Que faire des Palestiniens?

Il convient de lire patiemment le papier ci-dessous qui récapitule l’essentiel et qui ouvre sur une solution terrible que l’auteur courageux n’explicite pas:

Dans la logique des événements qui se déroulent au vu et au su de tous depuis 1948 (et même dès la fin du XIXème siècle) ne peut déboucher que sur une seule solution au problème palestinien du point de vue sioniste : l’extermination des populations non juives en Palestine.

C’était la solution adoptée par les colonisateurs européens de l’Amérique, au nord comme au sud. Faire disparaître les populations « indiennes » (au Canada, aux Etats-Unis, au Mexique, au Pérou…) : Comanches, Sioux, Toltèques, Olmèque, Incas…

De ces populations, il n’en reste que des témoignages et un peu de folklore pour le cinéma et pour les touristes.

L’Amérique est même devenue une base à partir de laquelle de nouveaux colons sont partis pour la conquête de la Palestine où, si la population sioniste d’origine russe est la plus nombreuse, ce sont les colons yankees qui sont les plus puissants.

Le problème est que leurs projets ne pourront se concrétiser que s’ils arrivent à faire disparaître les Palestiniens, comme naguère ils ont réussi à faire disparaître les « Indiens ».

Et les tentatives n’ont pas manqué :

– Ils ont chassé des dizaines de milliers de Palestiniens depuis 1948 et interdit qu’ils reviennent

– Ils ont fait de Ghaza un camp de concentration

– Ils ont imposé le caractère juif de l’Etat d’Israël, faisant de celui-ci un Etat constitutionnellement raciste et des Palestiniens « chez eux » des étrangers juridiquement minorés, comme les Algériens en Algérie avant 1962.

– Ils ont tenté de pousser les Palestiniens vers les autres Etats de la Région, notamment la Jordanie. En vain.

Que restent-ils aux sionistes pour se débarrasser des Palestiniens ?

Les affamer ? Les contaminer avec un virus ? Les mettre à la mer ? Les manger (après les avoir cashériser) ?

On en est là. Une collection de Bantoustans à la sud-africaine.

En attendant…

Djeha, Mardi 11 février 2020

Les assassins de la mémoire

Par Pierre Stambul, J. 06 février 2020

Membre du Bureau National de l’Union Juive Française pour le Paix, avec son aimable autorisation : [UJFP]
«Les assassins de la Mémoire». Pierre Vidal-Naquet a utilisé cette expression contre les faussaires et les négationnistes qui niaient ou minimisaient l’ampleur et la préméditation de l’extermination perpétrée par les Nazis contre les Juifs, les Roms, les communistes, les homosexuels … Je l’utilise contre ceux qui se sont approprié l’histoire, la mémoire et les identités juives pour bâtir, au nom des Juifs, un État d’apartheid qui rappelle sur bien des plans, selon l’historien Zeev Sternhell, l’Allemagne des années 1930.

Israël, une société à la dérive.

Le résultat des élections israéliennes de 2019 donne une photographie plus qu’inquiétante de cette société. 100 députés élus (sur 120) sont ouvertement pour l’apartheid. La «loi sur Israël État-Nation du peuple juif» fait largement consensus. Elle rappelle par beaucoup d’aspects l’arsenal juridique que l’apartheid sud-africain avait fabriqué. Des propos qui devraient normalement conduire leurs auteurs devant un tribunal servent d’argument électoral.

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Les Palestiniens d’Israël (20% de la population, ils descendent de ceux qui ont miraculeusement échappé au nettoyage ethnique prémédité de 1948) sont devenus des étrangers dans leur propre pays.

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Les Juifs israéliens sur la trace des Pieds Noirs d’Algérie?

En Algérie aussi, des Européens, français pour la plupart, appartenant souvent aux couches les plus défavorisés, sont devenus des colonisateurs. On ne leur avait pas dit que l’Algérie était «une terre sans peuple pour un peuple sans terre», mais juste que, les autochtones étant tous des «arriérés», il était licite de prendre leurs terres, de les priver de tout droit civique et de les utiliser comme main d’œuvre exploitable et corvéable à merci.

Et quand les Algériens se sont révoltés, il est devenu «légitime» de brûler leurs villages, de violer les femmes, de torturer, de faire disparaître les corps, de multiplier les «corvées de bois». Au bout du compte, la grande majorité des Pieds Noirs (même ceux qui étaient là depuis plusieurs générations) et des Juifs algériens (qui étaient des autochtones, ils ont été assimilés au colonisateur par le décret Crémieux) a dû partir.

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