, comme c’est le cas avec nos compatriotes de Laghouat, jetés en prison pour avoir réclamé du travail lors d’un rassemblement pacifique.
    Chère Houda, vous le savez mieux que moi, ils sont très nombreux nos jeunes qui ont quitté notre pays depuis le début des années 2000 pour consacrer leur intelligence, leur énergie à l’édification d’autres pays déjà développés et où leur dignité est respectée.
    Votre âge, votre parcours, votre CV contrastent terriblement avec ceux des autres ministres composant ce gouvernement auquel vous appartenez désormais. Comment peut-on croire à cette volonté d’ouverture que votre nomination semble suggérer alors qu’Abdelkader Khomri, un homme de 62 ans, conserve toujours son poste de ministre de la Jeunesse ? Quel langage allez-vous utiliser pour parler à cet homme issu d’une autre Algérie qui ne ressemble en rien à la nôtre, celle de 2015 ? Monsieur Khomri hérite une nouvelle fois du portefeuille des Sports après l’avoir occupé… 22 ans plus tôtd. Quelles sont les valeurs qui vont vous rassembler avec un Amar Ghoul qui collectionne les années au gouvernement, avec des bilans catastrophiques et des scandales de corruption en cascade ?
    Force est de constater qu’un fossé immense vous sépare des autres membres du gouvernement. Que partagez-vous avec Abdelmalek Sellal, le blagueur, qui a tenté de rassurer les Algériens au sujet de l’exploration et exploitation du gaz de schiste, en s’appuyant sur les couches pour bébés ? Croyez-vous qu’il est capable de comprendre vos ambitions, vos intentions et la finesse de vos analyses ?
    Mais vous êtes-vous déjà posé ces questions ? Je ne suis pas un donneur de leçons. Je ne suis pas un esprit chagrin qui veut noircir davantage le tableau sombre de notre pays. Je ne cherche guère à vous décourager où à vous démoraliser. Je vous rappelle juste à votre devoir. Celui de nous traiter en adultes conscients. Celui de ne pas nous mentir comme les autres ministres. Je suis encore une fois fier de vos compétences, votre élégance et votre beauté. Je suis heureux que mon pays soit représenté par une jeune femme comme vous. Toutefois, je ne suis pas dupe. Vos autres jeunes compatriotes ne sont pas dupes non plus. Notre pays n’a pas besoin de symbolique. Notre pays n’a pas besoin de discours emphatiques. Notre pays a besoin d’un projet concret, sérieux et moderne. Ne les laissez pas vous transformer en potiche pour leurrer les Algérienss. Tirez les leçons des expériences de Khalida Toumi et de Nadia Labidi.
    Elles ont servi un régime qui a instrumentalisé leur qualité femmes, leur modernité et leur position sociale. Qu’ont-elles pu apporter à l’Algérie en s’inscrivant dans la démarche de ce système politique ? Presque rien, pour user d’un euphémisme! «Le pouvoir est l’aphrodisiaque suprême», disait le rusé Henry Kissinger. Ne vous enivrez pas trop. Restez lucide. L’ampleur de la tâche qui vous attend est énorme. En 2015, nous n’avons que 76 000 sites web algériens. La Contribution des TIC à notre PIB ne dépasse pas les 4 % ! A peine 20 % de nos PME sont connectées à Internet. Nous importons presque cinq milliards de dollars de matériels et de services des TIC de l’étranger. Ces chiffres sont honteux. Honteux pour un pays aussi gigantesque que l’Algérie. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire. Soyez une ministre, une vraie pour relever le challenge. Sinon, l’histoire retiendra que vous avez été le faire-valoir de l’un des régimes les plus médiocres de la planète.

    1. Pourquoi aucune relation.?le sujet c’est l’université et certain commentaires font, craindre qu’il y’a derriere tout ce cela une privatisation de l’université. Si on offres les facultés aux privés que va choisir le privé? La facultés de medecine des sciences ou du genie civile? Tous le monde vont placer leurs argent dans la faculté de medecine c’est logique, le privé n’est pas dupe, il n’a pas l’argent a jeter par la fenetre, la privatisation a un coté avantageux, ”l’inutile n’aura aucune valeur commerciale, il finira par disparaitre, meme les tic vont bloquer car le monde arabe par tradition se base sur l’oralité et non l’ecris..il lui faut un internet qui parle pas un internet qui s’ecris..allez y faites un site web qui parle et qui entend…lol
      En principe c’est un probléme arabe qui doit etre prie en charge par les concernés..
      Voila un probléme pour les informaticiens…d’ou et comment financer ce sujet d’ordre national car c’est un creneaux porteur..c’est une recherche qui raporte de l’argent sur le terrain, tout ce que tu vas investir aujordhui demain tu le récupereras
      Les gens ne font pas de la recherche pour la recherche, mais font de l’investissement pour assurer une entrée d’argent au moins sur le nombre d’annés restant pour l’investisseur..meme l’age de l’investisseur conditionne aujordhui le choix du creneaux..si il est milliardaires a 60 ans il ne va pas attendre les resultats de la recherche apres 10 ans..que va t’il faire avec l’argent apres 70?

  2. En vous lisant, on se croirait à la Silicon Valley, alors que vous êtes juste à la Mekerra Valley et toutes vos critiques sont à l’image des gaz sulfuriques .qui en émanent. Je sais bien que l’université algérienne est à la queue leu leu des universités africaines. Mais laissez à César ce qui appartient à César. si ce foutu gouvernement a donné la chance à deux universitaires, il se peu qu’il veut integrer à ses vieilles marmites, des ustensiles neufs.
    Pourquoi ne critiquez-vous pas Ghoul le corrompu, Gaid Salah qui ne veut pas partir à la retraite malgré son age avancé ou son fils qui a giflé le Wali d’Annaba, et j’en passe.Regardez autour de vous, ce qui se passe, le Drabki, ses compères et leurs enfants s’achètent des villas, des maisons et des appartements sur les rives de la Seine et investissent à l’etranger et vous, vous n’êtes aptes qu’à la pratique du MANCHAR. Réveillez-vous, les puits de pétrole se tarissent, le Dinar s’effondre, les prix de la patate et de la sardine s’envolent et 3ICHE YAL MESKINE.

    1. Aucun complexe d’être à la Mekerra Valley malgré les gaz sulfuriques et les odeurs nauséabondes (qu’on ne sent plus comme avant) qu’on a dénoncé et qu’on ne cessera de dénoncer jusqu’à la réalisation d’un projet approprié pour rendre à l’Oued rebelle son charme naturel…!!!! Pour votre gouverne, Silicone Valley compte parmi les régions les plus toxiques en Amérique, et ce sont des zones à forte population de Latinos et d’autres gens de couleur, ainsi que des quartiers à faible revenu qui reçoivent les plus hautes émissions de rejets toxiques souvent cancérigènes (air, eau et sol)….c’est ça la démocrassie et les inconvénients de la High Tech (mes salutations à Mr Dennoun)…!!!

      Quant au “Manchar “, parfois, il est utile surtout lorsqu’il ne s’attaque pas aux personnes et à leur vie privée….!! A ce que je sache , on a dénoncé la qualité et les pratiques de “la vieille marmite” et le choix des ustensiles de cuisine qui servent à concocter, malencontreusement plus de recettes étrangères qu’algériennes, pourtant en Algérie ce ne sont pas les recettes traditionnelles qui manquent , bien sûr qu’il faudrait “actualiser”…..!!!

      Par ailleurs, si vous naviguez sur le site de BAI, vous allez voir que “le Manchar” n’a pas raté certains corrompus que vous avez cités dans votre commentaire, donc, aucune leçon à nous donner là dessus….!!! Au fait vous voyez bien “la jeunotte” danser avec ses….enfin….!!!! Chacun est libre de faire son choix, mais qu’il doit assumer…..!!!!

      Par contre quand vous dites: “Réveillez-vous, les puits de pétrole se tarissent, le Dinar s’effondre, les prix de la patate et de la sardine s’envolent et 3ICHE YAL MESKINE.”, là on ne peut qu’être d’accord avec vous….!!!! Mais un réveil sans sonnette d’alarme….Tren tren trennnnn…!!!

      Bonne soirée Mr LeBelAbesien…

  3. Je ne sais pas pourquoi certains énergumènes ont la manie et le culot d’utiliser le terme pollution à tout bout de champ, ou plutôt lorsque les autres lecteurs ne sont pas de leurs avis, sans avoir l’intelligence de se demander si par hasard, ce ne sont pas eux les substances polluantes… ??!!
    Certes la mauvaise qualité de l’air peut tuer un bon nombre de Minus, mais si vous n’avez pas de complications respiratoires, des maladies cardiovasculaires, une inflammation de la trachée, des douleurs abdominales et une congestion, alors sachez que la pollution se trouve ailleurs et non pas à BAI…. !!!
    Mr El Guelliti l’a bien dit, on ne parle pas de la jeune ministre mais de la boulitique…. !!! Mais pour faire la différence, il faut avoir une petite cervelle d’autruche, car les grandes cervelles ont prouvé leur déficience…. !!!!
    La jeune ministre, a été désignée à la tête d’un ministère qui est en plein chamboulement et sous tous les projecteurs….. !!!! Mme Derdouri n’avait pas voulu ouvrir le capital des TIC à des étrangers, «A titre personnel, je suis contre», dira-t-elle…Elle invoque notamment une question de «souveraineté» et de «sécurité». Ce n’est pas «la meilleure solution», assure-t-elle-même si elle observe que certaines «fonctions» d’Algérie Télécom pourraient être confiées à d’autres opérateurs…. » . Elle avait bien raison, et je me demande si elle n’a pas été écartée pour ça…. !!??? Selon la presse « L’opérateur téléphonique français Orange (qui fait la pluie et le beau temps dans plusieurs pays africains, souvenez-vous la CAF), aurait proposé à Mobilis de prendre une participation dans son capital, mais l’opérateur mobile public algérien a refusé »… « Au début des années 2000, l’opérateur français ne croyait pas beaucoup au potentiel du marché algérien du mobile. Il a raté les deux licences attribuées à Orascom Telecom (Djezzy) et Wataniya Telecom (Nedjma devenue Oeredoo). Et maintenant, il est à la recherche de relais de croissance en dehors de ces pays traditionnels en Europe et semble être intéressé par le marché algérien… !! Alors, la question qui se pose, est ce que la jeune ministre avec si peu d’expérience dans ce domaine, saura ou plutôt pourra dire non aussi à cette ouverture et tout le reste…même, si elle a 40 Publications, c’est génial -(mais, je trouve que c’est énorme en si peu de temps, environ 4 publications chaque année, en 10 ans)- et a occupé plusieurs fonctions en même temps -(pour une seule personne c’est un peu trop, puisqu’il y a d’autres compétences)-… !????
    Ceci dit, on n’a rien contre la ministresse, mais on se demande comment et sur quelles bases sont désignés les ministres pour gouverner un pays comme l’Algérie… !!! Attendons pour voir, El Khbar Yjibouh Twala, mais dans le cas de l’Algérie El Khbar Jabouh El Lwala… !!!
    On lui souhaite Bon courage car danser avec les loups n’est pas aussi facile qu’avec la science et les doctorants, sauf si…..… !!!

    1. Tiens, tiens, ya comme un vent qui souffle direction “privatisation” tout azimut. Voilà même que le tout nouveau Locataire des lieux du MESRS avait accordé une interview à la chaîne El Bahdja de la Radio nationale , en tant que Recteur de l’université d’Alger pour dire” OUI à la privatisation de l’ université et à ses œuvres sociales”.
      Voici donc déjà deux universitaires quittant le koursi de la recherche et de la pédagogie pour s’aventurer dans les eaux troubles du futur secteur privé. Comme c’est la période des examens et après y aura la léthargie ramadanesque. Les esprits ne s’éveilleront qu’en septembre avec en prime Le Zoro anti corruption Notre “Louisa ” .

      1. Chère Abassia, eh bien, c’est ce qu’on appelle, chez les météorologues, la direction efficace du vent….!!! Mais qui peut s’appliquer dans le domaine de la gouvernance à l’algérienne relié aux satellites géostationnaires, c’est ce qu’on peut appeler: sculpter et développer les compétences pour une direction efficace des ministères..!!!
        Donc, tous ceux qui savent jouer au jeu d’échec en tant que pions, sont des membres potentiels à la gouvernance….!!

        Quant à tata Louisa , je ne sais pas quel rôle elle a dans l’échiquier, le fou, la tour ou le cheval…(de l’international socialiste..à majorité sioniste et franc-maçon)….????

        “Autant emporte le vent”, normal puisque l’avion est au pilotage automatique…!!!!

  4. C’est un débat d’épicier !! Nous ne voulons pas débattre la personne mais la ministre, c’est a dire la politique.

  5. Je ne sais pas pourquoi vous considérez que le portefeuille de ministre des postes, des TI et de la commucation comme étant stratégique, alors que la fortune, ett la tchipa sont ailleurs: autoroute, défenceé construction, transport. Mais comme dit l’adage: les chiens aboient la caravane passe. je crois que c’est la bonne expression qui titre les commentaires qui se rapportent à ce sujet. Laissez la demoiselle tranquille car je considère cela comme UNE GHIRA LI KETLET MIRA.

    1. Vous vous trompez sur toute la ligne, monsieur Le BelAbesien. Il faut apprendre à accepter la diversité des débats, c’est une des règles de la démocratie. Sachez qu’il n’y a point de jalousie dans mes propos. Je souhaite bonne chance à cette jeune Ministre comme vous l’avez bien souligné dans cette médiocrité et surtout déliquescence généralisée.
      Je suis une dame de principes et quand il y a lieu de reconnaissance envers ceux qui ont contribué à nous aider dans notre réussite professionnelle, je le dis et l’écris. Cet article rédigé par Ahmed HADJI a omis de mentionner le prof. Aourag, alors je me permets de le dire et de l’écrire. “La reconnaissance est la mémoire du coeur.”

  6. La chita, comme vous dites chère Madame, s’est ancrée dans l’esprit algérien depuis belle lurette et j’en doute beaucoup si vous n’êtes pas étudiante chez ce prof ou que vous ne l’étiez pour prendre aussi bien sa défence pour une bonne note, et d’annoncer même son nom sur ce forum. Et s’il est arrivé à faire de cette dame ce qu’elle est devenue, je crois qu’il a reçu bien son salaire pour le travail qu’il a effectué.
    Et puis qu’est- ce qu’a donné l’université algérienne, surtout celle de SBA avec ses scandales dans tous ses départements.Et pour finir, je dirais que juste, parce qu’elle est bélabbésienne, jeune et qu’elle est issue d’une famille modeste que vous ne l’a supporté pas d’être ministre, À Bel-Abbes, c’est le BARRANI qui est maître. D’ailleurs à SBA, on se croit à Nedroma, à Alger, à Batna, n’importe ou en Algérie, sauf à SBA.

  7. Si nous admettons qu’un techrorate invoque la rigueur scientifique dans ces démarches quortidiennes, il n’en demeure pas moins dépendant du contexte et le cadre dans lequel il évolut.Ca ne sert a rien d’etre un ésprit exclusif comme art des grands succes dans un environnement médiocre avec des gens médiocres assumant parfaitement leurs mediocrité. Que peut-elle entreprendre dans un gouvernement limité a son environnement immédiat , aggravé par une myopie politique ? Sera t-elle en mesure d’apporter un peu de lumiéres dans un océan de noirceur ? J’en doute fort.

    Supposons qu’Einstein est ministre dans le gouvernement Boutef ……notre perception ne peut aboutir a une certitude, car Einstein dans ces reflexions, dépendra des politiciens et de leurs VISION politique, mais aussi des institutions competentes qui régissent ses travaux.

    Chakib Khalil fut un technocrate confirmé dans le domaine pétrolier, n’empéche qu’il n’a jamais été un politicien et tous ces démarches étaient celles ‘dun technocrate aux coudées franches …….Avec sa lois des hydrocarbures, nous avions frollé une catastrophe certaine sans parler du brigondage systématique
    des assettes du peuple.
    Donc la réussite tout commme l’échec dépendent des facteurs réunis ou absents , et comme on dit en transmutation de philosophie politique, un ange de lumiére peut se convertir en démon de pouvoir !!!

    1. Incroyable mais vrai dans une république bananière comme la notre! dans un commentaire que j’avais placé, récemment, j’en avais des certitudes sur un changement imminent dans le gouvernement, mais à voir ce changement, la république bananière s’installe pour le long terme chez nous à moins qu’on envisage un autre plus profond dès septembre 2015 sans Sellal, comment peut-on installer une physicienne sans connaissance aucune à la tête des télécoms et ,un créneau aussi important qui fait trainer l’Algérie au bas de l’échelle et du bas du tableau maghrébin..Je considère que c’est délibérément voulu pour maintenir l’Algérie à la traine dans les télécoms des autres nations (suivez mon regard).Nedjma, djezzy raflent toute la mise !!!!!!!
      Une grosse erreur de l’entourage du président (peut etre une main mise(recommandation) de Aourag) mais pour certifier cette nomination, c’est une grosse erreur , c’en est une dans un secteur aussi névralgique et stratégique dans l’ére des nouvelles technologies .

  8. Cela fait un bon bout de temps que je n’ai pas commené par manque de temps bien sûr. Mais, dès fois devant certains énergumènes qui ne font que critiquer, cela ne fait que poluer l’atmosphère du forum BAI si j’ose dire. Je m’adresse à certains commentateurs, qui naviguent dans un contexte de médiocrité, exactement comme leurs gouvernants.
    À mon avis, je dirais qu’il se peut, que cette jeune personne ministrable pourrait être l’élément déclencheur qui balayera la médiocrité, Et puis le professeur Aourag, s’il a été son prof ou son encadreur au magister, quelle relation est à établir avec sa nomination. L’université algérienne depuis les années 1990 est à l’image de l’Algérie et de son gouvernement médiocre.

    1. Nous ne polluons pas l’atmosphère car il y a d’autres polluants plus dangereux que nos propos , c’est celle de la CHITA que nous ne pratiquons pas.
      Je suis partisane du “Il faut à rendre à César, ce qui appartient à César….”
      Sachez monsieur que Le Maître de ce bel ouvrage c’est bien le prof Aourag, ne vous en déplaise. Il a été à l’origine de l’ascension fulgurante de cette jeune personne jusqu’au portail de la présidence. Qu’on se le dise!
      Quant à ce nouveau ministre, nous ne pouvons que lui souhaiter beaucoup de courage pour cette tâche hautement électrique!

      1. Abassia, l’adage est clair: “le joueur Hmida et le compteur Hmida”. La chita est spécifique chez nous. A sba, on la sent mieux. Mlle Feraoun est ministre de la période estivale. Attendons la rentrée sociale. Il fallait un geste rapide pour essuyer Labidi et faire plaisir à Hanoune. Le prochain gouvernement, ce sera le tour de Boudiaf et Ghoul. Ce dernier, il est poussé tout doucement vers la sortie.

  9. Ah , ingratitude quand tu nous tiens!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Dans tout ce beau récit peignant Dame fierté bélabesienne , pas un petit mot sur le Maître qui a contribué pleinement à propulser cette “jeunotte” aux sommets de la réussite. Magister, Doctorat, place à Belfort , publications scientifiques, responsabilité de l’agence de recherche , que sais-je encore!
    Je veux nommer l’actuel DG de la Recherche Scientifique et Technique, le professeur Aourag.
    Mais ne dit-on pas que “L’ingratitude est le vice des âmes basses.”

    1. Coucou, Chère Abassia, hier quelqu’un m’a dit presque la même chose…!!! Mais vous savez qu’il ne s’agit pas uniquement d’ingratitude….!!!???? Les vices sont bien nombreux, malheureusement…!!!

      1. Bonjour, Cygne, Cygogne autant d’oiseaux de plumage blanc , signe de ….
        Ah comme dirait La Fontaine:
        “Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
        Sans mentir, si votre ramage
        Se rapporte à votre plumage,
        Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.”
        Please, ne lâchez pas “vos fromages” car je suis aussi d’accord avec vous !

      2. Salut chère Amie, Cygne! Combien vous avez raison de dire: “Les vices sont bien nombreux, malheureusement…!!!” Et bien cachés aussi! Et quels vices pour cette fameuse université qui a formé entre-autre cette jeune Ministre pour gérer le TIC et autres…
        Ya pas si longtemps, BAI a publié un article: “L’université Djillali Liabès de Sidi Bel-Abbès, 1ère en Algérie, est 20ème en Afrique, selon Webmestries” Mais quel honneur ??? quels sont ces fameux critères qui permettent ce classement quand la connexion à Internet ( voilà le TIC qui apparaît) est “Wanted” depuis de nombreuses années.
        Peut-être que notre jeune Ministre, nous fera une faveur dans ce sens eu égard à cette université qui l’a formée.

        1. Non madame, la jeune Feraoun était une excellente étudiante.Dans certains cas, ses capacités dépassaient ceux des enseignants. Quant au “professeur” Aoureg que vous citez , il utilise à ce jour la jeune prodige pour ses propres intérêts. Il a toujours espéré devenir ministre, malheureusement trop de scandales l’accompagnent, notamment le plagiat et le fameux drone qui n’a jamais pris les airs. Il s’y plait dans un pouvoir qui lui ressemble. Seulement, je persiste pour dire que Mlle Feraoun a été trahi par son âge. Une génie qu’on va transformer en zombie en un laps de temps très court. Ne citez plus Aoureg comme élément déclencheur dans sa réussite universitaire. C’est une fille indépendante et audacieuse scientifiquement.

          1. Chère Dame La Cygogne,
            Je connais très bien cette jeune Ministre et je n’ai jamais dit qu’elle n’étais pas une excellente étudiante. Si j’ai écrit cela , merci de me montrer ces propos. Cependant, je vous rappelle que l’ascension du doctorat , vers Belfort, vers Alger pour prendre la direction de l’ATRST, c’est le travail du prof Aourag. Cela ne veut pas dire que cette ascension, elle ne l’a pas méritée, loin s’en faut. Cependant si le Prof Aourag n’était pas Recteur à l’UDL puis n’avait pas un poste de prof dans l’univ à Belfort puis DG à la Recherche scientifique à Alger, cette jeune ministre n’aura peut-être eu la chance ou la malchance de traverser la porte du palais de gouvernement.

            1. Chère Mme Abassia
              J’aime la précision de votre plume. En quelques lignes, et à travers le cas de la Jeune nouvelle Ministre, vous avez soutenu que rien n’exclut qu’on puisse monter très haut, dans ce pays, tout en étant d’une grande compétence ……..l’essentiel étant, comme vous le laissez entendre, que la compétence n’est point un critère central pour y arriver.
              Qu’importe que par cette précision vous répondiez à Mme la Cigogne ! Pour moi, il est si agréable de voir deux DAMES ayant de si belles plumes !

  10. Tiens, le cygne est d’accord avec la Cygogne…!!! D’ailleurs, je me demande quels sont les critères de sélection d’une ministresse (connaissant ceux de sélection d’un ministre)…!!!! Surtout pour un poste à la tête d’un secteur stratégique qu’est la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication.”…!!! Enfin, attendons pour voir….., si c’est un agneau qui va danser avec les loups, ou bien un louveteau qui va pénétrer tout doucement dans la bergerie…!!!!

    Par contre Tata Louisa a réussi à écarter la ministre de la culture, ne dit-on pas que les loups ne se dévorent jamais entre eux…??? Parfois, il y a des exceptions qui ne font pas la règle…!!!

    1. Oui le cygne, on sera toujours d’accord quand il s’agit des choses sérieuses à débattre. Mlle Feraoun, en acceptant ce poste au détriment de son statut respectable,cela veut dire qu’elle sait danser. Une scientifique de haut niveau(il me semble), ne peut pas s”aligner avec la médiocrité. D’emblée, un titre pompeux: “Une fierté Bélabésienne, nommée ministre”. Donc, c’est tout un esprit de chanteurs et de danseurs pour se tailler un chemin dans la cour des médiocres. Mon amie le cygne, la jeune physicienne voyage dans la médiocrité environnementale, elle s’y plait. La preuve, elle a réussie à se faire une place éphémère. Elle vient de tout perdre.

      1. Mon ami la Cygogne dans la vie “Comment réussir à prendre tout à fait au sérieux tout cela dont le sérieux ne dépend que de nous ? ” (Jean Rostand ).

        Eh bien, je crois que le fait qu’on soit la fille “d’un cadre supérieur militaire”, est une aubaine pour certaines personnes…!!! Pas mal de portes fermées pour les uns sont ouvertes pour les autres, idem pour les circuits….!!! Je me demandais quels sont les critères de choix pour devenir ministresse, et là, je viens d’en découvrir un..!

        Dans un secteur stratégique comme celui là, l’essentiel, c’est de ne pas danser comme ainsi font font les petites marionnettes sur le pont d’Avignon qui connaît une très grande activité ces derniers temps….!! Mais bon….!!!

        Le comédien Sim avait dit: “Quand j’étais jeune, je voulais être ministre ou clown. J’ai choisi la deuxième option car je suis un garçon sérieux. “

  11. Il est préférable pour elle de s’occuper de sa recherche et de la formation, au lieu de faire partie d’une sphère malsaine. Elle va beaucoup perdre, car elle va s’embourber dans l’inutile et la décadence. C’est bien dommage pour cette jeune lumière. Allah ijib elkheir.

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