Sidi Bel-Abbès : Des lots de terrain abandonnés en plein centre-ville!

En regardant il y a peu de temps, cette vidéo dans laquelle notre ami “facebooker” signale ce qui est considéré maintenant comme un “abandon de cet immense lot de terrain” depuis plus d’une décennie en plein centre de l’agglomération de Sidi Djillali , une parcelle située en plein boulevard (Route d’Oran) et occupe un endroit stratégique au rond-point nord de la ville. À vrai dire, d’aucuns des riverains n’y croyaient que cet espace allait être transformé en une sorte de décharge public dans les années qui ont suivi la pose de la clôture sur son périmètre. En réalité, ce lot de terrain qui est situé à l’entrée de la ville devrait en principe servir à la construction d’une agence moderne d’une banque nationale et donc pourrait être considérée comme vitrine économique de la Mekerra . Pour être bref, il s’agit de la Banque Extérieure d’Algérie (BEA)  puisque cela est inscrit sur tous les panneaux de la clôture entourant la dite parcelle et il y a de quoi s’interroger sur le pourquoi de cet abandon.

Eh oui! ça fait mal au cœur d’un vrai citoyen de ce “bled” lorsqu’il constate impuissament que cet immense espace est transformé en dépotoir au vu et su de tout le monde bien qu’il se trouve en plein circuit du tramway. Et dire que cette banque a abandonné son siège du centre ville sur le boulevard Larbi Tebessi, il y a plus de huit ans au profit d’une villa louée, un déménagement forcé en raison de l’état de dégradation de leur Agence découlant de l’infiltration des eaux pluviales dans cet ancien immeuble colonial . Une campagne de réhabilitation et rénovation de ces anciens édifices coloniales , lancée par les autorités locales (OPGI) il y a plus d”une année s’est achevée il y a quelques mois sans que la banque en question n’y daigne rejoindre  son siège d’origine. À croire que les mesures d’austérités prônées par M. OUHYAHIA ne sont que des leurres pour ces banques.

Bref, des situations similaires à Sidi Bel Abbès sont légendes et nombreuses à l’image de ces  nombreux autres espaces  libérés par la démolition d’immeubles vétustes et on peut citer l’école Avicenne par exemple ou bien la parcelle au dos de la grande mosquée Aboubakr , tous deux en situation de “stanby” depuis plus deux ans et seules des décisions courageuses peuvent mettre un terme à cet état d’abandon caractérisé par un laxisme ambiant qui ne dit pas son nom.