L’ancienne école régionale d’agriculture devenue ITMA , puis siège du rectorat de l’université , connait ces derniers jours , des travaux, pour le moins que l’on puisse dire, sont une agression caractérisé de ce qui reste comme patrimoine de ce haut lieu du domaine agricole et historique de la ville. En effet, des citoyens indignés par ce fait , nous ont contacté , afin dénoncer avec vigueur ce massacre toute honte bue, de certaines infrastructures du siège du rectorat . Nous signalons à cet effet le descellement,et le découpage à la tronçonneuse ,et sans aucun scrupule du fameux portail d’honneur de l’école d’agriculture érigé en 1929,en fer forgé d’une rare beauté qui lui même est toute une histoire qui a traversé les temps et les événements, pour être dit on, remplacé par une vulgaire porte monumentale sans attraits, comme on en voit un peu partout aux entrées de nos institutions. Nous noterons au passage que, cette dépense au coût faramineux n’est pas du tout une facture prioritaire encore moins nécessaire, si ce n’est que pour dilapider des deniers de l’état en ces temps de rigueur budgétaire. D’autre part, la fameuse roseraie centenaire, unique en son genre , et d’une rare beauté avec ses mythiques pergolas qui a fait la fierté de ce patrimoine a aussi fait les frais de ces prédateurs d’un nouveau genre, et qui pour rappel alimentait les fleuristes de la ville. Cette dernière fut tout simplement rasée au bulldozer, pour être dit on remplacée par un parking, encore un hectare de bitume qui vient se substituer à une terre arable de premier choix. On se rappelle que cette même roseraie fut réhabilité durant l’année 2000 par le professeur Aourag , ancien recteur de cette même université, avec toute l’attention et l’amour voulu. Nous citerons , également la transformation de l’hôtel du rectorat qui dit on sera transformé en bureaux. Le réfectoire est transformé en salle de conférences et, cela à deux deux pas du fameux auditorium,que tout le monde connait et qui est surnommé la salle bleu qui a coûté les yeux de la tète, et dont l’étanchéité fait toujours des siennes. Ce sont là une partie de toutes ces agressions inopportunes , et inutiles si ce n’est, que la justification “injustifiée”, à plus d’un titre pour dépenser des deniers publics inutilement ,pour une rénovation qui n’a pas lieu d’être surtout en ces moments de vaches maigres, alors que le véritable investissement est bien ailleurs, particulièrement dans l’homme,et c’est le rôle primordial de l’université. On se demande , donc pourquoi toutes ces agitations pour des travaux et transformations inadéquats , alors que le rectorat de l’université est incessamment appelé à déménager vers le nouveau campus ? Ces agressions ordonnés par des responsables,inconscients de la valeur patrimoniale de ce site qui est tout une mémoire pour la ville de Sidi bel abbes, sont condamnables. Ces massacres doivent immédiatement cesser, et des comptes doivent être rendus afin, de préserver ces repaires incontournables de tout le pan de la mémoire d’une ville et de ses enfants qui assistent impuissants, à l’instauration d’une amnésie collective, à travers, l’inconscience et la bêtise de ceux sensé être les dépositaires. de l’instruction, de l’éducation , et du savoir .