Cela ne date pas d’hier ou avant hier , mais bien au delà, lorsque en 2001 , les services de l’hydraulique de la wilaya ont érigé une sorte de digue d’en moins 10 mètres juste au bout de piste prétextant arrêter des inondations qui se produisent disaient-ils, tous les 100 ans, l’étude a été faite par un bureau d’étude Français,la chose bizarre de ce bureau, l’aurait-il fait en France pour la même piste d’aérodrome ,sans demander l’aval des autorités aériennes de navigation et de contrôle? ou bien, lui a-t-on dit que c’est un aérodrome à l’abandon?. Mais alors, pourquoi avoir construit un autre grand canal le long de la piste d’atterrissage prétextant que les crues pouvaient venir cette fois du sud-ouest ,cela voulait-il dire que la première étude et sa réalisation qui a couté des milliards au trésor public , était inadéquate? De plus le grand canal de 8 à 10 mètres de largeur creusé quelques années auparavant qui contournait la ville depuis le sud-ouest (Sidi Lahcen) jusqu’à l’Est (Boumlik) suffisait largement pour contenir tout le trop plein de l’oued en crue mais aussi toute grande inondation venue du sud comme ce fut le cas en 1997. Et avec la construction du barrage écrêteur de Tabia qui n’était pas à l’époque inscrit à l’ordre du jour,est maintenant fini et opérationnel, la boucle était bouclée.
Ainsi, la piste de l’aérodrome qui a été allongée de 300 mètres dans les années 80 par le maire M. Djellouli, un fin connaisseur des travaux publics, s’est retrouvée avec une longueur totale de 1500 mètres pouvant accueillir des avions bimoteurs de 30 à 40 places mais malheureusement suite à cette fameuse retenue, elle a été du coup amputée d’une bonne centaine de mètres car la digue se trouvant sur l’axe d’atterrissage, ne pouvait permettre à tout avion de négocier un atterrissage au tout début de piste.
Aussi, il y a quelques années et faisant fi encore une fois des règles élémentaires de la navigation et sans le consentement des personnes concernées, la DUC avait donné l’aval pour construire des immeubles de 4 à 5 étages sur l’autre bout de piste étouffant ainsi ce premier aérodrome d’Afrique alors que toute la zone était considérée non habitable selon nos informations.Pire encore, l’on ne sait pourquoi et comment on a même osé donner des désignations à des futurs édifices (Centre de Santé, crèche sur un plan existant) des noms y afférent à l’aéroport comme par exemple “centre de santé de l’aéroport” ou tel autre chose de l’aéroport”.
Ce plan diabolique que l’histoire retiendra s’était accentué lorsque le ministre chargé du transport en visite à l’aéro club s’était interrogé auprès du wali de l’époque M Benthabet , devant tout le monde sur la possibilité d’annuler l’agrément de la dite association qui gérait l’aérodrome, devenue à ses yeux, une association gênante ou inutile. Selon une source qui préfère garder l’anonymat, le mot d’ordre était donné pour dissuader l’association d’activer. Pire encore, à la question de l’existence ou non d’un aérodrome dans la wilaya , une délégation Canadienne en visite de prospection à Sidi Bel Abbes,s’est vue rétorquée par la négation par le chef de l’exécutif de l’époque ce qui avait étonné les canadiens puisque tout était visible sur google earth et Google Maps en sus des sites web qui en parlaient régulièrement.
De plus, on avait inculqué le prétexte à nos élus y compris le maire de l’époque que la ville de Sidi Bel Abbès n’avait pas besoin d’aérodrome et Es Sénia n’est qu’à 45 minutes de SBA, voilà un raisonnement qui épousait bien la thèse de fermeture de l’aérodrome de quelques uns qui s’acharnaient à la mettre en évidence le plus rapidement possible. Une thèse que les élus de l’est du pays n’ont jamais eu en tête ni pris en compte à voir le rapprochement entre les différents aéroports et aérodromes dans cette région.
Pourtant tout a été dit et redit sur cet aérodrome de Sidi Bel Abbès,n’était-il pas un aérodrome d’astreinte dans les années 70 jusqu’au début des années 90? d’autant plus que tous nos hommes politiques et militaires l’utilisait pour leurs visites d’inspection et de travail dans la région, il était très facile pour eux de venir directement d’Alger à Sidi Bel Abbes par avion et l’inverse était valable également. On dit meme que le président Boumédienne se déplacait à bord du mystere 20 présidentiel (Tiens, il est à croire que si le général de corps d’armée M.Salah Gaid qui est venu à Sidi Bel Abbès la semaine écoulée, en hélicoptère depuis Tiaret savait que la piste actuelle était toujours en bonne état et pouvait accueillir facilement un fokker 27 de 20 places , il aurait du surement changer d’avis sur son mode de transport).
Bref,en regardant cette photo de l’aérodrome en 1931 s’il vous plait, doit-on rester sans avis?
Que voulez-vous le seul vocable de PETIT PARIS qui équivaut BEAUTÉ DE LA VILLE DE SIDI BEL ABBÉS a fait par le passé, continue de faire aujourd’hui et continuera sans doute demain de faire des Jaloux parmi les chefs d’exécutif. POURQUOI?????????
un aérogare ne coute pas chère, moins qu’une gare routière…
Bel abbes a besoin d’un aérogare. les gens disent celle d’oran est plus proche, mais c’est vrai elle est a 60 mn d’oran mais y’a pas de transport sidi bel abbes aéroport direct et les vols vers Alger sont programmé un peu tot.
en plus celui qui habite bechar saida n3ama doivent faire 200 km pour etre a l’heure. Si bel abbes occupe une position stratégique qui va alléger le poids sur l’aéroport d’es senia qui reste orienter vers l’international.
On a besoin d’un aérogare a sidi bel abbes. il ya beaucoup de malade qui veulent se soigner a Alger, et faute d’avion prennent l’autoroute..
et puis il ne faut pas attendre le ministre et le ministère pour le faire. la wilaya est assez riche nous n’avions besoin du ministre ni de son argent.
Nous levons nos propres fonds