Sidi Bel Abbes : Le nouveau wali hérite une situation désastreuse

Il faut dire que la population de la wilaya de Sidi Bel-Abbes n’a pas caché sa joie dès l’annonce faite hier, par la présidence de la république de l’arrivée d’un nouveau Wali en l’occurrence ,M. Ahmed Abdelhafid Sassi en remplacement de M. Hachani Tahar que tout le monde n’en voulait pas, au vu de la situation d’abandon total observée  dans la plupart des secteurs hormis celle de la jeunesse et des sports et accentuée par un laxisme dans les administrations et collectivités de la wilaya.
Ce matin, une joie perceptible à travers les réseaux sociaux, se dégageait des commentaires et interventions de la classe branchée, tous sont unanimes sur le lourd héritage légué par son prédécesseur et qui devrait trouver des réponses ou solutions dans les plus brefs délais.

En effet, tout d’abord il y a lieu de relever la situation au bout de l’effondrement de l’APC du chef lieu de wilaya qui demeure chaotique depuis que les pouvoirs décisionnels ont été retirés au maire et transférés au chef de Daira pour des considérations que le commun des administrés n’y arrivent à saisir ni comprendre. Une situation aggravée par les grèves et les si-in répétés des fonctionnaires.
Avant hier, l’on pouvait constater des piles de dossiers touchant la voirie qui attendent d’être signés pour leur exécution par leurs demandeurs, chacun des fonctionnaires se repoussaient la balle avec un chef de daira qui n’arrive plus à se retrouver devant la double fonction qu’il assume ainsi que l’ampleur des missions qu’il exerce.La population prise entre les tiraillements des uns et l’abandon des autres n’arrivent plus à se retrouver ni à quel saint se vouer.

D’autres parts, l’environnement auquel la société civile attache une grande importance est dans un total abandon, tout d’abord il y a le Lac Sidi Mohamed Benali, le seul endroit de repos et villégiature de la population , ce lac s’alimente grâce aux eaux des crues de l’oued Mekerra qui sont ramenées par un canal sur une distance de 3 kilomètres environ, et son blocage exécuté par ignorance ou délibérément a donc poussé à son asséchement partiel. L’alerte donnée par les médias et la société civile a réussi faire réveiller les consciences et faire sortir les responsables concernés de leur léthargie.Faut-il rappeler que le remplissage du Lac touche aussi le barrage de Oued Sarno, ce dernier reçoit le trop plein du Lac via d’autres canaux. Coté infrastructures routières, il y a lieu de signaler que nos routes et Chemin de wilaya sont dégradés , parfois impraticables et se trouvent dans une situation d’abandon également. D’autres chantiers importants tels l’assainissement , le ramassage des déchets ménagères, tous décriés par la population appuyée par les médias et journaux locaux, attendent le nouveau Wali.