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La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents. Confucius
L’Algérie est devenu le seul et unique pays au monde ou le ou les pourquoi(s) ne trouvent plus de réponses sur le terrain des activités quotidiennes, des habitudes des gens , des échanges, des animations, des rencontres …., le contexte géographique, culturel et social des algériens est entaché de beaucoup d’anomalies, d’incohérences, de confusion ,d’incohésion, et d’absurdités que les algériens trouvent tout à fait « normales » à commencer par la saleté du contexte environnemental local ,suivit par le mensonge dans le monde des affaires pour sauvegarder l’intérêt personnel, la corruption est devenu le jockey pour faire valoir le passe droit, et l’ hypocrisie cette nouvelle contenance morale par laquelle on exprime des sentiments, des opinions en face et par derrière « comme on le dit chez nous dans le dos» que l’on n’a pas ou bien que l’on n’approuve pas se sont les personnes dont les conduites n’expriment pas les pensées du cœurs et les sentiments d u cerveau, l’indiscipline et le désordre font le bouquet du lot dans la circulation des voitures, le stationnement ,le squattage des espaces publics, la bureaucratie, les affaires douteuses…

La vie ce n’est pas grand chose. Le réel est une cheville et le reste une entorse.
André Bucher

L’irrespect gangrène le tissu social et environnemental et ce n’est pas encore terminer cela me fait rappeler une rodomontade qui se passer au tout début de l officialisation de la wilaya de Naama.
Naama était un petit bourg constituée d’un petit boulevard qui longeait la route nationale reliant Machria et AinSefra, pour l’installation du personnel de la wilaya dans une petite bâtisse, un cadre de l’administration affecté à la wilaya de Naama est parvenue par bus d’Alger-Ain Sefra ou il avait fait escale à Naama. Il débarque de bon matin au bourg, avant de rejoindre son lieu de travail, il a préféré faire un tour chez le coiffeur pour se raser la petite barbe pour ne pas se dérober de ses bonnes habitudes matinales, car la présentation est de mise. Malheureusement dans ce bourg il existe qu’un seul coiffeur ambulant se trouvant sur le coin dans la seule et unique rue. Le fonctionnaire bien installé sur un « Koursi » le coiffeur lui met un petit tablier autour du cou c’est la règle du métier, prend son blaireau et le charge par un gros cracha.
Le cadre fonctionnaire très décontenancé lui dit d’un air méduser :
– que fais-tu ?
Le coiffeur lui répond
He ben ! Je « fais » mon métier ! Te raser la barbe n’est ce pas Monsieur ?
Avec de la salive dans le blaireau pardi !
Oui ! il n’y a point d’eau, mais…il faut y faire avec …
Pour les gens qui ne sont pas d’ici, je préfère mettre la salive dans le blaireau pour le savonnage
Par contre pour les gens d’ici je leur crache sur le visage pour mieux les savonner et bien les raser !.

Devant cette situation qui résume l’état relationnel et irrationnel des personnes à travers les activités de service ou l’offreur se permet d’être le roi dictateur et dicte sans merci et sans pour autant ses mauvaises actions, que ce dernier n’ose dire ou refuse le service, il est de même pour les autres activités de services dans les autres domaines.

La sagesse est lâcheté quand elle tolère l’intolérance partout
Il n’ya plus d’ordre, et l’état refuse d’appliquer l’ordre car l ordre c’est la transparence et la transparence nécessite la compétence qui assure la primauté des valeurs, de l’équité, de la justesse, de la morale dans un cadre disciplinaire …dont voler, détourner, piller, transférer ne peuvent mouvoir dans la transparence. .
Il faut revenir au années 1970, ou des gardes champêtres d’un niveau en deca , ils sont renforcés par des brigades de l’environnement pour faire de l’ordre dans la cité et ce conformément aux règles mises en vigueur.
La sagesse consiste en une seule chose, à connaître la pensée qui gouverne tout et partout.
Un simple agent de l’ordre moins cultivé et moins payé que celui d’aujourd’hui, n’hésite pas d’escalader 4ou 6 étages d’un immeuble pour verbaliser la personne qui étalé des habits sur son balcon ou balayer toutes choses anormales se trouvant dans son rayon de service.
Aujourd‘hui, c’est unique en Algérie ou les trottoirs dit publics sont squattés par des privés soit par des commerçants soit par le stationnement de véhicules particulières, seul en Algérie ou les trottoirs ne sont plus utiliser par les piétons et les enfants marchent malgré eux sur la route devant un Agent de l’ordre, le bien public en Algérie est assimilé au bien privé.
Ailleurs, sauf dans les marché hebdomadaires, les marchés de la brocante sont autorisés dans un lieu définit à des heures définit et une fois toutes les semaines. Le reste du temps, c’est le local c’est le couvert c’est l’hygiène. Il faut réinstaller la brigade de l’environnement générale et lui donner l’ordre de verbaliser le tordu, l’indiscipliné et le pollueur
Il m’a fallu longtemps pour comprendre qu’avant de se risquer à parler, il fallait d’abord rendre les autres capables d’entendre. Boris Cyrulnik chez nous on dit » l hour bel ghamza wal barhouche dedabza me fait rappeler un charmant lecteur dont j’epouse sa conception et je le remercie.

Le nouveau langage des algériens, on ne dit pas que tu as mal garé ta voiture, on dit souvent cette voiture est mal garée comme si la voiture s’est mise toute seule.il faudrait un asile psychiatrique spécifique aux biens comme aux hommes dans ce cas la , l’asile existait avant c’était la fourrière, il est de même pour des objets ou biens occupants des espaces publics, la fourrière étant la solution c’est-à-dire un « hôpital » pour guérir ces maux inciviques . Le médicament qu’on n’ose plus les mettre a la disposition de ces malades pour qu’ils guérissent sont mis dans une ordonnance appelés procès verbale ou il est désigné une piqure vaccinatrice qui doit être régler d’une somme d’argent plus éducatrice que conséquente.

BENALLAL MOHAMED