REDA BENKADDOUR;« 5éme DAN Karaté SHOTOKAN » « Entraineur de l’équipe Nationale Sénior Kumité » « Ce Champion du Monde qui mérite davantage »

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1ere Partie

           Il me  parait important de retracer pour l’histoire de notre ville et de son sport, le parcours combien difficile et élogieux de notre « Champion internationale de Karaté Do Shotokan », notre  « Champion du Monde de Kumité » Réda Benkaddour, l’enfant de notre Sidi-Bel-Abbès, né le 06/04/1969 celui, qui sans aucun doute, a été l’un des sportifs  ayant  grimpés  durement l’échelle de l’accession, pour parvenir  sur les podiums internationaux, qui l’honorèrent  et  comblèrent de bonheur le peuple Algérien dans son ensemble.

Cette ascension combien difficile, dont il devait gravir les étapes, me ramène à un passé qui ne m’est point inconnu, pour la simple raison que je me trouvais être  témoin, d’une  partie, des  premières années  du jeune Karatéka, jusqu’à son intégration en équipe nationale.

 

Le jeune Réda Benkaddour, était la fierté de toute sa famille et particulièrement celle de son feu père Benkaddour Hassan,

 

Feu Benkaddour Hassan, « Ami Hassan » pour les intimes, tel que nous le surnommions par respect et par considération pour sa personne, pour son passé de militant ayant servi  la cause de la libération de sa patrie l’Algérie Cet homme de petite taille, qu’une galanterie et une jeunesse d’esprit exceptionnelle   fascinait  de prime abord. Cet homme dont la  sensibilité  or du commun  vous  accrochait. Cet honnête citoyen, aimé par tout son voisinage, auquel il ne savait jamais dire « non ». Ce père de famille que grand nombre jalousait, était d’une volonté incomparable et d’un savoir faire étonnant….

 

Oui ! et que oui.. ! Le père du jeune Réda de l’époque,  celui dont je ne peux me lasser de vanter les qualités, d’un  personnage unique en son genre aux sourires et  anecdotes continuellement débordantes. Ce personnage dont l’humeur joyeuse et bienveillante était tonifiante, Ce  personnage chaleureux envers tous les sportifs sans exception, qui aimait son pays, les compétitions et la réussites dans celles-ci, enfin  cet  homme de grande valeur, comme il n’y en a pas beaucoup, a très bien   marqué  son passage de responsable ; Et son établissement  de  Droguerie Générale  situé dans la rue Gambetta , demeure  témoin  de l’ensemble de  se que je compte évoquer ci-après …..

 

La sagesse, et les capacités de visionnaire de « Ami Hassan », contraignait la majorité des présidents de club à lui faire confiance et de le désigner en premier lieu en qualité de Président de la ligue de Karaté de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès, puis cette dernière, de par les potentialités et les performances qu’elle détenait en son sein, accédait, comme  ligue régionale de Karaté, il fut incontestablement élu, pour sa Présidence, Tous les résultats qu’apportait  la ligue régionale confirmaient que « Ami Hassan » resterait parmi les responsables tout désigné pour faire partie des membres dirigeant de la FAK et accédait à la fonction de  Vice-président de la Fédération Algérienne de Karaté et ce .de par la confiance que tout le monde avait en lui et l’expérience qu’il détenait et faisait sa force dans le monde du Karaté.

Nous ne pouvons oublier qu’il consacrait pleinement son temps à l’ensemble des grandes responsabilités, qu’il détenait par désignation ou par élection.

 

L’on comprenait par la suite, cette   décision  naturelle de se limiter dans les grandes taches, en raison de son âge, Les nombreuses responsabilités qui devenaient  épuisantes l’obligèrent de s’abstenir dans la  continuité de  son parcours sportif en qualité  de vice Président  et de ne se limiter qu’en  qualité de   membre honorifique de la FAK.

 

Nous ne pouvons oublier qu’il s’adonnait pleinement à l’ensemble des grandes responsabilités,  dans lesquelles il était totalement engagé et dont il avait pleinement la charge……

Les activités du Karatés dans la wilaya et de la région  constituaient, pour lui, les raisons de ses soucis primordiaux,  avant toutes choses. En prime abord, et parce qu’il  devenait malgré lui, un passionné pour  cette discipline sportive, qui l’obligeait  de suivre et   s’inquiéter sur le sérieux de  l’ensemble des équipes de la wilaya, dont celle de l’IRMBA de  l’APC de Sidi-Bel-Abbès, qui était  une véritable pépinière  pour  tous les sports,  et au sein de laquelle, s’entrainait son jeune fils Réda, sous la responsabilité de  Khobzi Abdelaziz, un excellent entraineur., que nous ne manquerons pas de lui faire une interview, pour recenser quelques impressions sur le Karaté dont il  garde sa propre vision.

 Ce dernier avait comme habitude de considérer  l’école sportive de l’IRMBA qu’il animait comme sa propriété personnelle  les athlètes comme ses propre enfants.Il évoquait à son tour à qui désirait le comprendre, les bienfaits du Karaté en disant « Les études scientifiques les plus sérieuses font figurer le karaté au rang des activités les plus efficaces en terme de prévention de maladies graves  d’aide active à la récupération. La dépense énergétique singulière que génère le karaté a des effets démontrés sur le métabolisme, l’activité de facteurs anticancéreux, la cohérence cardiaque »

 

.La majorité des membres de la ligue devenait  à leur tour et par la force des choses, «  corps et âmes », des  adeptes  par excellence du Karaté et découvraient de la sorte, la maitrise de cet art martial, de grande qualité que le grand public prenait pour un sport d’agressivité, alors qu’il était totalement le contraire de cette vision .Ils  découvraient tout en portant a la  connaissance du public que : «  le karaté est un mode de vie  ou chacun pouvait y définir ses objectifs ». Alors les acquisitions obtenues dans  ce sport  permettait à chacun des membres de la ligue de se ressourcer pleinement, et quotidiennement, dans l’ambiance des salles d’entrainement qu’ils côtoyaient.

A chacune de ces intervention « Ami Hassan »  répétait aux parents « En pratiquant le Karaté les élèves peuvent s’évader de leur quotidien et sortir du contexte stressant de leur  travail grâce à la puissante énergie qu’il y trouve. Cela est également vrai à long terme car cet art martial est un puissant facteur d’équilibre entre le mental et le physique La liaison corps esprit est constante : en libérant l’un on libère nécessairement l’autre »

 

De l’avis de l’ensemble des entraineurs qui avaient pris en main et à charge Réda Benkaddour, en l’occurrence, les maitres que nous citerons nominativement tel que Cheikh Missoum, Bouroumi Ahmed, Khobzi Abdelaziz et Benmoufok Mimoun, ainsi que  l’ensemble des premiers spectateurs immédiat, il fut recommandé à « Ami Hassan », de veiller à l’approfondissement des entrainements de Réda. Respectant  les précieux conseils des professionnels de ce sport, au quel il  joignait son intuition personnelle.  « Ami Hassan » joignait, l’utile à l’agréable, en assurant  a REDA des entrainements  a SIDI BEL ABBES avec l’équipe de l’IRMBA dont il était affilié et lui accordait un supplément qualitatif auprès de Maitre Benmoufok Mimoun qui possédait une salle d’entrainement  de grande réputation  à Oran.

 

Le maitre qui suivait notre jeune talent  dès ses débuts,  tenait à compléter à son élève, qui  réclamait toujours plus, les nouvelles techniques  combien utiles et combien rares chez  d’autres  entraineurs, ces enseignements par dérogation, le et qui le rendaient  de surcroit toujours plus fort et disponible à affronter sur les tatamis les adversaires qu’il supposait être plus fort et dont il avait besoin de  l’affrontement, pour comparer son niveau en s-y mesurant .

PS :(Nous signalerons que Réda Benkaddour, avait obtenu à l’âge de 13 ans le grade de la ceinture noire, alors qu’il s’entrainait chez Maitre Benmoufok Mimoun’ En cette période la Fédération de Karaté n’existait pas et seule, la ligue de Judo se permettait de répondre à ce manque  et ce besoin grâce à la bienveillance  et au suivi des pionniers du Karaté Algérien de haut niveau, que possédaient la Région Ouest).

 

« Benkaddour Réda  arrachait de façon vertigineuse les grades supérieurs, et obtenait à chaque tournoi de très bons résultats ».

 

Lors de l’un des  passages  d’inspection  des activités des ligues jumelé  indirectement à une  prospection de jeunes talents  dans les Wilaya, le Président de la Fédération Algérienne de Karaté (FAK) de l’époque, Mr Tifaoui Cherif  accompagné de son Directeur Technique National, annonçaient  une  programmation  d’importance,  qui consistait en  un grand rassemblement national, des meilleurs Karatékas des régions du pays , qui se déroulerait à Alger. Au cours de cette grande  manifestation, les techniciens de la FAK se chargerait de procéder à la sélection des équipes nationales par catégorie, après le passage  exceptionnel de grade pour’ l’accession à la ceinture noire sous le patronage d’expert Japonais..

 

C’est alors que la ligue de Sidi-Bel-Abbès  se lançait dans  la  réalisation  des objectifs de la Fédération, par une série de présélection à travers toutes la Wilaya , au sein de l’ensemble  des ceintures marron existantes  dans les clubs..De par ce fait, les Karatékas  qui répondaient aux critères et qui  possédaient, les compétences nécessaires, jugées excellentes sur les tatamis, tel que Réda Benkaddour (15 ans), Benkhelouf Rabéa (Fille de 13 ans) , Khatir Abbès(24 ans), Fekrouni Rachid (19 ans), Boutkhil Ahmed(18 ans), Refassi  Habib(19 ans) furent choisis par le jury local et  bénéficiaires grâce à cette  présélection régionale du  billet de départ pour  participer à cette  manifestation nationale prévue en Juin 1985 à la salle Hercha ,

 

Les organisateurs  de la FAK qui mirent sur pied, cette grande manifestation nationale, invitèrent une délégation de spécialiste de Karaté Japonais et de la sorte, nos athlètes qui participèrent aussi bien, individuellement  qu’en groupe en Kata et en Kumité  eurent leurs part de bonheur et créèrent aussi bien  la surprise  que l’admiration du Staff de la FAK et du  public  assistant  en  se classant  second  en Kata et en Kumité.

 

Lors de ce regroupement national ou les  passages  de grade, furent  pris en charge exceptionnellement  par la délégation d’expert en Karaté Japonais, de l’école internationale du grand   maitre « Kasé », permettait aux plus jeunes  Athlètes de la sélection de Sidi-Bel-Abbès, Réda Benkaddour et Benkhelouf Rabéa,  d’obtenir le grade de la  combien enviée « ceinture noire –(Diplôme dument signé par  maitre Kasé en personne»), compte tenue  du caractère exceptionnel donné à ce passage de grade et à  la prestance dans l’exécution de la série de Kata –( Basai-Dai, et un Kata Kumité – Un enchainement de mouvement ), qui émerveillèrent l’ensemble des  techniciens , des Athlètes participants, et du public.

 

Les résultats qualitatifs  obtenus  à travers  les  prestations, obligèrent  le Coach National  des équipes Nationales, de retenir   les deux jeunes espoirs découvert en cette occasion, au sein du club IRMBA de Sidi-Bel-Abbès, en l’occurrence Réda Benkaddour, et Benkhelouf Rabéa,  comme  membre des équipes  nationales. Cette décision   leur fut  annoncée au cours du Championnat National de Béjaia qui eu lieu 2 mois après.

 De par ce fait, Sidi-Bel-Abbès  voyait deux de ses éléments faire partie de l’élite  nationale ; Benkaddour Réda pour « l’équipe Nationale Homme toutes catégorie » eBenkhelouf  Rabea  dans  « l’équipe Nationale  frémîmes  toutes catégorie ».  en vu de la préparation  du premier Championnat du monde qui était prévu  à Sydney en Australie.

 Ce fut alors  le début du déclenchement et de l’épanouissement des qualités innées, chez notre jeune prodige en Karaté Benkaddour Réda, qui devenait de plus en plus insatiable et avide d’en faire plus dans ce sport  qu’il l’envoutait  pleinement .

Son ambition pour gravir les marches du Podium, devenait irrésistible et augmentait au fur et a mesure dans son conteste ascendant.

 En 1985 il faisait sa première sélection pour les championnats du monde en Bosnie en qualité de Junior. Se ne fut qu’après ce championnat que furent crées, les catégories en poids

Après tous les efforts et les résultats obtenu en cette période, Réda Benkaddour  se voyait contraint de supporter quelques désagréments qui ne se dissipèrent qu’en 1987 pour participer au championnat du monde qui eurent lieu au CAIRE en EGYPTE .

 C’est parce que, j’ai assisté et vécu à la naissance de « l’étoile » qu’il est devenu et à la progression  vertigineuse du grand champion que j’ai suivit après, qu’une confidence qui me fut faite par mon ami « Ami Hassan » son père, me revient à l’esprit. C’est parce que nous étions très proche en cette période,  qu’elle  résonne très fort aujourd’hui que j’y pense  parce qu’elle  prédisait une  vision futur : « Je m’imagine Réda contribuer en une occasion internationale à se que le drapeau Algérien flotte haut dans l’un des ciels d’une grande ville mondiale. Ce jour là sera pour moi enfin la réalisation de mon vœux le plus cher, celui que je rêve à se qu’il soit exaucé »

Plusieurs manifestations sportives eurent lieu et, permirent à Réda d’obtenir,  médailles, trophée et tableau d’honneur. Et de la sorte, il voyait grandir en lui l’espoir d’un lendemain certain et autour de lui, une population sportive, fan  qui recherchait en sa personne l’exemple à suivre …et à suivre.

 

Réda Benkaddour dont l’éducation était exemplaire, très  discipliné et respectueux envers tout le monde et toutes situations, continuait malgré son âge grandissant à observer et suivre, à la lettre, les recommandations et conseils de son père « Ami Hassan ». Ce dernier  tenait  à se que Réda approfondisse  ses  connaissances techniques, sans relâche auprès de son principal maitre l’illustre Algérien Benmoufok Mimoun 5ieme Dan. Ami Hassan ne s’inquiétait nullement de la facture que pourrait occasionner l’acquisition de la performance, qu’il fallait rechercher au loin. Il savait que les art martiaux étaient un moyen d’évolution de la transformation du corps et de l’esprit dans le meilleur des état d’épanouissement de la puissance intérieur de Réda.

Et maitre Benmoufok Mimoun en ayant  adopté Réda n’était nullement avare en donnant tout son savoir et son savoir faire, à ce jeune adolescent qu’il estimait comme son propre fils.Il savait qu’il cachait une grande potentialité et il se devait de la lui faire ressurgir.

La  confiance aveugle qu’il avait pour lui et l’espoir qu’il mettait en lui allaient de paire…Alors il comblait notre prodige de toutes les  prestations  actualisées, dont il avait connaissance, grâce  aux  nombreux stages qu’il effectuait  à ma connaissance, régulièrement au Japon et en Belgique, et l’entourait de toutes les précautions pour que la pratique se fasse dans l’art de comprendre les autres, l’équilibre et la confiance.

Doyen de ce sport à Oran et ami intime de  feu Benkaddour Hassan, le maitre désirait voir Réda réussir d’avantage, comme pour combler  à travers lui la passion d’une jeunesse  que  procure le respect éternel de ce sport…

 Réda Benkaddour  tout en étant délicatement choyé par les siens, énormément jalousé par certain que nous ne citerons pas, se trouvait également au centre de convergence, entre entraineurs qui en réclamaient la primauté des entrainements, de ses réussites et de sa prise en charge.

De la sorte et par la force des choses, à lui seul Réda  contribuait à la création de l’émancipation de la discipline et d’une pépinière de « Fan », d’Athlète, dont un certain nombre partageaient à ses cotés, les parcours  compétitif à l’échelle de Wilaya, Régional et National. Il tenait à évoluer et faire apprécier les autres, dans la magie de cette philosophie extraordinaire que procurait le Karaté.

Partagé entre Sidi-Bel-Abbès et Alger, pour assister au regroupement avec l’équipe nationale Réda Benkaddour, fixait  domicile  par la force des choses, dans la capital, pour permettre  sa disponibilité  en tant qu’athlète de performance de l’équipe Nationale, devant respecter  un calendrier d’entrainement  très  conséquent et d’être proche de  l’INFS/ d’Alger  pour effectuer ses études supérieurs en sport et devenir de par sa persévérance et son sérieux diplôme supérieur en sport avec la qualité de Conseiller en Sport spécialisé en Karaté.Il avait apprit fraichement à gérer sa puissance et ses émotions avec beaucoup de concentration afin que ses énergies ne se dispersent pas. Réda Benkaddour, embaumait de plus en plus le cœur de ces Fan, de tous les pratiquants du Karaté, des dirigeants de la FAK, des responsables de sa Wilaya et de beaucoup d’autres villes qui suivaient passionnément sa progression incontestée par les résultats qu’il apportait.

Le plaisir était de le voir et à travers lui le drapeau et hymne algérien, flotter et résonner au milieu des grandes nations très avancés dans la pratique du Karaté.

Quand  à le voir s’imposer en obtenant de très bons résultats était la fierté de tous les Algériens.

 « Le résultat de la coupe mondiale, s’imposait pour confirmer qu’une « étoile » mondiale venait de s’affirmer ».

Je demandais à Réda de me traduire en quelques mots, ses sentiments vis-à-vis de l’approche du jour ou il devait participer à la Coupe du Monde

« Je ne peux traduire, comment que se présentait l’atmosphère avant la compétition me disait Réda La pression était  hors normes, en moi auprès de moi autour de moi, avant la date mémorable, Et puis je découvrais de nouveau sentiments, dont je ne percevais pas l’importance auparavant ! Je découvrais que lorsqu’on était si proche de l’objectif de toute votre vie, vous n’avez pas la même pression que pour une petite compétition ».

Puis vint ce fameux jour du 08 Octobre en 1993 , cette fameuse date qui l’inscrivait dans le registre en or, cette journée ou à l’occasion de la coupe du monde de la FKM ( évènement exceptionnel ou TIFAOUI Cherif, le président de la FAK  qui en organisant cette coupe du monde en Algérie, pour l’inscrire dans l’histoire du sport, permis également l’unification des 02 grande Fédération Mondiale du Karaté qui se disputait depuis fort longtemps la suprématie de ce sport au niveau planétaire)  Réda Benkaddour ce jeune de 22 ans disputait son 9ieme combat qui le menait à la finale dans sa catégorie des moins de 70kg. Ce combat que le faisait devenir Champion du Monde, un titre auquel il rêvait secrètement de le conquérir, cette médaille d’or qui récompensait tous ses efforts et complétait son palmarès.

 Un titre qui bouleversait toutes les situations, qui pouvaient le sous-estimer au sein des expert internationaux, en démontrant par ses qualité exceptionnelles, qu’il était le « Champion du Monde en Kumité des 68kg » et la médaille d’or qui lui fut décernée, brille dans nos cœur comme un grand soleil, le soleil « des Abtals »

( Comme toi « Ami Hassan », je fus content, ve jour là, et  je le  suis encore en écrivant cet article., Content que grâce à la volonté de dieu tu as vécu cet émouvant moment, alors demeure en paix, là ou tu te trouve « Ami Hassan », tu ne t’es jamais trompé sur le compte de ton fils aimé Réda, c’est un homme au sens propre du mot, il est une gloire, ! c’est un Champion digne de ce nom et de son nom. Dors en paix « Ami Hassan !»)

En m’évoquant cette consécration, il pensait à son père et des phrases qu’il lui a soufflé ce jour là : « Cela y est mon fils, j’ai tout fait pour assister à ce beau jour, à toi de continuer, quand à moi j’ai accompli mon devoir, celui de t’accompagner à ta réussite, mais sache mon fils que j’ai toujours été fière de toi » Les larmes s’apprêtant à couler des yeux d’un champion sont émouvantes, alors il continuait en revenant sur son combat” Mon adversaire, un japonais, a marqué des points  qui risquaient d’être décisif au cours de la prolongation, heureusement que mon désir de gagner en pensant à mon père, me permirent d’être le plus fort confirmait avec joie, notre prestigieux  karatéka. « Et je suis  très content de ce résultat et du niveau élevé de la compétition », reprend très vite le jeune Champion, qui n’hésite pas à  à ajouter « et ce résultat je le dédis  également à mon second  père Benmoufok Mimoun  que je retrouve à tout moment  pour me confier et écouter ses conseils qui sont éclairants »

 

Malheureusement, lorsqu’on voit un champion comme Réda Benkaddour, avec un palmarès que très peux dans le monde peuvent en avoir et qu’on le compare avec ceux   d’une autre discipline, l’on constatera que ces derniers  bénéficient d’attention particulières et conséquentes pour les résultats qu’ils ont obtenus, alors que notre champion n’a pas été totalement gaté. Pour cela nous nous désolons que cela s’est passé de la sorte  et que notre Champion à nous , cet enfant de la Mékerra, n’a rien eu, par rapport à se qu’il méritait d’avoir. Il fut spolié de ses droit par ce monde qui dirigeait cette discipline-Il n’était que ce personnage qui devait apporter des résultats et que le voyage était sa simple récompense-

A« Etudes  et Parcours Professionnel ».

 a) -De 1985 à 1989, il effectuait  parallèlement à ses missions de compétitions auxquelles il devait se soumettre  des études supérieures en sciences et technologie des sports à l’INSEP d’Alger ou il décrochait un DESS avec la mention de Karaté avec la présentation d’un mémoire ayant pour thème « Le Développement de la souplesse des jeunes Karatéka entre 12 et 16 ans, »

 b)-En 1994 il obtenait un Diplôme d’Etat d’Entraineur Sportif du 3ieme degré avec la présentation du thème. « Le Coaching des athlètes de haut niveau »

 c)-En 2002. Il effectuait également une formation pour obtenir une Diplôme d’Instructeur Fédéral

 d)-En 2006. Une autre formation lui faisait obtenir un Brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré  avec option (Karaté et arts martiaux) obligation d’équivalence du BAC+5 par l’éducation Nationale.

e)-Ceinture Noire 5ieme Dan JKA Shotokan

Après avoir  terminé ses études supérieur de sport, il commençait sa vie professionnelle par son  affectation  en qualité de conseiller des sports auprès de la Direction de la Jeunesse  et des Sports de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès de 1995 à 2001 et, s’engageait autant que possible pour dynamiser le sport dans son ensemble et particulièrement la discipline de sa spécialité, mais malheureusement, il se trouvait au sein d’un monde sportif qui n’aimait pas le sport.« La recherche d’intégration et d’adaptation sociale s’exprime au travers de son code moral qui prône le sens de l’honneur, la fidélité, la sincérité, le courage, la bonté, la bienveillance, la droiture, le respect, la modestie, le contrôle de soi »me disait-il pour m’imager la situation  —

De 1995 à 2009 -il s’employait parallèlement à son activité à DJS, dans la  dynamisation et la promotion de l’Association sportive El-Abtal dont il avait la charge de Directeur Technique Sportive.

-De 1995 à 2001 -Il prenait fonction à la DJS de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès en qualité de Conseiller des Sports

-De 1994 à 1995 Il fit fonction  de Professeur de Karaté au sein d’un club  du Koxeit

-De 2002 à 2004 Il fit fonction  de Professeur de Karaté à Faches-Thumesnil France

-De 2007 à 2008 Il fit fonction  de Professeur de Karaté au club Monchecourt France

-De 2008 à  2009  Il fit fonction  de Professeur de Karaté au club de Roubaix – France           

 

B« L’ASSOCIATION SPORTIVE DE KARATÉ « el abtal »

Crée en 1993, cette association sportive fut l’une louables décision de création que Réda Benkaddour effectua pour le bonheur et le plaisir des amoureux de cette discipline, que notre champion en donnait le défit d’être le lieu d’où naitrait de grand champions « El Abtal ». L’entrée du club est située à l’extrémité droite de l’intersection entre la rue Mogador et de l’avenue    en allant vers le « Petit Vichy » pour certain ou « la Patte d’Oie » à Sidi-Bel-Abbès,.

La salle en dehors ne paie pas de mine, mais c’est pourtant ici, derrière cette porte vitrée du club El Abtal, dans cette ancienne bâtisse aménagée et reconvertit sportivement, dans les règles de l’art, en salle de Karaté dument professionnelle, que Réda  espère produire continuellement, les espoirs de demain.

Cette salle d’entrainement est un lieu, comme il n’en a jamais existé à Sidi-Bel-Abbès ou s’entrainent une pépinière de jeunes et de moins jeunes dont d’excellents  karatékas sous la Direction Technique sportive  de Réda Benkaddour qui est assisté  par de brillants entraineurs qu’il a lui-même choisi tel que Norredine et Zelmat. Ce dernier est lui-même membre de l’équipe nationale, qui a l’occasion de ses premières apparition au niveau des compétitions, ce natif de Sidi-Bel-Abbès a confirmé ses résultats prometteurs obtenus chez les seniors  « Zelmat est un garçon sage, souple et rusé comme un serpent, est un karatéka très explosif qui possède des qualités naturelles et une réelle intelligence du combat », précise Réda Benkaddour son entraineur.

 ” Notre club est exceptionnel dans la Wilaya, il y règne un bel esprit d’équipe d0’entrainement et de compétition. C’est ici que, nous formons le plus de karatékas à un haut niveau. Alors, c’est de loin le meilleur entraîneur, que la salle et la ville possède, et cette chance nous l’avons et nous souhaiterons, que tout le monde le sache et le reconnaisse!”, s’exclame  un jeune Karatéka.

 ” Disons que c’est une chance que les Bel Abbésien ont, ma présence, mon apport sont des atouts donc disons plutôt que je suis sans doute le coach qui lui convient le mieux, et je suis fière de contribuer à cela avec ma personne ! “, reprend modestement Réda Benkaddour l’entraîneur de l’équipes nationale Sénior de karaté. “

 Compte tenu de son programme qui semblait chargé, je décidais de reporter notre entrevu, et la reprendre un autre jour. On fixait date dans une semaine.

 Réda Benkaddour, qui me recevait comme toujours avec son grand sourire amical, un sourire qui ressemblait comme une goutte d’eau à celui de son père, lorsque ce dernier me recevait,, un sourire d’enfant, innocent, plein de sincérité et de simplicité qu’il était difficile de placer dans  une stature de champion, alors qu’il était multiples champion.

 Je le retrouvais, à ma grande surprise, et à mon grand plaisir, en compagnie de Maitre Benmoufok Mimoun, ce vieux Karatéka, dont le sport est l’une de ses denrée essentielle, lui a fait conserver le physique en le préservant dans une jeunesse, que l’on jalouserais tous, « nous qui sommes jeune et qui avons vieilli avant l’age ».. Un homme que je connaissais parfaitement, pour l’avoir croisé, lors de plusieurs compétitions régionales ou des regroupements de passage de grade dans les années 1980. Une personnalité,  dont  l’historique, ne mettait pas inconnu, parce qu’il a marqué cette discipline dans tous les tatamis de la grande ville d’Oran, et des autres villes du pays. Ce monsieur  était le véritable maitre de Réda Benkaddour, qu’il a entrainé depuis l’âge de 5 ans.

Avant de reprendre le fil de notre conversation interrompue la semaine passée, je contemplais cette entrée massive de jeune sportif, qui se précipitait à leur entrainement dans le respect d’une discipline qui se faisait sentir : Etre à l’heure ! et je déduisait alors que comme tant d’autres jeunes karatékas, ce sont bien évidemment les films de Bruce Lee et de Jean-Claude Van Damme qui ont entraîné les jeunes sur les tatamis Il faut en effet qu’il existe un vecteur et Réda devenait également une idole à ressembler.

Un jeune enfant auquel je demandais : « Pourquoi que tu fais du Karaté ?», me répondait « Je veux être comme Réda !».

 

” Le karaté, c’est un combat physique et psychologique contre soi-même. Il faut savoir gérer le stress, réagir au bon moment, savoir se défendre et être capable d’attaquer intelligemment. Il faudrait savoir que les arts martiaux après qu’il était un art de combat, il se développait pour devenir un art de santé “, expliquait Réda Benkaddour.

 ” C’est aussi une très belle école de vie qui enseigne la concentration et la maîtrise de soi”, complète maitre Benmoufok MimounLe karaté, un sport pour tous, accessible dès le plus jeune âge, excellent pour le développement psychomoteur puisqu’il fait travailler le côté gauche et le côté droit du corps, les bras et les jambes.”

L’entraîneur oranais, insiste particulièrement sur le côté non-violent, d’un sport très technique. “Le karatéka ne recherche pas le KO. L’objectif, ce n’est pas de faire mal à son adversaire, mais de marquer des points “.

 Je comprenais le pourquoi, que le karaté était très souvent comparé à « l’Escrime », par le fait que les bras et les jambes servaient indifféremment à parer une attaque adverse ou à riposter.

Je comprenais qu’un intérêt importent devrait être  accordé à cet art martial parce que si l’Algérie recense « quelques centaine de millier » de pratiquants, répartis équitablement au sein des salles et qu’une fédération regroupe, le karaté passionne bien davantage dans d’autres pays comme l’Iran qui compte près d’un million de licenciés! Et c’est pourquoi des effort de sensibilisation devraient se faire au niveau des Direction de la Jeunesse et des sport, pour faciliter l’ouverture de salle privé en attribuant des agréments à qui sont en mesure d’ouvrir des salles, en possédant les diplômes nécessaires et maitrisant le respect des normes obligatoires pour l’ouverture d’une salle.

Cette inquiétude ou plutôt cet intérêt revenait très souvent dans le discours de notre spécialiste, qui ne comprenait pas, le pourquoi des contraintes qui se posaient sur le terrain pour promouvoir cette activité.

En lui posant une question sur la participation aux jeux Olympique, je sentais un agacement sur le visage de notre champion qui me répondait :

« En nombre d’adhérents, le karaté est le 10e sport mondial. Il est donc incompréhensible que le Comité olympique international continu à refuser d’accepter ce sport parmi les nouvelles disciplines inscrites aux Jeux de 2012. La qualité des  représentants, dans chaque pays aurait pourtant valu de belles chances de médailles, pour chacun et surtout pour nous !….Et surtout pour moi , car se sont les compétitions qui manquent à mon palmarès et satisfaire ma curiosité Olympique »  ponctuait, avec une pointe d’amertume, Réda Benkaddour.

Parce qu’il  est   l’un des karatékas Algérien des plus titrés en Afrique, et commence à être sérieusement  sollicité par  tous. Qu’il considère que l’un des inconvénients qui n’aurait pas du lui arriver est que le karaté qui en fit un champion n’est pas un sport olympique, cela l’aurait propulsé là ou il le mérite. Nous retiendrons qu’à l’exception du  Judo et du  taekwondo  qui  le sont Il semblerait que le  karaté  le sera entre2012 et 2016 à Tokyo (et cela n’est pas encore sur). .

Je profitais de la présence de Maitre Benmoufok Mimoun, pour lui demander se que s’étaient les Katas :Il me répondait en fin connaisseur, « Se sont des séquences  de mouvements et un ensemble de techniques de défenses, d’attaques et de contre-attaques, suivant un  ordre et un schéma de déplacement précis simulant un véritable combat entre plusieurs adversaires survenant de plusieurs directions. ! »

« On exécute un Kata seul. Le Kata, qui a été définit par les anciens Maîtres de Karaté, et qui ont tous au moins 100 ans d’âge, est un recueil des techniques traditionnelles, à la fois dictionnaire et grammaire, qui sont indispensables pour progresser dans le véritable art martial, bien au-delà de la présentation sportive qui leur est donnée aujourd’hui. »

 J’interrompais « Cheikh »  Mimoun, pour m’en retourner vers Réda  et lui demander d’intervenir sur le même sujet : Benkaddour Réda  avec un ton calme et très certain de sa réponse me répondait : « Sachez que chaque style d’art martiaux possède ses Katas, mais souvent leurs origines se rejoignent au19e siècle. L’on dit que ce sont les “formes mères” d’un style et que leur survie est précieuse sous peine de ne plus faire un jour qu’une pale imitation »

Quoique, la pratique du Karaté ne m’était pas inconnue, mais je ressentais le besoin d’entendre, un grand Champion et spécialiste en la matière m’en rappeler la philosophie, c’est alors que je demandais à Réda Benkaddour de me parler du Karaté-Do Shotokan. Il nous rappelle que la pratique de la Voie à travers un art martial: se fait si la pratique du karaté ou d’un art martial représente également pour le pratiquant, un moyen d’exercer son esprit, d’améliorer sa  concentration, de maîtriser son énergie ou de découvrir le lien entre la respiration, l’esprit et le  physique,

Le karaté Shotokan traditionnel  est enseigné par l’apprentissage des techniques de base (kihon), des katas (chorégraphie représentant un combat), études bunkais (techniques spécifiques inspirées des katas) et des combats (Kumité).

Réda Benkaddour résumait cela en me disant que « Pratiquer le karaté,  comme  un art de vivre, c’est conquérir la confidence psychologique en ses capacités, permettre la voie d’épanouissement dans les rapports personnels et professionnels, effectuer un travail sur soi et sur des valeurs humaines : dans  la transmission, enseignement, les combats et les engagements en observant les principes de  la courtoisie et de réciprocité de la  sérénité et des  clartés  dans les échanges. Comme un moyen de défense, sous les entrainements du spécialiste dans le domaine, c’est apprendre La prise de conscience de son corps. La maîtrise de ses peurs. Des techniques efficaces de défense contre les agressions ».

Notre Champion accentuait son accent sur le volet de la philosophie de cette pratique et de l’art de vivre qui en découle

Le Sportif qu’il est, tenait à nous confirmer, et nous convaincre d’ôter la fausse idée que l’on a, sur le Karaté et persistait pour  dire que le Karaté est un sport complet ou la sécurité y est garantie

« La pratique du karaté est depuis longtemps considérée comme une excellente activité physique, source de bonne santé. Le respect entre les pratiquants, les normes d’hygiène et de sécurité dans les salles éliminent quasiment tous les risques d’accidents »

« Oui parfaitement bien, insiste Réda,  « le Karaté est une pratique pour tous, qui est adapté à tous, sans distinction de sexe. Il assure à ses adeptes,  la possibilité de s’épanouir physiquement mais aussi d’adhérer à une « école de vie», de Bien-être, de self-défense, et surtout de confiance en soi. Cet ensemble fait  parti des bienfaits d’une pratique régulière. Les  aspirations  qui aillent vers les compétitions, traditionnelle ou de loisirs, permettent de trouver des réponses aux questionnements que l’individu possède »-

« Heureux l’homme qui vie de sa passion et la partage avec les autres » 


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