Sidi Bel Abbes : “Sans avis ni préavis” , les taxieurs augmentent leur course urbaine de 30%

Le commun des citoyens de la ville de Sidi Bel Abbes se demande aujourd’hui s’il y a un état et ses représentants au niveau wilaya qui veillent à la bonne marche des institutions et contrôlent tout dérapage de ces dernières contre ces “surprises administratives et tarifaires”, ose-t-on les désigner car au cours de la nuit du 07 au 08 janvier 2018, les taxieurs urbains ont d’un commun accord décidé de relever leur course urbaine de 70 Da à 90 Da prenant de cours le plus téméraire des usagers réguliers, soit une augmentation de 30% environ qui est affichée comme par enchantement du jour au lendemain sur leurs cartes tarifaires, voulant ainsi s’aligner de facto sur les récentes augmentations de carburant qui ont eu lieu la veille de la nouvelle année 2018. Mais qui a ordonné cela au nom des usagers ??? La chaîne des augmentations va-t-elle s’arrêter ??

Était-ce la faiblesse ou la connivence de la tutelle qui s’est fructifiée au long terme avec les taxieurs au détriment des citoyens et des usagers qui a fait pondre cette augmentation du moins inattendue de 20 Da d’une simple course, car rappelons-le, l’augmentation qui a eu lieu, il ya moins deux ans (voir notre article du 14/03/2016) a fait couler beaucoup d’encre dans la presse locale, jugée exorbitante par l’ensemble des usagers à tel point qu’un grand nombre de taxieurs sont revenus sur leur décision et ont opté pour un prix raisonnable de 50 Da la course à l’intérieur du tissu urbain et 80 Da d’un quartier à un autre , mais c’était là , une situation incongrue  qui n’a pas duré et a poussé l’ensemble à opter pour 70 Da, le juste milieu d’ailleurs accepté par l’ensemble vu que le tramway allait faire son entrée dans l’univers Bel-Abbesien , faisant redouter  aux taxieurs invétérés, la banque-route.

Aujourd’hui, malgré qu’un grand nombre de taxieurs rebiffe  le tarif de 90 Da avec insistance  car craignant que leurs usagers réguliers n’y adhéreront pas en ces temps d’austérité et à l’inverse de ce qui s’est passé lors de leurs dernières  revendications, la tutelle à savoir la direction des transports semble aujourd’hui soumise à leur dictât .